VIDEOBASSIROU DIENG PORTÉ À LA TÊTE DU MOUVEMENT BANLIEUE SANS VIOLENCE
L’ancien journaliste du Témoin a été porté hier à la tête du Mouvement Banlieue Sans Violence (MBSV). Ledit mouvement tenait son assemblée générale de lancement de ses activités au Complexe Culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine

L’ancien journaliste du Témoin Bassirou Dieng a été porté hier à la tête du Mouvement Banlieue Sans Violence (MBSV). Ledit mouvement tenait son assemblée générale de lancement de ses activités au Complexe Culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine.
Les initiateurs de cette démarche citoyenne ont fait le constat que, de plus en plus, on assiste au Sénégal à une utilisation intentionnelle de la force physique ou verbale à l’encontre des tiers, de soi-même, d’un groupe ou d’une communauté. Il faut y ajouter l’atteinte portée à la personne humaine et ou un groupe d’individus de manière physique ou verbale susceptible d’engendrer des souffrances traumatisantes, l’utilisation des forces physiques ou psychiques pour contraindre, dominer, tuer, détruite ou endommager impliquant des coups et des blessures, de la souffrance ou encore de la destruction de biens humains ou d’éléments naturels.
Des dérives devenues monnaie courante dans notre société. Au niveau de la banlieue, en particulier, des scènes de violences de toutes sortes et occasionnant même parfois des morts d’hommes sont enregistrées depuis un certain temps.
Pour juguler ce fléau, les filles et les fils de la banlieue ont décidé de mettre en place un mouvement dénommé « Mouvement Banlieue Sans Violence ». Un Mouvement qui a pour seul et unique but de réduire considérablement les violences enregistrées çà et là dans la banlieue et qui écornent son image à tout point de vue.
Lors du lancement de ses activités, ce mercredi 04 septembre, le Mouvement Banlieue Sans Violence (MBSV), tous les participants se sont dits conscients que, pour trouver des solutions concrètes face à cette situation, il faut des actions préventives avec notamment un dialogue intercommunautaire, un dialogue intergénérationnel, un accompagnement psychologique des individus en rupture avec la loi, de la sensibilisation, une prise en charge psychologique des victimes de la violence, mais aussi un bon renforcement de la sécurité publique.
Lors de la mise en place du comité ad hoc, l’Assemblée a porté M. Bassirou Dieng, par ailleurs initiateur dudit Mouvement, à la tête de la coordination. D’autres postes ont été confiés à d’autres membres du Mouvement.
Le Mouvement Banlieue Sans Violence compte rencontrer les autorités centrales et locales notamment les préfets des départements de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar, mais aussi le commissaire central de Pikine-Guédiawaye, les ministres de l’Intérieur, des forces armées, le Premier ministre et le président de la République pour voir avec ces autorités comment réduire considérablement la violence au niveau de la banlieue. Voilà une initiative noble à soutenir !