MASSENE DIOUF ALIAS MASS SÉQUESTRE ET VIOLE UNE HANDICAPÉE MENTALE
La sœur et le tuteur de la victime ont introduit une plainte au commissariat des Parcelles Assainies
Pousser l’ignominie jusqu’à détourner, séquestrer et violer une handicapée mentale, il faut être Massène Diouf alias Mass pour le faire Sans trembler, il a séquestré, puis violé la malade mentale. Massène Diouf alias Mass risque gros.
La victime A w Mb, âgée de 22 ans et ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales, a été victime de séquestration et viol suivis de menaces de mort. D’après la demoiselle, le 29 juillet dernier, aux environs de 08 heures, après avoir quitté son domicile pour se rendre chez sa sœur domiciliée à Guédiawaye, elle a décidé de faire un détour au domicile de son copain à Cambérène, pour une visite amicale. N’ayant pas trouvé sur place son ami, le mis en cause, Massène Diouf alias ‘’Mass’’, l’aurait alors entraînée dans une chambre où il l’a projetée sur un matelas à même le sol lui avant de la déshabiller et d’abuser sexuellement d’elle. Lorsque son bourreau a terminé sa sale besogne, la malheureuse avait les vêtements tachetés de sang.
Après avoir satisfait sa libido, le bonhomme a mis dehors la handicapée mentale tout en menaçant de la tuer si elle s’en ouvrait à une tierce personne. Souffrant atrocement, elle n’a pas hésité à raconter sa mésaventure à sa sœur qui l’attendait chez elle et commençait à s’inquiéter. Cette dernière l’a alors conduite à l’hôpital Roi Baudouin où un premier certificat médical attestant d’un viol lui a été délivré. Ne pouvant pas laisser cet acte impuni, la sœur et le tuteur de la victime ont introduit une plainte au commissariat des Parcelles Assainies pour viol et séquestration. Entendu par les limiers, le mis en cause soutient avoir connu sa victime il y a environ 7 mois par l’intermédiaire de son copain alors que la victime soutient ne l’avoir jamais rencontrée auparavant. « Mon ami l’avait amenée dans la chambre de mon ancien domicile à l’unité 09 des Parcelles Assainies. Ce jour-là, après leur avoir prêté ma chambre, mon ami m’a avoué avoir couché avec elle », a prétendu le mis en cause. « Quelques jours plus tard, ils sont revenus accompagnés d’une autre femme qu’ils m’ont présentée et mis à ma disposition. Malheureusement, cette dernière a décliné mes avances. Ainsi à quelques jours de la Tabaski, la victime est revenue seule à mon domicile prétextant me rendre visite alors que j’avais déjà déménagé à Cambérène.
Mes anciens co- locataires m’ont averti par téléphone pour que je vienne la chercher. C’est ainsi qu’elle a connu ma nouvelle chambre où elle est revenue le lundi 30 juillet 2018 prétextant toujours me rendre visite. Ce jour-là, elle délirait en racontant du n’importe quoi. Automatiquement, je l’ai chassée de ma chambre et elle est partie. Depuis lors, elle n’a pas fait signe de vue jusqu’ à aujourd’hui où j’ai reçu cette convocation » a soutenu Massène Diouf en présentant la fille comme une folle. Et pourtant les certificats médicaux attestent que la victime a bel et bien entretenu des rapports sexuels le matin où elle a rendu visite au coupable. Le mis en cause, après 48 heures de garde à vue, a été déféré au parquet en attendant de faire face au procureur qui décidera de son sort.