En sept ans à peine, l’IPRES a contribué à hauteur de 3 milliards 122 millions de francs
Financement du plan SESAME
Lorsque l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, a lancé le plan Sésame destiné à la prise en charge sanitaire des personnes du troisième âge — c’est-à-dire celles âgées de 60 ans et plus —, l’IPRES a été la principale contributrice sur le plan financier aux côtés de l’Etat.
En effet, en guise de mise initiale, elle a posé sur la table une contribution de 300 millions de francs venant s’ajouter à celle de l’Etat qui s’élevait, elle, à 700 millions de francs. Depuis lors, ses dirigeants ont sorti régulièrement leur chéquier pour payer la dette due aux hôpitaux parties prenantes à ce plan.
C’est ainsi qu’en six ans, de 2006 à 2012 — une période qui correspond, comme par hasard, à la présence de M. Alassane Robert Diallo à sa tête — l’IPRES a préfinancé le plan SESAME à hauteur de 2 milliards 122 millions et des poussières de francs.
Mieux, au cours de cette année 2013 en cours, l’Institution a remis les compteurs à zéro, en ce sens qu’elle a réglé le solde de la totalité des dettes qu’elle devait aux hôpitaux de la capitale. Et ce pour la rondelette somme de 731 millions 520 mille francs.
Comme si cela ne suffisait pas, l’IPRES va encore renouveler son préfinancement du plan Sésame pour l’année en cours pour un montant de 300 millions de francs. Ce qui fera un total de un milliard de francs rien que pour l’année en cours. Qui dit mieux ?
Si on additionne le tout, on se rend compte que l’Institution encore dirigée par M. Alassane Robert Diallo et présidée par M. Mody Guiro, aura contribué pour 3 milliards et 122 millions de francs au financement du plan Sésame. Et ce depuis que ce plan existe en 2006.
Une contribution qui n’inclut évidemment pas le financement que l’IPRES consacre au financement de son Centre Médico-Social devenu, on l’a dit, un hôpital ultramoderne. Un financement qui se monte à 478 millions de francs environ par année rien que pour le fonctionnement de cette structure.
Difficile, dans ces conditions, de faire mieux que l’IPRES en matière de prise en charge sanitaire et sociale non seulement des travailleurs retraités mais aussi des personnes du Troisième âge, tout simplement.