210 MILLIARDS POUR RÉSOUDRE LA PROBLÉMATIQUE DES DÉPLCAMENTS À DAKAR
En organisant hier une audience publique sur le projet de restructuration du transport de masse, le Cetud a voulu présenter les résultats de l’impact environnemental et social de ce projet
En organisant hier une audience publique sur le projet de restructuration du transport de masse, le Cetud a voulu présenter les résultats de l’impact environnemental et social de ce projet. d’un coût global de 210 milliards, ce projet vise à résoudre les problèmes de déplacements dans la capitale.
L’Etat du Sénégal a initié deux grands projets de transport de masse que sont le TER et le BRT. A cet effet, un projet de la restructuration globale a été mis en place et son ambition est de constituer un réseau métropolitain de transport public moderne, efficace et accessible pour répondre à la demande et proposer une offre de transport intégré et compétitif autour du BRT et du TER.
L’impact environnemental de ce projet a été présenté hier aux acteurs à l’occasion d’une audience publique. Selon le directeur du Cetud, Thierno Birahim Aw, l’heure est venue de valider les études de l’impact environnemental d'un projet extrêmement important. «C’est le troisième grand projet de transport de Dakar. Il s'agit d'un projet planifié sur 10 ans dont la première phase est en cours de validation. La validation de cette étude d'impact doit prendre en compte la préoccupation de l'ensemble des parties prenantes pour un meilleur déroulement de ce qui est en perspective», explique-t-il.
Il ajoute que sur la période 2022-2024, ils vont investir sur un projet impliquant les opérateurs de transports locaux pour un raccordement efficace du Ter et du Brt, mais aussi un desserrement au niveau des quartiers. Cela ira de Yeumbeul à Sangalkam en passant par Grand-Yoff, mais aussi le LacRose etles pôles d'aménagement important pour la région de Dakar. «Il s'agira de 14 lignes prioritaires desservies par 400 bus sobres en carbone et qui rouleront avec du gaz ou à l'électricité.A noter sur l'ensemble du projet : 32 lignes prioritaires, environ 1000 bus. En termes de financement pour la première phase, il y a au moins 210 milliards de francs qui vont permettre de faire des aménagements d'infrastructures en continuité de l'effort qui se fait déjà par l'État du Sénégal, de contribuer à l'assainissement, à l'éclairage public», dit-il.
Pour le projet, il y aura deux dépôts importants pour le stationnement des bus à gaz et électriques. «Nous allons aussi avoir 18 terminales qui vont compléter le Ter et le Brt, mais aussi tenir compte de la transition énergétique des transports qui sont polluants, de la transition numérique pour une meilleure régulation de l'offre et de la demande de transport public», indique le sieur Aw.
Interpellé sur l’état d’avancement du Brt, Thierno Birahim Aw affirme qu’il est très bien avancé. «Les résultats sont visibles et nous allons renforcer clairement avec l'évaluation qui va se faire avec la période pluvieuse. Ce projet va s'inscrire sur cette ambition de faire des routes pour redonner de la capacité à la circulation pour des performances économiques en environnement amélioré, avec le dispositif d'assainissement adéquat pour que les routes soient protégées», affirme le directeur du Cetud.