IL FAUT TROUVER DES SOLUTIONS DURABLES POUR LA PRESQU’ILE DU CAP-VERT
L’éboulement survenu récemment sur la corniche est n’a pas laissé indifférentes les autorités étatiques.
Le ministère des Mines et de la géologie a organisé, hier, une table ronde avec les géologues pour échanger sur les risques d’affaissement de la Presqu’Ile, suite à l’éboulement survenu récemment dernier sur la corniche Est. Des risques qui, selon les experts, n’épargnent pas le Palais de la république. Ainsi la ministre Aissatou Sophie gladima compte plaider pour l’organisation d’un conseil présidentiel sur les risques d’affaissement de la Presqu’Ile.
L’éboulement survenu récemment sur la corniche Est n’a pas laissé indifférentes les autorités étatiques. D’autant que la Première institution n’est pas épargnée par des risques d’affaissement. Afin d’écarter ce danger, la ministre des Mines et de la Géologie Aissatou Sophie Gladima entend plaider auprès du président de la République pour l’organisation d’un Conseil présidentiel sur ces risques d’affaissement. «Je vais demander au président de la République de recevoir sa famille géologue pour trouver des solutions durables pour la presqu’île du Cap-Vert, mais également pour tout le Sénégal», a déclaré la ministre des Mines et de la Géologie, lors d’une table ronde organisée hier avec les géologues.
Poursuivant, elle estime en effet qu’il y a d’abord un travail préliminaire à faire dont la collecte des données, mais également le recoupement de l’utilisation de ces données avec des drones. «Nous avons de nouvelles technologies qui, comme la télédétection, nous permettent de gagner du temps pour faire la cartographie dont nous avons besoin», indique la ministre Gladima.
En outre, la ministre des Mines et de la Géologie recommande aux géologues de mettre en place une cartographie structurale, une cartographie géomorphologique, des études d’altérations, mais aussi et surtout d’évaluer les amplitudes des mares afin de voir ce qu’elles peuvent apporter comme solution complémentaire. Elle estime par ailleurs que la vocation de l’Agence des travaux et Gestion des Routes (Ageroute) n’est pas de faire des travaux de recherche. «Elle doit en amont contacter des chercheurs du département de la géologie et ensemble voir qu’elles sont les dimensionnements des ouvrages pour stabiliser les zones».
Abondant dans le même sens, Pr Pape Gombo Lo propose comme solution d’urgence la sécurisation des zones stables vulnérables avec des drainages. Ainsi, il recommande des cassettes en béton armé avec une plantation et aussi une stabilisation par croisement de chaînage de béton armé, renforcé par un tapis herbacé.