"JE NE SUIS PAS LE WALLY SECK DE D-MÉDIA…"
LE FILS DE THIONE SECK SUR LA NON-ACCRÉDITATION DE LA PRESSE LORS DE SES MANIFESTATIONS
Face à la presse hier au Penc Mi, Wally Seck a tiré le bilan de la troisième édition de son anniversaire. Il a profité de l'occasion pour s'étaler sur divers autres sujets.
On se demandait pourquoi Wally Seck n'invitait pas la presse lors de ses grandes organisations. L'intéressé a répondu à la question sans détours hier. "Je n'ai jamais su que la presse n'était pas accréditée", s'est-il d'abord défendu avant d'imputer la faute à son manger Koné. Ce dernier n'a pas voulu assumer ses responsabilités accusant à son tour le photographe du groupe D-Médias Diop le Maire.
"C'est Diop le Maire qui coordonne ça. C'est deux accréditations aux télévisions et une pour la presse écrite et les sites en ligne", informe-t-il. Des accréditations que la presse n'a jamais reçues et n'a pas manqué de relever séance tenante.
"La prochaine fois, je veillerai personnellement à ce que la presse soit accréditée. Mais là, Bougane est responsable", déclare-t-il. D-Média avait en charge l'organisation des trois jours d'anniversaire de Wally Seck. De la première édition à cette troisième, la presse n'a jamais été accréditée.
Suffisant pour que le fils de Thione Seck apporte la précision suivante : "Je ne suis pas le Wally Seck de D-média, de Walfadjri, de Tfm ou d'une toute autre télévision. Je suis le Wally Seck de tout le monde".
"Je ne regrette pas d'avoir fait de Youssou Ndour le parrain. . ."
Pour sa deuxième scène du 2 mai au King Fahd Palace, Waly Seck avait fait de Youssou Ndour son parrain. Solennellement, il lui avait demandé de venir participer à sa soirée. Mais le roi du mbalax n'avait pas pu. "Je ne regrette pas d'avoir fait de Youssou Ndour le parrain de cette soirée. Si c'était à refaire, je le referais. Youssou Ndour n'est pas venu mais son fils était là. Cela me suffit", assure-t-il.
La conférence de presse était également un prétexte pour l'auteur de "Voglio"de parler de ses orientations. C'est dans ce contexte qu'il a évoqué sa prochaine production. "L'album est fin prêt. Je l'écoute en voiture ou au studio. J'attends juste l'aval de mon père pour le sortir", avise-t-il. L'opus est composé de 16 titres et son auteur dit y avoir fait des featurings assez intéressants. Dans cet album, il a dédié une chanson aux étudiants.
"Je suis impatient de sortir cet album juste pour que les gens découvrent le titre que j'ai dédié aux étudiants. Ils (ndlr les étudiants) économisent pour venir me voir au Penc Mi ou participer à mes soirées anniversaires. Cela me touche beaucoup", dit-il. En attendant la sortie de cet album, Waly a sorti le single "déranger". Si quelqu'un voit à travers cette chanson une réponse de ce dernier à ses détracteurs, que nenni !
"Il n'y a rien de grave dans cette chanson. J'assume ce que j'y dis. Je demande juste aux gens de s'unir. Cela ne signifie pas que je dérange ou qu'on me dérange. Mais qu'aucun de nous ne devrait déranger ou se sentir dérangé par l'autre", argue-t-il.
Parler des nouvelles orientations de Waly Seck revient à parler de l'entame de sa carrière nationale. Ce qui ne semble cependant pas trop l'emballer pour le moment. "Avant d'être international, il faut être national. J'essaie de faire des pas mais on ne peut forcer les choses. On joue le mbalax mais on ne le vend pas", affirme-t-il. Encore que pour lui, "on peut chanter sur un beat acoustique et ne pas être aimé". Malgré tout, il y rêve et dit travailler dur pour y arriver.
"L'organisation a été une grande réussite"
"Je suis content et très satisfait de l'organisation de mon dernier anniversaire. C'était une réussite totale. Je n'ai même pas besoin qu'on me le dise parce que je sais", a déclaré Wally Seck, hier. Il était en conférence de presse au Penc Mi. Le fils de Ballago a fêté pendant trois jours l'anniversaire de l'orchestre le "Raam daan".
C'était les 1er, 2 et 3 mai passé. "On avait 6 800 réservations. Et vous savez que le Grand-théâtre ne compte que 1 800 places. Mais on ne pouvait pas s'en tenir à ce nombre pour les réservations parce qu'il y a toujours des gens qui se désistent au dernier moment. On a été obligé de ne donner que deux tickets à ceux qui en avaient réservé dix ou plus par exemple. Parce que ce n'est pas bien que quelqu'un réserve son billet et n'arrive pas à l'avoir parce que d'autres en ont beaucoup trop pris. Cette personne est après obligée d'aller acheter auprès de ces gens un ticket au double du prix normal. Ce n'est pas bien", a déploré l'artiste. Ainsi, il explique les réservations non satisfaites. Le Grand-théâtre avait reçu sa première soirée le 1er mai et c'était plein à craquer.
Le dîner de gala réservé aux "VIP" a eu lieu le 2 du mois courant au King Fahd Palace et toutes les tables étaient occupées, obligeant les retardataires à se mettre debout. Le dernier concert était gratuit et s'est tenu au "terrain Acapes" aux Parcelles Assainies.