10 milliards pour accroître la production
RIZ LOCAL DANS LA VALLEE DU SENEGAL ET L’ANAMBE
Le Sénégal et la Banque mondiale ont signé le deuxième financement supplémentaire pour l’appui à la sécurité alimentaire et à l’élevage, dont l’un des objectifs est d’accroitre la production du riz local dans la vallée du fleuve Sénégal et de l’Anambé. La cérémonie de signature de l’accord s’est tenue hier, mardi 14 mai.
Pour apporter une réponse à la crise alimentaire, le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, et la Directrice des Opérations pour le Sénégal de la Banque mondiale, Vera Songwé, ont paraphé le deuxième financement supplémentaire pour l’appui à la sécurité alimentaire et à l’élevage. La cérémonie s’est tenue hier, mardi 14 mai, à la salle de conférence dudit ministère.
D’un financement de 10 milliards F Cfa, le projet compte, dira Amadou Kane, « améliorer la compétitivité de certaines chaines d’approvisionnement intérieur, accroitre les exploitations agricoles non traditionnelles et surtout renforcer la production de riz dans la vallée du fleuve Sénégal et de l’Anambé».
Pour cela, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Abdoulaye Bibi Baldé, entend «aménager 11 milles Hectare de terres dont 7 mille dans la vallée du fleuve Sénégal et 4 mille dans l’Anambé ». Dans le cadre de la formulation du Projet d’appui à la sécurité alimentaire et à l’élevage (Pasael), selon le ministre de l’agriculture, il s’agira d’augmenter « la production de riz d’environ 52 milles tonnes ».
Pour le ministre l’Economie et des finances, il s’agit de «promouvoir la culture intensive de riz dans la vallée du fleuve Sénégal et de l’Anambé en réhabilitant de petits périmètres irrigués, des bas fonds et le circuit de distribution domestique du riz local. Sans oublier l’amélioration de la production animale dans la région naturelle de Casamance»
C’est pourquoi le gouvernement du Sénégal dans sa politique d’appuyer les secteurs de la sécurité alimentaire et de l’élevage, a décidé de contribuer à hauteur de « 857 millions F Cfa pour la prise en charge des travaux d’aménagement hydro agricoles et d’activités de commercialisation du riz local », souligne M. Kane.
Au delà des 52 000 tonnes de riz, la Directrice des Opérations pour le Sénégal de la Banque mondiale, Vera Songwé, a pour sa part indiqué que « l’autre objectif est d’accroître la productivité animale de 20% chez les petits ruminants et de 40% chez les porcins en zone de projet ».