LES AFFICHES ALLÉCHANTES DE LA C1

Le duel Tuchel-Klopp

Un tandem de coachs allemands, deux styles différents et le premier qui avait remplacé le second à Dortmund : la double confrontation entre le Paris Saint-Germain et Liverpool, et donc Thomas Tuchel et Jürgen Klopp, s'annonce prometteuse. D'un côté un jeu de position axé sur la possession, les redoublements et, entre autres, l'utilisation de la largeur. Puis de l'autre le jeu vertical maîtrisé à la perfection par Liverpool et ce fameux «contre-pressing», arme fatale des Reds en C1 la saison dernière. Les analystes tactiques doivent déjà rêver de la rencontre, et les amateurs de football en général aussi, car le spectacle entre Neymar, Mbappé, Cavani et Salah, Firmino, Mané, peut tourner à l'orgie de foot.

Voir le PSG se frotter (enfin) à un club italien

Depuis septembre 2012 et le retour du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, jamais le club de la capitale n'avait eu affaire à un adversaire évoluant en Serie A. Il y a eu des Espagnols, des Anglais, des Allemands, des Portugais et autres, mais jamais d'Italiens. Avec le Napoli, ce sera donc une première pour ce PSG version QSI. Et on a hâte de voir cela. Cette double confrontation sera de plus l'occasion de voir Carlo Ancelotti revenir au Parc des Princes, comme l'an dernier avec le Bayern Munich. Ce sera aussi le retour d'Edinson Cavani à Naples, cinq ans après son départ.

Pogba et Ronaldo, retours croisés

Voici deux retours qui vont valoir le détour. Pour la première fois depuis son arrivée à Manchester United en 2016, Paul Pogba va retourner à Turin pour y défier la Juventus, le club qui l'a révélé aux yeux du monde entier. Lors de la rencontre à Old Trafford, Cristiano Ronaldo reviendra lui aussi sur la terre de ses premiers exploits retentissants, à Manchester. Il avait déjà connu un retour en 2013, sous les couleurs du Real Madrid, en quarts de finale de Ligue des champions. CR7 avait alors marqué le but de la qualification des siens (1-1 ; 2-1), ne célébrant pas devant ses anciens supporters. Les accueils devraient être de nouveaux chaleureux.

Dortmund-Monaco, un an et demi après

C'était l'un des moments forts de la saison 2016-2017. En quart de finale de la Ligue des champions, l'AS Monaco de Kylian Mbappé se déplaçait à Dortmund lors du match aller, le 11 avril, mais un attentat contre le bus des joueurs du Borussia avant la rencontre blessait notamment Marc Bartra. Cet événement donnait lieu à des images de solidarité magnifiques entre supporters des deux clubs, les Allemands hébergeant les Monégasques pour la nuit, avant d'aller assister à la rencontre reportée au lendemain. Monaco l'avait emporté 3-2 avant d'assurer sa qualification au match retour (3-1). Les deux équipes se retrouveront donc cette saison.

Le (deuxième) groupe de la mort fait saliver

Napoli, Liverpool, Etoile rouge de Belgrade... Si le PSG a hérité du premier groupe de la mort, avec le finaliste sortant et le dangereux Napoli de Carlo Ancelotti, il se rassurera peut-être en jetant un coup d'oeil au groupe B. En effet, le Barça, tête de série, a hérité de Tottenham et du PSV Eindhoven, mais aussi de l'Inter Milan, véritable épouvantail du chapeau 4. Et après le recrutement somptueux des Nerazzurri, cette deuxième poule promet de belles et grandes choses. Tant sur le plan du jeu, avec un Barça-Tottenham qui verra s'affronter deux entraîneurs avec une approche tactique relativement différente mais une volonté commune d'assurer le spectacle. Les supporters du Camp Nou, de Giuseppe Meazza et du nouveau White Hart Lane (même si le premier match se déroulera à Wembley) sont prévenus, d'autant que le PSV aura lui aussi à coeur de jouer les trouble-fêtes.

Bonus : le «Pepico»

Pep Guardiola versus Pep Genesio ? La twittosphère n'attendait que cela. Et elle aura l'occasion de voir l'affrontement entre l'entraîneur à succès de City et celui de Lyon très rapidement, dès les phases de poules, pour deux matches qui s'annoncent animés sur les réseaux sociaux, mais aussi sur le terrain, avec l'ogre City qui a démarré sur de bons rails en Premier League, avec notamment un Benjamin Mendy de feu, tandis que Lyon sera dans l'obligation de prendre des points pour espérer une qualification. L'expectative est à son maximum...ou pas forcément. L'élève dépassera-t-il le maître ?