«TROIS PARRAINS M’ONT DONNÉ DE FAUX CHEQUES»
Le promoteur de lutte, Assane Ndiaye, déplore le comportement de certains parrains qui peinent à honorer leurs engagements
Assane Ndiaye tire le bilan, après une saison longue et intense. Dans un entretien accordé à Leewto TV, le promoteur de lutte a fait le tour de ses activités, et s’est prononcé aussi sur ses prochains défis. Le patron de Baol Production a également déploré le comportement de certains parrains qui peinent à honorer leurs engagements.
Combien de journées votre structure a organisées au cours de la saison écoulée ? J’ai organisé dix journées durant toute la saison. J’ai fait cinq journées au stade Ibra Mar Diop, deux à l’Arène Nationale et trois dans les régions. Aujourd’hui, il n’est pas facile d’organiser et de voir les amateurs. De ce fait, je les remercie de leur soutien. Nous avons fait une saison dure où tout le monde disait que ce n’était pas possible. Mais avec la volonté divine, nous avons réussi à relever le défi.
Quel est le combat qui vous a le plus marqué cette saison? Le combat entre Double Moteur et Narou Sogas m’a beaucoup marqué. C’était mon premier combat à l’Arène Nationale. Et il fallait qu’on réussisse cet événement doté du drapeau du ministre des Sports Matar Ba. Cette journée m’avait beaucoup marqué. Il y a également le combat entre Boy Baol et Marley. En tout cas, les amateurs étaient contents lors de mes journées.
Comment avez-vous fait pour réussir ces événements? Il n’y a pas de secret. Il faut juste y croire et travailler. Le reste vient tout seul. Depuis 2004, je pense que c’est la saison la plus intense. Les gens disaient que je n’allais pas organiser des combats, en se basant sur les problèmes entre Papa Sow et Ama Baldé de l’année dernière. Et certains disaient même que je n’avais plus d’argent pour ficeler mes combats. Mais les gens oublient que c’est Dieu qui donne. Avec le soutien du ToutPuissant et les relations que j’ai, nous avons réussi à dérouler nos activités. J’ai eu à discuter avec mes sponsors sur mes projets. Et c’est ce qui a facilité les choses et je rends grâce à Allah. C’est pour ces raisons que j’ai dit que cette saison m’avait beaucoup marqué.
Avez-vous honoré tous vos engagements avec les lutteurs ? Je n’ai pas eu de problème cette saison avec les lutteurs que j’avais engagés. Ils ne sont pas difficiles à gérer. Je connaissais presque tout le monde. Quand je suis venu dans le milieu, ils étaient encore des jeunes. Même pour cette saison, çà sera pareil. Il n’y aura pas de problèmes. On veut ficeler de grands combats. On aime ce qu’on fait et on veut l’appui de tous les Sénégalais
En terme de budget, combien avezvous dépensé durant la saison ? Pour cette saison qui vient de se terminer, je ne dois de l’argent à personne. Mais force est de reconnaître que des lutteurs nous doivent de petits sommes. Des lutteurs avaient pris des tickets et jusqu'à présent, ils n’ont pas encore remboursé l’argent. Je ne peux pas vous dire combien j’ai dépensé dans mes journées. Et en matière de bonus, je ne dirais pas que j’ai gagné. Je ne connais pas exactement le montant. Quels sont les défis de Assane Ndiaye pour la saison à venir ? J’avais deux choses à faire lors de la saison écoulée. Je voulais rembourser totalement Ama Baldé et Papa Sow, mais aussi organiser des combats. Je remercie ces deux lutteurs, car ils n’ont jamais dit à personne que je leur devais de l’argent. Quand on a signé, c’était entre eux et moi. Maintenant, à l’heure où je vous parle, je ne dois plus rien à ces deux lutteurs. Pour les défis, nous voulons ficeler de grandes affiches. Nous allons tout faire pour rendre les amateurs fiers de nous. On demande les prières
La lutte rime avec le parrainage. Êtes-vous content des gens que vous avez eu à parrainer ? Il y a des choses que nous ne pouvons pas dire. Et je pense que certains doivent respecter leurs paroles. Il y a trois parrains qui m’ont donné de faux chèques. Mais ils se leurrent. Par contre, d’autres personnes sont exemplaires. Je peux citer Abdoulaye Lô «Sébikotane», Aida Mbodj ou encore Bamba Fall. Je remercie ces personnes pour leur soutien et leur collaboration. Le plus important chez un être humain, ce n’est rien d’autre que la dignité et le respect. Le ministre des Sports Matar Bâ est mon ami et mon grand frère. Il me soutient sur tous les plans. En ce qui concerne Baol Production, nous sommes des frères. Ils sont là pour moi. Parfois, ils font des choses en mon absence. Donc, je ne peux que les remercier.