NOUS SOMMES TOUJOURS EN GRÈVE
Les syndicalistes du secteur des transports annoncent la couleur, dénonçant l’absence de discussions sérieuses avec les autorités étatiques, hier jeudi
«Nous sommes toujours en grève.» Les syndicalistes du secteur des transports annoncent la couleur, dénonçant l’absence de discussions sérieuses avec les autorités étatiques, hier jeudi.
En effet, fort du succès de ses 48 heures de grève qui a paralysé énormément le secteur du transport terrestre un peu partout dans le pays, et après l’échec des premières négociations avec le gouvernement sur leur plateforme revendicative en 11 points, le Cadre unitaire des transporteurs routiers du Sénégal maintient la pression sur l’Etat.
L’intersyndicale regroupant 14 syndicats des transports a décrété un nouveau mot d’ordre de grève illimitée, cette fois-ci, depuis hier, jeudi 2 décembre 2021. Une décision prise après l’échec de la rencontre qui devait se tenir hier jeudi à Diamniadio, entre le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye et les représentants des grévistes.
En effet, Gora Khouma et ses camarades exigent une réunion avec les différents ministres concernés par leurs doléances. En attendant, les syndicalistes s’étaient retrouvés hier jeudi dans l’après-midi pour définir la conduite à tenir. Déjà, dès le premier jour du mouvement d’humeur de 48h largement suivi du Cadre unitaire des transporteurs routiers du Sénégal, les autorités ont rencontré les grévistes avant-hier mercredi 1er décembre 2021, dans l’après-midi, pour échanger sur leurs revendications.
Cependant, les négociations entamées entre les représentants des acteurs du transport et le ministère de l’Intérieur, celui des Forces Armées et leur collègue des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement n’avaient rien donné.
Conséquence, les grévistes avaient, au sortir de ce face à face avec les représentants du gouvernement annoncé leur intentions de poursuivre le mouvement, jusqu’à satisfaction de leurs doléances qui, selon les autorités, «sont multisectorielles. Au moins sept ministères sont concernés. Il y a des points qui concernent les transporteurs, d’autres les chauffeurs», relève-t-on.