DIAGNA NDIAYE POUR «UN COMBAT IMPLACABLE ET SANS LA MOINDRE CONCESSION»
INFILTRATION DE RESEAUX, MANIPULATIONS ET INSTRUMENTALISATION DU SPORT
Point de minerve autour du cou. Mamadou Diagna Ndiaye qui avait fait peur à toute la République suite à récent accident avec un taxi Uber à Paris, est réapparu en plein forme pour les causes de l’olympisme et le combat du CIO contre les paris sportifs.
Appelé à présidé hier, mercredi 25 octobre, l’atelier du CIO et de l’Interpol, le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) s’est dit favorable à «un combat implacablable et sans la moindre concession» contre toutes formes de manipulation ou d‘instrumentalisation du sport à des fins personnelles.
Le but est d’offrir aux pays des outils services de répression via des organisations comme le CNOSS, les fédérations nationales et les autorités publiques dont les ministères de la Justice, de l’Education, des Sports, à prévenir l’infiltration des réseaux criminels dans le sport.
«L’ensemble de ces préoccupations relatives aux menaces qui planent sur le sport est en concordance avec mes convictions profondes d’hommes et de surcroit membre du CIO, sur la nécessité d’un combat implacable et sans la moindre concession contre toutes formes de manipulation ou d’instrumentalisation du sport à des fins personnelles », a-t-il déclaré, tout en se félicitant du choix porté sur le Sénégal pour abriter cet atelier à Dakar. Selon lui, le «rôle et la place du sport dans nos sociétés contemporaines et dans la vie commandent l’impératif d’agir dans le sens d’une consolidation de l’idéal olympique et de ses valeurs morales », dira t-il. Le Président Diagna Ndiaye n’a pas non plus manqué de relever «l’achat de conscience dans certaines instances sportives, des révélations d’affaires de dopage, de matchs truqués qui sont autant de dysfonctionnements préjudiciables à la quintessence et à la noblesse du sport».
Dans cette optique, il a invité ses pairs africains à avoir la capacité d’anticiper «en élaborant de nouveaux logiciels d’analyse, de nouveau schémas d‘action». Le patron du CNOSS a aussi demandé à la communauté internationale d’«assurer la permanence d’un sport de qualité propre et intègre».
Youssouph Ndiaye rappelle la leçon de Keba Mbaye
Quant à Youssoupha Ndiaye, il a mis l’accent sur l’éthique sportive. Président de la commission d’éthique du CIO depuis 2007, l’ancien président du Conseil Constitutionnel du Sénégal a été par l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Sud-Coréen Ban Ki-moon. C’était le 14 septembre dernier, lors de la 131ème session du CIO à Lima au Pérou.
Saisissant cette opportunité, M. Ndiaye a renvoyé l’assistance à la leçon inaugurale donnée par le juge Kéba Mbaye le 14 décembre 2005.
Avec Lamine Diack, le juge Kéba Mbaye et Amadou Barry, Youssoupha Ndiaye et Mamadou Diagna Ndiaye sont les cinq sénégalais qui ont le privilège de siéger au sein du CIO.