LE SYNPICS CONDAMNE LE SACCAGE DES LOCAUX DU QUOTIDIEN «LES ECHOS»
Le syndicat invite le «gouvernement sénégalais à faire arrêter et juger les responsables de ces actes et les éventuels commanditaires de cette attaque de la rédaction du journal"
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) n’a pas attendu longtemps pour «marquer toute son indignation et condamner sans réserve» «l’acte inqualifiable» du saccage des locaux du journal «Les Echos».
Dans un communiqué de presse rendu public hier, lundi 3 août quelques heures après cet acte de vandalisme, le Bureau exécutif national (Ben) Synpics a pointé du doigt des «éléments se réclamant du mouvement Moustarchidine Wal Moustarchidate de Serigne Moustapha Sy» comme étant les responsables de cette casse qui «ne saurait rester impunie dans une République».
Et pour cause, justifie le Ben Synpics «dans un communiqué signé par les jeunes du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), il est clairement indiqué de l’objet de cette attaque qui heureusement n’a pas fait mort d’hommes était d’intimider ou de museler la presse sénégalaise».
À ce titre, le Bureau exécutif national (Ben) Synpics invite le «gouvernement sénégalais à faire arrêter et juger les responsables de ces actes et les éventuels commanditaires de cette attaque de la rédaction du journal Les Échos».
Par ailleurs, précisant que le Synpics s’est toujours attaché aux principes de la liberté d’expression les responsables du Ben ont également tenu à préciser que «si cette attaque avait pour but d’intimider les femmes et hommes de médias, c’est peine perdue». «Les journalistes qui ont fait face à des situations beaucoup plus graves continueront à exercer leur travail d’informer», insistent encore les membres du Ben Synpics en précisant qu’ils «ont pu entrer en contact avec le Directeur de publication du journal Cheikh Omar Ndao qui dit garder sa sérénité malgré cette situation horrible et les pertes énormes qu’il vient de subir».