LE GENERAL FRANÇOIS NDIAYE DONNE DES GAGES DE TRANSPARENCE
Le résident du comité de suivi de Force Covid-19 botte en touche toutes les accusations de nébulosité ou d’opacité diffusées dans la presse

Le général François Ndiaye a apporté, hier, des éclairages sur les conditions de la gestion du comité de suivi du fonds Force Covid-19. Il a botté en touche toutes les accusations de nébulosité ou d’opacité diffusées dans la presse. A l’en croire, jusqu’à présent, les choses ont été faites de façon transparente.
Hier, le général Ndiaye est monté au créneau pour faire le bilan du comité de suivi Force covid-19 qu’il gère. « Nous avons une stratification assez étoffée pour nous assurer d’une gestion transparente et d’une traçabilité des finances publiques dans la gouvernance du FORCE Covid19 », a d’emblée déclaré François Ndiaye, le président du comité de suivi des opérations Force Covid-19. Le général François Ndiaye a indiqué sans ciller que cette mission civique impose un devoir de dialogue, de partage et transparence. « Nous faisons face à un ennemi invisible dont les effets dévastateurs n’épargnent aucun secteur d’activités. Notre économie est affaiblie. Des emplois sont perdus. Des entreprises tournent en mode dégradé. Nos écoles et nos universités sont encore fermées. Nos frontières sont fermées. Notre système de santé a besoin de soutien substantiel. C’est pourquoi, pour face à cette crise, le chef de l’Etat a mis en place par décret n°2020-884 du 1er avril 2020, un Programme de Résilience Economique et sociale (PRES), afin de renforcer notre système de santé et soutenir nos ménages, notre diaspora, nos entreprises et leurs salariés. Ce programme, doté de mille milliards de francs CFA, est financé par l’Etat, des bonnes volontés et toutes autres ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur au Sénégal », a expliqué le général François Ndiaye pour camper le décor et expliquer les missions de la structure qu’il préside.
A l’en croire, cette mission se décline en quatre (04) axes que sont le renforcement du système de santé, le renforcement de la résilience sociale des populations, la stabilité macro-économique et financière pour soutenir le secteur privé et préserver les emplois. Le dernier axe concerne l’approvisionnement régulier en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité.
A cet effet, il souligne que le décret qui a créé le Force-Covid 19, a fixé un « cadre réglementaire de fonctionnement’’ à travers un comité stratégique et un comité technique ‘’dont les attributions sont clairement définies ». Autant de mécanismes et de garde-fous qui font que, selon lui, rien ne peut se faire dans la nébulosité. Au-delà de cela, en complément de ce dispositif, un comité chargé du suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds a été institué avec une composition représentative des différentes forces vives de la nation ».
D’après le général, le comité qu’il dirige avait tout mis dans les règles pour une gestion transparente. « Dès lors, les conditions d’une gestion transparente des ressources du Force Covid-19 sont garanties par les instruments ainsi mis en place par l’autorité », a-t-il fait savoir. « De plus, une vingtaine de cadres du personnel des Armées, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, de l’ADIE, de l’ANSD et des médias soutiennent les activités du Comité. Ils sont tous membres de la Task Force Covid 19. Les officiers supérieurs y jouent le rôle de conseillers et les personnels de gendarmerie et de la police s’occupent des réclamations et des contentieux », a-t-il informé.
L’histoire des per diem démentie
Le général François Ndiaye, président du comité de suivi des opérations Force Covid-19, s’est désolé du traitement réservé par une certaine presse à la question des perdiem qui seraient attribués aux membres du comité. « Si vous lisez bien le décret qui fixe la composition du comité, il n’y a pas de militaire encore moins de gendarme ni de policier. Les membres du comité sont tous des civils. Les militaires accompagnent. Il est bien qu’il y ait leur présence pour assurer la transparence. Les gens mal intentionnés ne seront peut-être pas tentés de faire des choses en présence des militaires.
Pour ce qui est des policiers et des gendarmes, nous avons pris des gens assermentés. Ce sont eux qui recueillent tout ce qui est réclamations et contentieux. C’est pour accompagner. Ils sont des conseillers choisis en raison de leur expertise. Par exemple, si vous prenez la santé, les deux médecins colonels sont des experts en santé publique. L’intendant est un expert financier. Le colonel Mar a été Directeur du commissariat à la sécurité alimentaire », a-t-il apporté des éclairages. « Je peux vous affirmer d’emblée que cette information relative aux perdiem est à verser dans la corbeille. Pour ne pas dire poubelle. C’est des fake news, de l’infox, basé sur des préjugés », s’est-il désolé d’une information aussi fausse et dangereuse au sein des populations. Il insiste qu’il n’a jamais agi de per diem dans leur mission. « Il n’y a jamais été question de per diem. Le terme ne figure sur aucun document du comité. Je ne sais pas comment c’est sorti », s’est-il même étonné.
D’après le général François Ndiaye, le journaliste qui a sorti l’information a été « roulé » dans la farine par sa source qui sans doute voulait discréditer le comité. « Les membres du comité ont décidé de travailler bénévolement. Comment on peut revenir 5 jours après pour dire qu’il y a un problème de per diem. Ça n’a aucun sens ! », a-t-il conclu.