LE MARABOUT INTRODUISAIT SES DOIGTS DANS LES PARTIES INTIMES DE LA PETITE
Relaxe pour viol et pédophilie sur une fillette de 12 ans
Le marabout Boubacar Ba dit Mouride a fait face aux juges des flagrants délits pour viol et pédophilie sur une minette de 12 ans. la victime raconte que le mis en cause a introduit ses doigts dans son sexe. Ce que confirme le prévenu. Le parquet a requis 5 ans ferme. Mais heureusement, il a été relaxé au bénéfice du doute.
Ouf de soulagement pour le sieur Boubacar Ba alias Mouride. Il a été relaxé des délits de viol et pédophilie sur une fillette de 12 ans nommée M. Ba, malgré tous les faits qui l’incriminent. D’autant que le prévenu a relaté devant la barre des flagrants délits qu’il a introduit ses doigts dans les parties intimes de la minette dans le but de la soigner.
Les faits se sont déroulés à Thiaroye Gare, le samedi 14 octobre, vers 20 heures. M.B (12 ans) a été envoyée par sa soeur chez le marabout Boubacar Ba alias Mouride. Elle était accompagnée de son ami Rama Sall. A son arrivée sur les lieux, le marabout l’a invitée à le rejoindre dans sa chambre et a dit à Rama Sall de l’attendre dans le salon pour qu’il puisse lui remettre de l’eau bénite. Dès qu’ils se sont retrouvés seuls, le marabout lui a demandé de s’agenouiller afin qu’il puisse introduire ses doigts dans ses parties intimes. Poussant le bouchon loin, le prévenu lui a suggéré de fermer les yeux avant de la plaquer contre le mur et de poursuivre son manège. Il s’est allongé sur sa victime en frottant son sexe contre le sien jusqu’à éjaculation. A la suite de cela, il lui a remis 1.000 Fcfa en lui intimant l’ordre de se taire. Mais sa cousine Rama qui n’a rien raté de la scène a tout raconté à sa sœur Ndèye Khady Sall.
Pressée de questions, M.B. a raconté sa mésaventure dans les moindres détails. Suffisant pour qu’une plainte soit déposée contre le marabout. Mais lors de son interrogatoire, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. Devant la barre, le prévenu a réitéré ses déclarations faites à l’enquête préliminaire. «M.B s’est présentée à mon domicile où je tiens une école coranique. Elle était accompagnée d’une fille. À leur arrivée, j’ai invité M.B à me rejoindre dans la chambre où je reçois mes hôtes. J’ai soulevé son pantalon et écrit sur ses parties intimes. Après, je lui ai remis la somme de 2.000 Fcfa qu’elle devait donner à sa soeur Soda Ba. Cette dernière m’a fait des avances, mais je l’ai repoussée. Depuis lors, Soda Ba est devenue comme une sœur pour moi. La plupart du temps, je lui envoie de l’argent pour l’appuyer», argue Boubacar Ba.
Cette version est rejetée par la présumée victime. « Il a écrit sur mes parties intimes en disant que cela allait me protéger des mauvais esprits avant de me faire des attouchements », dit-elle. Convaincu que les faits ne souffrent d’aucun doute, le représentant du ministère public a requis 5 ans ferme contre le prévenu. Mais le Tribunal l’a relaxé au bénéfice du doute.