DE L’EVOLUTION DES ESPECES, LA PREUVE PAR LE P’TIT FÜHRER DU CNOSS !
Diagna Ndiaye desserte les rangs des soutiens de Lamine Diack
Mamadou Diagna Ndiaye, le p’tit führer du CNOSS, qui affiche une forme olympique après son accident parisien, ne signera manifestement pas la pétition initiée pour, euh, rapatrier à Dakar Lamine Diack, son prédécesseur au Comité olympique sénégalais. Non seulement l’actuel despote du CNOSS organise à Dakar un atelier régional avec Interpol sur « l’intégrité du sport » le 25 octobre 2017 mais, en plus, il monte au créneau pour dénoncer « son instrumentalisation par des entreprises criminelles ». Suivez mon regard ?
Question impie : le célébrissime Pape Massata Diack a-t-il été invité à cette enrichissante séance de travail ? Notre petit doigt nous dit que personne n’y a pensé… Et pourtant, les pontes d’Interpol venus en masse à Dakar voudraient bien lui en serrer cinq, un de ces quatre ! Toujours est-il que face à la forêt de micros tendus par les journalistes, au sortir de cet atelier, le réquisitoire du p’tit führer du Comité olympique sénégalais est sans appel : « l’intégrité dans le sport est de plus en plus mise en danger par des organisations criminelles structurées, ayant une parfaite maîtrise de l’outil informatique pour planifier de nouveaux modes d’interventions visant le sport de haut niveau. Il y a concomitamment des scandales de corruption, des achats de conscience dans certaines instances sportives, des révélations d’affaires de dopage et matchs truqués. Autant de disfonctionnements préjudiciables à la quintessence et à la noblesse du sport ». Qu’est-ce qui vous fait croire que l’ombre de Lamine Diack à ce moment précis a traversé la salle ?
Les pétitionnaires qui soutiennent Lamine Diack dans ses moments de galères parisiennes, si ça se trouve, attendaient patiemment dans sa salle d’attente que Diagna Ndiaye signe leur document en faveur du retour de l’ancien patron de l’athlétisme mondial. Curieuse coïncidence : l’atelier couronné par cette sortie intervient au moment où Pape Massata Diack est devenu le Sénégalais le plus recherché du Globe par la police internationale et qu’à l’affaire des athlètes russes vient s’ajouter un nouveau scandale dans l’attribution des JO de Rio dans lequel ces braves messieurs Lamine et Pape Massata Diack sont cités.
Diagna Ndiaye, pour mémoire, affirmait au début de l’affaire des athlètes russes que « c’était important que Lamine Diack sente qu’il a tout son pays derrière lui ». Là, manifestement, il vient de dégarnir les rangs des patriotes…
On est bien loin des déclarations de ce même bon monsieur Diagna Ndiaye, lorsqu’il faisait face à la presse, le dimanche 11 août 2013, à l’hôtel Radisson Royal de, ô ironie du sport, …Moscou, en Russie. Parlant de Lamine Diack, dont il disait vouloir s’inspirer, le p’tit führer du CNOSS affirme alors que c’est « une des grandes consciences de notre pays. C’est une référence pour moi. Nous en avons d’autres comme feu Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye, Habib Thiam ou Amadou Barry.
Mais Lamine Diack est une bibliothèque ambulante. C’est une mine de la culture. Je pense qu’il devrait écrire ses mémoires. En tout cas, j’aime être à côté de ce monsieur-là ». Moussé Diagna Ndiaye, dans le texte, bilaye !
Parions que lors de son récent séjour parisien durant lequel il a été victime d’un accident, le p’tit Führer du CNOSS a évité le quartier où l’ancien manitou de l’athlétisme mondial est consigné. Il parait que la mouise, c’est contagieux…
Quant à la rédaction des mémoires de l’industrieux Lamine Diack, il y a à craindre beaucoup de pages blanches sur certains épisodes !