A L’ÉPREUVE D’UNE SOUVERAINETÉ GOUVERNEMENTALE
CASTING MINISTÉRIEL
par PAPA MAYORO THIAM |
Publication 07/09/2013
Au moment où le Sénégal est à un tournant décisif, avec des attentes incompressibles des populations. Ceux à qui sont confiées les destinées de ce pays se mêlent les pinceaux dans un casting gouvernemental fort hasardeux. Le cas le plus patent est la nomination de Maître Sidiki Kaba, comme nouveau Garde des Sceaux Ministre de la justice.
Loin de parler des possibles conflits d’intérêts en tant avocat défenseur de Bibo Bourgi et des victimes du régime de Hissène Habré, ou de son opinion sur la CREI, qu’il trouvait sans fondement juridique ; retenons que sa bourde sur l’homosexualité.
Madame le Premier ministre qui a promu ce défenseur acharné de la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal n’est-t-elle pas elle-même au service des lobbies des minorités visibles occidentales, qui sponsorisent les acquis libertaires des homosexuels en Afrique.
On est en droit de se le demander car elle est aussi une émanation des institutions onusiennes, généralement promotrices des “libertés” sous toutes ses formes, mêmes celles qui apparaissent pour les plus décadentes sous nos tropiques. Sidiki Mimi kifkif.
Mburu fofko farine Si Macky n’a pas les mains liées par d’autres intérêts, c’est le moment de corroborer sa déclaration faite lors de la visite de Obama en terres sénégalaises, selon laquelle l’homosexualité ne sera jamais dépénalisée sous son magistère, et démettre son nouveau garde des Sceaux, ministre de la Justice et non moins avocat émérite (Mimi dixit) des causes homosexuelles.
Malgré ses dénégations et autres prestidigitations langagières qui ne sauraient le dédouaner, Maitre Sidiki Kaba ne saurait convaincre personne dans ce pays, même pour les plus naïfs d'entre les Sénégalais.
En effet ses reniements actuels ne sauraient absoudre les turpitudes de ses choix et penchants du passé. Car pour s'arcbouter à son nouveau poste de ministre de la Justice, il nous vend du vent, l'idée d'une personnalité double.
Mais cette nouvelle trouvaille est plutôt révélatrice d'une nature détestable, inopérante pour servir de plaidoirie.
Au fait, ce dédoublement fonctionnel (penser A en tant que avocat et penser B une fois devenu ministre) atteste d’une versatilité digne des hommes sans conviction, voguant au gré de leurs intérêts.
Maître Kaba, kaba dall na la. Avec dignité, faites du vent. Ou qu’alors Macky Sall, daigne se défaire de ce garde des Sceaux qui traine des casseroles, mais prêt à tout pour conserver son strapontin, quitte à s’offrir en décadence incarnée. A bon entendeur salut.
PS :
A : L’Etat doit dépénaliser l’homosexualité
B : Se ranger derrière Macky Sall qui soutien que le Sénégal n’est pas encore prêt pour dépénaliser l’homosexualité. Kaba, kaba dall na : Maître Kaba, tu as reçu des caillasses sur la boule.
