AFFAIRE BATIPLUS, RACHELLE SLEYLATI AVOUE
Ce n’est ni devant la gendarmerie, encore moins devant la Police, mais c’est plutôt devant un huissier de justice que la mise e, cause a avoué, sans pression, avoir détourné plus de 2 milliards cfa
Ce n’est ni devant la gendarmerie, encore moins devant la Police, mais c’est plutôt devant un huissier de justice que la dame Rachelle Sleylati a avoué, sans pression, avoir détourné plus de 2 milliards cfa. Mieux, Rachelle Sleylati a été piégée et enfoncée par son propre directeur général, Christian Chabel Samra, à qui elle versait une infime partie des sommes détournées. Sentant les carottes judiciaires cuites, les membres de la famille Sleytati versent actuellement dans une campagne de désinformation pour tenter de mener tout le monde en bateau. Peine perdue car ils risquent tous d’être convoqués et inculpés pour les délits de recel et complicité de vol. « Le Témoin » a enquêté…
Courant mars 2020, la dame Sleylati Rachelle a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt pour avoir détourné plus de 2 milliards CfA au détriment de la société Bati plus qui l’employait avec un salaire mensuel d’un million de francs. Ce, suite à une enquête rondement menée par la Section de Recherches de la gendarmerie. A l’origine une plainte déposée par Christian Chabel Samra, directeur général de la Batiplus où la mise en cause à la fois caissière et comptable. Surtout, c’était la responsable des coffres où étaient gardées les espèces reçues en encaissements. Sans doute la jeune Rachelle Sleylati a été trahie par son train de vie avec l’acquisition de biens mobiliers, d’investissements immobiliers et de création de société issus de l’argent volé au détriment de l’employeur. Sentant le parfum d’un enrichissement illicite voire d’un détournement digne de fonds, Christian Chabel Samra a joué le « jeu » pour mieux ferrer Rachelle Sleylati. pour ce faire, M. Samra acceptait les cadeaux financiers que lui offrait la dame Steylati Rachelle.
Seulement, cette derniére n’aurait jamais imaginé que ces gratifications financières estimées à des millions, son patron Christian Chabel Samra les reversait dans les livres de Bati plus. Un « piège » dans lequel le Dg prenait à témoins les associés et administrateurs de la société Batiplus. D’ailleurs, c’est pour cela que Mme Rachelle a tenté de « mouiller » Christian Chabel Samra lorsqu’elle a été arrêtée par les gendarmes. D’ailleurs, hier, notre confrère « Libération Online » nous apprend que Christian Chabel Samra a été entendu et placé sous contrôle judiciaire.
En poussant ses investigations, « Le Témoin » quotidien est allé plus loin juste pour vous révéler que si le doyen des juges a inculpé Christian Chabel Samra, c’est pour lui offrir une audition de fond afin qu’il apporte les preuves et autres pièces justificatives des versements des sommes d’argent que la dame Steylati Rachelle lui filait.
En clair, Christian Chabel Samra voit dans cette inculpation une aubaine lui permettant de montrer que l’argent que la dame dit lui avoir remis a été intégralement reversé dans les livres de la société. Tout ceci histoire de prouver qu’il avait joué le jeu avec cette dernière avec l’accord de ses patrons pour la piéger. Et surtout avoir la preuve des vols qu’elle effectuait dans les coffres de Bati plus dont elle assurait la gestion.
Les membres de la famille Sleylati dans l’œil du cyclone
Dans la même foulée des inculpations, « Le Témoin » quotidien vous révèle que le père et la mère de Mme Steylati Rachelle sont également dans le viseur du juge. Son financé à qui la mise en cause remettait de l’argent se trouve dans le même cas. Tout ce beau monde risque d’être convoqué et inculpé pour recel, complicité de détournement et blanchiments d’argent volé. Ce qui est déplorable dans cette affaire, c’est le fait que les membres de la famille investissent dans une campagne d’intoxication et de désinformation jusqu’à crier au loup…Fbi ou la police fédérale américaine. Il est clair qu’à travers cette campagne « médiatique », la famille Steylati tente d’influer sur la justice sénégalaise alors qu’il n’y a point de « policier américain » dans cette affaire opposant Bati plus à Rachelle Steylati.
Par contre une chose est sûre, Rachelle Steylati a reconnu devant un huissier (pas à la Gendarmerie, ni à la police) avoir volé à son employeur quelque 2,8 milliards de fcfa. Mieux, elle a affirmé devant ce même huissier avoir partagé cet argent avec son père, sa mère et son fiancé. Sa mère avait même proposé de donner son immeuble pour obtenir la libération de sa fille. Une proposition consignée dans un procès-verbal d’huissier. Malheureusement « Kou wakh fégn » (qui parle se découvre) dit un adage wolof. Hélas, en lieu et place d’un remboursement, les membres de la famille Steylati jouent au « cow-boy » médiatique avec des tirs d’intimidation à l’endroit notre Justice. Ce sera peine perdue !