LES RÉSULTATS DU PROJET "YAAJENDÉ" MIS EN EXERGUE
RÉDUCTION DE LA MALNUTRITION
Dakar, 22 aout (APS) - Le projet de développement agricole et nutritionnel pour la sécurité alimentaire au Sénégal, dénommé "Yaajendé" et mis en œuvre dans les zones de Bakel, Kédougou, Kolda et Matam, a permis à 25, 5 % des enfants de moins de 5 ans d’avoir "un régime alimentaire minimal acceptable", contre 11, 7 % en 2011, a-t-on appris de ses promoteurs.
Ce projet de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), qui a démarré en 2010, couvre 49 communes et 790 villages et quartiers pour près de 101 000 ménages ciblés, est-il indiqué dans un document de synthèse des impacts et résultats du projet.
Au bout de sept années de mise en œuvre, le projet "Yaajendé" a contribué à réduire de 31 et 17,9% respectivement, la prévalence de la malnutrition aiguë et de l’insuffisance pondérale chez les enfants de 6 à 59 mois.
"Il y a sept ans, dans l’est du Sénégal, un grand nombre d’enfants souffraient de malnutrition. Yaajendé a changé cette situation, en s’attelant aux causes profondes de la malnutrition et de la pauvreté, en renforçant l’accès et en stimulant le savoir-faire local", a indiqué le premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis, Martina Boustani.
S’exprimant lors de la cérémonie de clôture du projet "Yaajendé", Mme Boustani soutient que la malnutrition chronique des enfants de moins de cinq ans "a diminué de presque un tiers et la malnutrition des femmes a chuté d’un quart".
"Les revenus des familles participant aux activités Yaajeendé ont augmenté en moyenne de presque 60% et des groupes de travail citoyens mettent en place leurs propres projets pour la sécurité alimentaire", a-t-elle ajouté.
Concernant le volet élevage, quelque 29 981 chèvres, brebis ou volaille, ont été placées dans 9 973 familles pour leur permettre d’avoir une activité génératrice de revenus.
Le patrimoine animalier des communautés bénéficiaires issu des placements d’animaux a connu des variations de 221% et 236 % sur les petits ruminants (brebis et chèvres) et 308 % sur la volaille, ont renseigné les responsables du projet.
Les femmes ont également bénéficié de 11 800 micro-jardins mis en place en moyenne par année, d’où plus de 4 500 tonnes de fruits et légumes produits dont 52% autoconsommés, ont-ils signalé.