REPRÉSENTATIVITÉ AU CONSEIL EXÉCUTIF DE LA CAF
La bataille fait rage entre le Gabonais Pierre Mounguengui et le Centrafricain Robert Ngaissona qui est par ailleurs, le président de l’UNIFFAC (Union des fédérations de football de l’Afrique centrale)
La bataille pour le poste de représentant de l’Afrique centrale au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) fait rage entre le Gabonais Pierre Mounguengui et le Centrafricain Robert Ngaissona qui est par ailleurs, le président de l’UNIFFAC (Union des fédérations de football de l’Afrique centrale).
A l’aide de prospectus, d’entretiens avec la presse sans compter des entrevues avec leurs pairs, les deux présidents de Fédération jettent toutes leurs forces dans la bataille pour acquérir des voix, ce vendredi à l’occasion de l’assemblée générale de la CAF à Casablanca.
Au cours de cette AG, la CAF procédera à un réaménagement avec l’élection dans son Comité exécutif des représentants des unions zonales.
Pour la zone ouest A, Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et seul candidat au poste de membre de Comité exécutif, est assuré d’intégrer cette structure qui fait office de gouvernement de l’instance dirigeante du football africain.
Pour l’Afrique centrale, ce sont les autres présidents qui vont départager les deux candidats. Le président de la Fédération gabonaise de football, ancien arbitre international met en avant sa "riche expérience aussi bien sur le plan national qu’international".
"Après plus de 30 ans passés dans le football continental, mon ambition d’intégrer le Comité exécutif de notre très chère confédération s’inscrit dans la droite ligne de rendre au football africain, ce qu’il m’a donné depuis tant d’années", a fait savoir l’ancien arbitre international dans un prospectus remis à la presse.
Le président de la Fédération gabonaise de football veut être "une force de proposition au plus haut niveau de gestion de notre football pour la gloire et le rayonnement de ce dernier sur la scène mondiale".
Son adversaire, le Centrafricain Ngaissona qui place sa candidature "dans la mouvance des réformes entreprises par le président Ahmad", appelle ses pairs à voter pour lui "afin que le football aide dans la recherche de la paix et de l’unité dans mon pays".
"Ce qui se passe dans mon pays doit motiver les présidents à faire le choix de nous aider", a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes.
Interrogé sur des accusations parues dans des journaux et publiées sur les réseaux et qui font part de sa mise en examen pour avoir dirigé les Forces anti Balaka pendant la guerre civile dans son pays, le président de la Fédération centrafricaine a nié.
"Je comprends que tout cela est lié à la période de campagne mais moi je refuse de descendre dans les caniveaux, quand tu es poursuivi pour crimes, tu n’es pas libre de tes mouvements", explique-t-il.
"J’ai été député, ministre dans mon pays. A un moment donné, j’ai pris une position politique dans mon pays mais nulle part, personne ne dira que j’ai été rebelle", a-t-il assuré, soulignant qu’il fait confiance à ses pairs.
"Malgré nos difficultés le ballon roule dans notre pays et la République centrafricaine a besoin de soutien et non de moqueries parce qu’aucun pays n’est à l’abri de troubles", a-t-il dit.