«NOUS SOMMES FORMATÉS ET FORMÉS POUR JOUER CETTE COMPÉTITION»
Entretien avec Aliou Cissé
Comment s’est passé le voyage ?
Tout s’est bien passé. On a très bien voyagé, dans de très bonnes conditions.
Comment s’est passé le dernier match de préparation contre la Corée du Sud ?
Dans l’ensemble, c’est plutôt bien. C’est toujours intéressant de gagner. On en avait besoin. C’était un match important pour nous. On a gagné. Cela clôt notre préparation.
Quel bilan tirez-vous des trois matchs amicaux ?
Le bilan était plutôt positif. C’est important pour cette préparation de ne pas avoir de blessés. Les 23 joueurs sont ok. On a eu quelques bobos, mais on a pu les récupérer. On a pu aussi travailler sur tous les domaines que ce soit l’aspect technique, tactique, physique, biologique. Maintenant, je pense que c’est le moment de la compétition. C’est cette compétition qui est importante. Nous sommes formatés, formés pour jouer ce genre de compétition. Pour un footballeur, un entraîneur de haut niveau, c’est exceptionnel.
Est-ce qu’on peut dire que le Mondial a commencé pour le Sénégal ?
C’est une fierté pour nous. De Madagascar à Kaluga, en passant par Polokwane, Ouaga, par le Cap-Vert, on a bataillé pendant un an, un an et demi pour pouvoir faire partie de cette fête du football mondial. Je crois que cette qualification est méritée pour le Sénégal. Aujourd’hui, nous venons ici avec beaucoup de plaisir et de fierté pour représenter notre pays. Essayer de faire le maximum pour nous. Je crois que pour un footballeur professionnel, ce qui est important, c’est de jouer une Coupe du monde. Pour un entraîneur, la chose la plus importante, c’est de coacher une équipe qui joue une Coupe du monde. Donc, c’est une fierté pour moi.
Quel est le sentiment qui vous anime en ce moment ?
Beaucoup de fierté. C’est vrai que j’ai eu à le faire en tant que joueur, il y a 17 ans (16 ans), c’était sur le tarmac de Tokyo. Aujourd’hui, c’est sur le tarmac de Kaluga. Je l’avais imaginé et rêvé en tant que joueur. C’est vrai que je l’imaginais moins en tant que coach, maintenant c’est fait et je suis vraiment fier du travail que j’ai pu faire et de mes joueurs. Maintenant, comme on dit, la compétition peut commencer.
Vous êtes accueillis par la pluie, est-ce bon signe, selon vous ?
Ça dépend pour qui. Il y en a qui disent que ce n’est pas un bon signe.
Dans quel état d’esprit se trouvent les joueurs ?
L’état d’esprit est bon. Aujourd’hui, comme je dis, jouer une Coupe du monde, c’est quelque chose d’extraordinaire. Nous allons rencontrer 31 grandes équipes et le Sénégal en fait partie. On a des arguments à faire valoir. Nous venons avec beaucoup de confiance, en ayant cette envie de faire vraiment une très belle Coupe du monde.
Sur quoi sera axé le travail avant le premier match ?
D’abord la récupération parce qu’on a beaucoup travaillé pendant quatre semaines. Bien sûr, on est en train de visionner l’adversaire. On mettra la stratégie adéquate pour vraiment jouer cette belle équipe de la Pologne