NOTRE ESPACE EST DEVENU PLUS SÛR ET BIEN PROTEGÉ
Porté à la tête de l’armée de l’air sénégalaise depuis le 1er décembre 2023, le colonel El Hadj Niang se veut très rassurant en à l’endroit des sénégalais
Le Chef d’état-major de l’Armée de l’air (CEMAIR) a assuré que l’espace aérien national est devenu plus sûr et bien protégé. Le colonel El Hadj Niang a déclaré cette assurance hier, mercredi 3 juillet 2024, en marge de la cérémonie d’ouverture de la fête patronale de l’Armée de l’air, évènement, commémorant la création de cette unité des Forces Armées sénégalaises. Le retenu cette année est : «La coopération civilo-militaire : levier de développement»
Porté à la tête de l’Armée de l’Air sénégalaise depuis le 1er décembre 2023, le colonel El Hadj Niang se veut très rassurant en à l’endroit des sénégalais. Investi de la noble mission de défense de l’intégrité de l’espace aérien national, l’Armée de l’Air, selon son patron, «poursuit les capacités opérationnelles à tous les échelons avec agilité et responsabilité. Notre espace aérien est devenu plus sûr et bien protégé. Les radars performants tournent le ciel jour et nuit, pour détecter et suivre tous les mouvements d'aéronefs dans notre espace aérien national», a-t-il indiqué. Mais malgré tout, «Ce dispositif crucial de la prévention des intrusions, des activités aériennes suspectes sera complété par l'acquisition d'avions de chasse à réaction capables de réagir sur tout le spectre de la défense aérienne. Les capacités de projections et d'appuis ont connu aussi une amélioration significative, avec l'acquisition d'hélicoptères en novembre 2023, qui vient renforcer la flotte des hélicoptères de manœuvre.» A cela s'ajoute «la flotte opérationnel des avions de transport qui ont permis de désengager tout le contingent sénégalais à la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation au Mali, MINUSMA», poursuit le CEMAIR. Une performance inédite dans l'histoire de cette institution, à l’en croire, mais qui est aussi l'œuvre d'une politique de maintien en condition opérationnelle efficiente et de soutien inconditionnel des unités de maintenance.
Le patron de l’Armée de l’Air a relevé toutefois que «l'augmentation de la flotte et l'exécution des missions dans des environnements soumis à un taux de stress technico-opérationnel élevé pèse sur les budgets de maintenance qui ont du mal à suivre les coûts exponentiels de maintien en condition opérationnelle de plus en plus onéreux.»
Devant cette situation, dit-il, «l'Armée de l'Air devra alors faire preuve d'ingéniosité, avec l'appui du Commandement, pour trouver des solutions alternatives afin de continuer à remplir son contrat opérationnel comme il se doit», a invité le colonel Niang. En outre, a-t-il souligné, «les efforts consentis dans l'implémentation des bases aériennes, ce dispositif cohérent de maillage du territoire national porteur d'une efficacité opérationnelle reconnue seront poursuivi et renforcer pour améliorer la fonctionnalité de cette plate-forme aéroportuaires militaire.»