LES TAXIMEN RÉCLAMENT LA LUMIÈRE
Un an après la mort d’Ibrahima Samb, taximan tué par balle, ses collègues regroupés au sein du syndicat national des chauffeurs de taxi réclament justice
« Notre regretté Ibrahima Samb qui a été tué sur la route de l’aéroport et jusqu’à présent, nous n’avons pas senti de la part du gouvernement des gestes allant dans le sens de régler cette question-là de la façon la plus juste possible. Nous avons été même surpris d’apprendre que le meurtrier est actuellement en Europe », clament-ils en réclament que « le gouvernement assiste la famille (du défunt) parce qu’Ibrahima Samb était un père de famille ».
Une Occasion que les taximen n’ont pas également ratée pour dénoncer la « cherté du passage au niveau de l’autoroute à péage ». « Les transporteurs comme les particuliers l’ont décriée. C’est un problème national, c’est pour cela que nous avons dit qu’il faut qu’on arrive nécessairement à diminuer le prix », regrettent-ils en déplorant « la politisation » dans l’octroi des taxis qui vont desservir l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).
Jugeant « inadmissible que ces taxis (soient) donnés suivant la coloration politique », ils indiquent que « ce n’est pas normal qu’on puisse faire une discrimination entre citoyens sénégalais… ». Un préavis de grève autour d’une plateforme revendicative articulée sur quinze (15) points déposé pour le 27 novembre prochain, les syndicalistes se disent ouverts au dialogue jusqu’au 26 octobre. Mais après cette date, ils projettent d’aller en grève limitée.