LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

Momo se rate
Le Premier ministre, Momo Dionne, a «nak» de ces colères qui tuent. Parce que, figurez-vous qu’hier à Thiès, à la cérémonie de lancement des Journées économiques de l’Ouest, organisées par la Confédération nationale des employeurs du Sunugaal (Cnes), le Pm ne faisait pas de politique en s’attaquant à Ngorsi Seck. Il était véritablement en colère contre son prédécesseur à la station primatoriale. Tellement d’ailleurs que Momo Dionne, après ses pugilats verbaux, a oublié d’ouvrir la cérémonie. Pour dire en gros que les Journées économiques se déroulent sans être officiellement déclarées ouvertes. Parce que le Pm a quitté Thiès sans prononcer la phrase d’usage, genre : je déclare… Teuss ! Voilà ce que donne l’ire primatoriale !
Brillante idée !
Restons à Thiès pour parler des choses croustillantes qui s’y sont passées. Et il y en a eu de drôles à l’hôtel Lat Dior. Figurez-vous que le réceptif qui accueillait le gratin de l’économie et une partie des pontes de la République, était, finalement, si exiguë qu’on ne sait qui a eu l’idée «brillante» d’aller recouvrir la piscine de planches et y poser un tapis. Et vous savez quoi ? Ils n’ont pas fait que des heureux. Parce qu’il y a un monsieur drapé dans son joli caftan couleur jaune poussin qui, on ne sait comment - est-ce parce que les planches n’étaient pas suffisantes ou mal posées - est tombé dans l’eau. Les gens se sont serrés les dents pour ne pas se tordre de rire. Mais le monsieur au caftan n’a pas été le seul à trinquer de cette idée bizarre. Un autre a glissé et s’est retrouvé avec une jambe coincée entre les planches. Il y a eu plus de peur que de mal. Mais «nak», ça aurait pu être pire !
Tas
Coucou ! Revoilà Thierno Alassane Sall. L’ex-ministre des Infrastructures a été la vedette, hier, à la cérémonie de lancement des Journées économiques de la Cnes. Le Coordonnateur de la Convergence des cadres républicains a participé à la rencontre et a même été applaudi. Et à la fin de la rencontre, le voilà qui s’engouffre dans la voiture du chef du gouvernement avec qui il est parti. Que tracent-ils ? Est-ce en prélude à un retour de Tas dans le gouvernement comme annoncé ? Pm et son Prési «reka xam»
Matar Ba…
Le ministre des Sports, Matar Ba, a débarqué au stade du père Léo, hier, juste à la fin de la séance d’entraînement des «Lions». Il est ensuite allé rencontrer Aliou Cissé et ses poulains dans le bus pour les encourager. «Je suis venu pour voir les joueurs et l’entraîneur et les encourager, pour montrer qu’on est là, car il y a un match officiel et qu’on doit coller à notre équipe», a dit Matar Ba, avant d’ajouter : «On a aussi une pensée pour nos ‘Lionceaux’ qui sont en Nouvelle Zélande. Nous les encourageons à se battre. Nous sommes en phase de construction. Il faut qu’il y ait des hauts et des bas. Mais il faut comprendre la situation et en tirer profit. C’est la première Coupe du monde dans cette catégorie. Nous sommes là-bas pour apprendre tout en ayant de l’ambition».
…Visite les «Lions»…
Le ministre de confier qu’il en a parlé avec Aliou Cissé et que tout le monde est dans une même dynamique. «Avant la Can 2015, mon discours a été bien écouté et compris. Après, il y a eu l’échec, parce que nous avions des objectifs qui n’ont pas été atteints. Mais nous sommes revenus soudés pour organiser convenablement le Chan U20.Vous avez vu le résultat sportif extrêmement positif qu’on a eu. Là, nous sommes en phase de préparation pour recevoir le Burundi», a martelé le successeur de Mbagnick Ndiaye au département des Sports qui a s’est enquis de l’état de la pelouse du stade Léo Poète.
…Et parle chantier
«Je suis toujours les chantiers. Je n’attends pas la dernière minute pour venir voir les choses qui ne marchent pas. Je vous informe que nous allons nous rencontrer ici sous peu pour réceptionner le matériel pour le gazon. Ce, pour ne plus utiliser la vieille méthode», a indiqué Matar Ba, qui a profité de cette occasion pour parler des travaux du stade Lat Dior de Thiès. «Le Premier ministre lançait ce matin (hier) les travaux de réhabilitation du stade Lat Dior, qui va nous coûter beaucoup de milliards. Cela nous permettra d’avoir un stade qui répond aux normes internationales avec une piste d’athlétisme de 8 couloirs. Les travaux vont s’étaler sur 4 phases. La première phase va démarrer mardi. Et va coûter un milliard. Les sportifs l’ont toujours voulu et aujourd’hui cela se réalise», a-t-il annoncé.
Grand Théâtre…
Dans le cadre de son programme «Une année une région», l’administrateur du Grand Théâtre national (Gtn), Kessy Bousso, en compagnie de son staff, a sillonné la Casamance dans sa profondeur, durant une semaine. Un tel choix s’explique, selon lui, par le fait que la Casamance relève de l'idée non seulement de l'exploitation de son immense potentiel culturel, mais aussi du désenclavement des nombreuses expressions enfouies dans les ethnies qui composent cette région naturelle, avec la contribution de la culture au retour de la paix. A cette occasion, l'équipe du Gtn n'a pas hésité à rencontrer les autorités administratives, les rois et les populations les plus reculées de Bignona à Mlomp, en passant par Baila, Oussouye, Diégoune ou encore Kaparan. «Malgré les distances et les risques, Keyssi Bousso et son staff ont réussi la prouesse de mettre d'accord les plus récalcitrants pour ensemble préparer l'événement de la Casamance prévu au mois de novembre prochain», note Guissé Pène, fraîchement nommé conseiller culturel du Gtn.
…En Casamance
Le programme de cette édition dédiée à la Casamance sera composée de rencontres d'intellectuels avec un thème défini, d’expositions des produits culturels de la Casamance, de foire artisanal… Elle sera clôturée par une grande manifestation artistique pendant laquelle toute la diversité culturelle et rituelle sera présentée aux initiés. Pour ce faire, un comité local a été mis en place dans lequel on retrouve le directeur du Centre culturel régional, le gouverneur de la région, les préfets de Bignona, Oussouye, Ziguinchor, etc. Les maires de Mlomp et d’Oussouye, les Conseils départementaux de Ziguinchor et Bignona, ainsi que des autorités culturelles, des chefs de villages, des sages, la société civile…
Massaly libre
Mamadou Lamine Massaly est libre depuis hier. C’est la Cour suprême qui a ordonné la mise en liberté provisoire du jeune responsable libéral qui était emprisonné pour avoir tenu des propos jugés outrageants à l’endroit de la gendarmerie. «Le contenu de la décision, c’est le fait que Mamadou Lamine Massaly devra recouvrir la liberté provisoire, parce que le recours du Parquet n’était pas fondé. Donc, c’est la raison pour laquelle, la Cour suprême a ordonné la mise en liberté de Mamadou Lamine Massaly», a déclaré Me Bamba Cissé, avocat du président des «Jeunesses Wadistes». Selon lui, du point de vue des principes qui régissent la justice, son client était dans une situation de détention qui perdurait du fait du recours intempestif du Parquet qui l’a maintenu très longtemps en détention. «La Cour l’a constaté tout cela, et a ordonné la mise en liberté de Mamadou Lamine Massaly, parce qu’on était plus dans le cadre des délais raisonnables. Il n’y a plus aucun recours possible pour le Parquet qui a épuisé ses cartouches», a renchéri Me Cissé.
Les bijoutiers et…
C’est à un retour de parquet qu’ont eu droit, hier, les personnes impliquées dans l’affaire des bijoutiers qui détenaient des objets précieux provenant d’animaux protégés, révélé par notre confrère de Enquête. Il s’agit en fait d’une opération menée par la Division des investigation (Dic), qui a arrêté 8 personnes, dont des frères du célèbre bijoutier, Yoro Lam. Tous sont suspectés dans cette enquête qui a été diligentée suite à des dénonciations venant d’organisme internationaux de défense des animaux, qui ont saisi le ministère de l’Environnement. Il ressortirait de cette affaire qu’il est question d’une commande de bracelets portant sur une somme de 10 millions de francs. Des bracelets fabriqués à base de… poils de queue d’éléphant. Il se trouve, en effet, selon la convention Cites sur les espèces protégées, que les éléphants figurent sur la liste des animaux protégés.
…Les poils d’éléphants
Et en attendant de savoir quel sort le Procureur va réserver aux personnes interpellées, il faut dire déjà que du côté de l’Association de bijoutiers de Sunugaal, on est déjà sur le pied de guerre. Ces bijoutiers se demandent, en effet, depuis quand faire des bracelets avec de poils d’éléphants constitue un délit à Sunugaal. Car depuis des années, les bijoutiers utilisent ces objets et n’ont jamais reçu la moindre réprimande. Ils estiment être désormais tous en danger et à un pied de la prison, du moins si cette affaire connaît une suite fâcheuse pour leurs collègues. Partant de ce constat, l’Association des bijoutiers dit aussi ne pas exclure de porter plainte face à l’atteinte dont ses membres sont l’objet. Parce que n’ayant pas porté la moindre atteinte au moindre éléphant pour être accusés de la sorte. Mieux, elle se dit prête à combattre les Ong internationales qui portent ces accusations contre les bijoutiers sunugaaliens. Une affaire à suivre donc…
Aida Ndiongue à la Crei
Aïda Ndiongue a été relaxée purement et simplement des faits de détournements de deniers publics dans le cadre du Plan Jaxaay il y a juste une semaine. C’était jeudi 28 mai dernier. Faut dire qu’elle n’a pas le temps de se remettre de ses émotions qu’elle doit encore arpenter les sentiers judiciaires. En effet, l’ancienne sénatrice libérale est convoquée aujourd’hui même vendredi 5 mai à la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Pour ceux qui ont tendance à l’oublier, la «dame en or» a aussi un dossier pendant là-bas pour enrichissement. Pour dire qu’elle est loin d’être sortie de l’auberge !
Démolition
La menace de démolition des maisons, autour de l’aéroport Léo Poète, notamment à la cité Tobago située sur la Vdn a été mise en exécution, hier dans la matinée. La journée y a été très chaude, car des dizaines de maisons, trop proches de l’espace de sécurité de la piste de l’aéroport, ont subi les coups des bulldozer. Et c’est sur ordre du gouverneur. De gros engins, sous l'oeil vigilant des gendarmes, ont tout réduit en gravats. Une situation qui a poussé le Jaraaf de Yoff, dépassé par les événements ainsi que les populations, à exiger la démission du gouverneur.
Démolition (bis)
«Ce sont plusieurs centaines de millions qui sont partis en fumée», a tonné Jaraaf Youssou Ndoye qui souligne que ces maisons démolies, ont été attribuées par les autorités. «Même si les jeunes ont tort, nous avons quand même une voix ici. Le gouverneur pouvait discuter avec nous avant de démolir toutes ces maisons», s’est-il désolé, avant d’asséner : «C’est pourquoi, nous exigeons du chef de l’Etat l’affectation du gouverneur vers une autre région. Nous ne voulons plus de ce gouverneur. Qu’on l’affecte ailleurs». Cette opération de démolition d'une cinquantaine de maisons construites le long du mur de l’aéroport Léo Poète, a connu quelques échauffourées. Et même un blessé grave.
Démolition (ter)
Les populations disent ne rien comprendre à cette affaire. Car ces terrains ont été attribués au Khalife général des Layènes par l'Etat. Le Khalife les a partagés entre la communauté layène et les familles lébous. Notamment par une cession du titre foncier 9317DG et 4956 DG. C’est après cela que certains d’entre eux ont revendu les terrains. D’après ces gens, l’ordre de destruction des maisons R+1, R+2, a été donné par le ministre des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, en collaboration avec Pape Maël Diop, Dg des Ads, et exécuté par le gouverneur de Ndakaaru, Mohamed Fall, sans l’avis de SMS. Toujours est-il que du côté des autorités, c’est le silence radio.