MIGUI NDIAYE BLESSE 2 POLICIERS, CRIANT «ALLAH AKBAR»
Avant-hier dimanche 21 avril, à Turin, un Sénégalais de 26 ans a attaqué deux policiers avec une barre de fer en s’écriant «Allah Akbar».
L’attaque s’est soldée par des blessures subies par les deux agents de police. L’attaque qui a eu lieu près d’entrepôts utilisés comme dépôt par le groupe de supermarchés Esselunga à Via Cuneo où le Sénégalais en question qui s’appelle Migui Ndiaye a érigé un abri de fortune dans lequel il vivait. Si les policiers sont venus l’y déloger à leurs risques et périls, c’est à la suite de plaintes des voisins.
Et même au commissariat, il était tout aussi violent, insultant Salvini. Ce dernier a d’ailleurs réagi à tout cela : «(...) Pas de tolérance pour les voyous et les violents qui attaquent les forces de l'ordre». Poursuivi et arrêté pour tentative de meurtre, le Sénégalais peut pousser un ouf de soulagement que la thèse terroriste a été écartée. Le bonhomme est en fait connu des services de police pour avoir fait déjà l’objet de deux ordonnances d’expulsion dont l’une de la Préfecture de Cuneo, l’autre de celle de Turin. Mais plus encore, c’est la deuxième fois qu’il s’attaque à des policiers et insulte Salvini devant eux. Pour dire que c’est un récidiviste. En fait, le 29 mars dernier, il avait été arrêté pour avoir résisté à un agent public et s'était moqué des policiers, pour ensuite se retrouver libre.
Selon ilGiornale.it , il avait été arrêté au même endroit fait «avec des briques et des déchets industriels». Les policiers tentent de l’identifier. En vain ! «Tout en comprenant la langue italienne», notent-ils, le sujet refuse de leur remettre ses données personnelles. Au commissariat de San Paolo, il a été impossible aux hommes de tenue de prendre ses empreintes digitales et ses photographies anthropométriques nécessaires afin de pouvoir connaître son identité et à sa situation en Italie. Le Sénégalais les nargue, insulte Salvini et profère même des menaces de mort contre les agents. Il a même giflé un agent avant de tenter de s’échapper. Mais il est bloqué et arrêté cette fois-ci pour «résistance et violence à un agent public». Saisi le procureur donne alors «l' autorisation de procéder à l'arrestation», précisant toutefois que «la disposition en question serait ultérieurement soumise à une validation, sous réserve de la vérification des conclusions du système AFIS (Système automatisé d'identification d'empreintes digitales)». Mais impossible pour les policiers d’avoir les «conclusions Afis» indiquées par le procureur étant donné que Migui avait refusé de se soumettre aux mesures d'empreintes digitales et anthropométriques. De guerre lasse, le procureur finira par déclarer «la libération immédiate du sujet» arrêté un peu plus tôt «même s'il n'a pas retrouvé son identité et sa situation juridique». Voilà comment le Sénégalais a pu être bizarrement libre et récidiver dimanche