« LE TERRAIN POLITIQUE DOIT ETRE UN LIEU DE CROISSANCE POSITIVE D’UNE NATION ET NON UN CHAMP DE BATAILLE D’INTERETS PARTISANS »
L’archevêque de Dakar a convié à un réel changement de comportements et de mentalité pour plus de sécurité et de justice
Jean Pierre MALOU, Samba Niébé BA et Denise ZAROUR MEDANG |
Publication 22/05/2018
Dans son homélie, Son Eminence Monseigneur Benjamin Ndiaye a invité à faire en sorte que :’’ le terrain politique soit un lieu de croissance positive d’une nation mais non un champ de bataille de lutte effrénée d’intérêts partisans’’.
A l’en croire, la solennité de la Pentecôte est l’expression d’une démarche de foi avec l’évocation du Christ et de Marie. Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, a insisté dans son discours sur le rôle fondamental de la jeunesse dans la construction de la nation du monde, les violences faites aux enfants et a émis des considérations particulières sur la vie politique. Considérant la culture sénégalaise bien ancrée dans la religion il s’est ému du fait que les principes fondamentaux de la protection de la vie, du respect de l’autre et du bien commun soient bafoués.
L’archevêque de Dakar a par ailleurs convié à un réel changement de comportements et de mentalité pour plus de sécurité et de justice. Il a fait référence à la foi chrétienne demandant de formuler des prières pour les guides dépositaires de l’autorité, pour une vie dans la paix, la piété et la dignité. Monseigneur Benjamin Ndiaye a réitéré l’engagement de la communauté catholique à œuvrer pour un développement durable poussant dans le terreau de l’éducation aux valeurs, de la bonne gouvernance et du respect du bien commun. Aux fidèles de la communauté musulmane, il les a conviés à la prière pour un hivernage pluvieux et propice à de bonnes récoltes, dans la paix. S’adressant aux jeunes, il les a encouragés à la construction de leur avenir par des choix objectifs et pertinents, à rejeter la facilité, l’alcoolisme, la drogue et l’oisiveté.
echos...
Le sens du pèlerinage
Le pèlerinage marial de Poponguine est une démarche de foi à travers laquelle les fidèles du Christ réunis en l’Eglise avec Marie, accueillent les dons de Dieu. Selon l’église catholique, cette démarche et d’espérance permet à l’église de vivre l’expérience des apôtres autour de Marie au cénacle attendant la venue du Saint Esprit. Faire ce pèlerinage, c’est accepté de se dépouiller pour accueillir les richesses spirituelles. Guidés par une étoile, les rois mages ont fait la rencontre avec le sauveur qui a illuminé toute leur vie. Heureux d’avoir adoré le Seigneur, ils retournèrent chez eux par un autre chemin, celui de la conversion. Ainsi, à la lumière de tout cela, le pèlerin ayant fait l’expérience de la marche en compagnie de marie, Notre Dame de la visitation, doit se laisser renouveler pour aller témoigner de l’espérance.
Le Mali absent du pèlerinage
Le pèlerinage marial de Poponguine accueille chaque année les fidèles de la sous-région. Pour cette présente édition, le Mali est resté le grand absent. Selon le comité d’organisation du pèlerinage marial, « c’est pour des raisons d’ordre logistique. Ils ne pourront pas effectuer le voyage». Pour rappel, la délégation malienne a commencé à participer à ce grand rendez-vous spirituel depuis 2015. La Gambie est la plus ancienne des délégations à venir au pèlerinage Marial de Poponguine et pour cette année encore, elle était présente avec la Mauritanie et la Guinée Bissau pour la célébration de cette rencontre avec Marie, mère de l’Eglise.
