L’ECHEC DU PLAN DECENNAL, CE N’EST RIEN D’AUTRE QUE L’INCOMPETENCE DE NOS AUTORITES
À en croire l’universitaire et chercheur Boubacar Barry associé à l’Ipar (Initiative prospective agricole et rurale), les réseaux sont sous dimensionnés
À en croire cet expert, les réseaux sont sous dimensionnés. « La science est le parent pauvre dans ce pays. Nous ne sommes pas loin des derniers de la classe. Tout ce qui vient en premier, c’est l’administration et la politique. Mais la science est laissée en rade. Qu’on le veuille ou pas, l’eau c’est de la science. Il y a combien de gens qui comprennent le cycle de l’eau dans la plupart de ces ministères qui gèrent ces questions. Je peux comprendre que le ministre soit politique, mais il doit être entouré d’hommes de science et non des copains et de coquins du ministre. Il faut que ça cesse. L’échec du Plan décennal, ce rien d’autre que l’incompétence notoire de nos autorités ».
Ces propos sont de l’universitaire et chercheur Boubacar Barry associé à l’iPar (initiative prospective agricole et rurale). il était l’invité de « i radio ». Le chercheur ne fait pas dans la langue de bois pour montrer son désaccord. il juge qu’il est grand temps de résoudre le problème des inondations. ce d’autant plus que le pays ne souffre pas de compétences.
Pour l’universitaire, les problèmes techniques et scientifiques doivent être résolus par les scientifiques. Malheureusement, la science est le parent pauvre de ce pays, ici la clientèle politique et le colmatage sont les seuls rois. Les eaux pluviales ne peuvent pas être une malédiction pour les pays subsahariens, et il est inconcevable de pomper ces eaux, afin de les jeter dans les océans. il est possible d’en faire un bon usage. il va plus loin, car pour Boubacar Barry le système de pompage est un moyen d’enrichir des individus.
En effet, les pompes de pressions ne font pas l’affaire et ça les gens le savent, par contre les pompes de gros débit peuvent dans l’urgence faire l’affaire. L’autre difficulté que rencontre la capitale, c’est le niveau des réseaux d’évacuation des eaux, qui sont sous dimensionnés.
Pour le géologue Pape Goumbala ça fait plus de 30 ans qu’il travaille sur la nature du sol, les zones de captage. Ce qui manque c’est un bon maillage hydraulique clair et précis afin de palier une bonne fois pour toutes ces nombreuses et périodiques inondations.