Lyon: Mvuemba prêt à saisir sa chance
Arrivé à Lyon début septembre 2012, le milieu de terrain Arnold Mvuemba ne s'est jamais imposé dans l'effectif lyonnais, dont il déclare pourtant rester au service, prêt à saisir sa chance comme dimanche à Lorient (21H00), contre son ancien club.
Ainsi, son entrée en jeu, en seconde période, il y a huit jours à Gerland contre le Paris SG (1-1), avait permis de stabiliser l'OL dans un moment difficile.
Face aux Merlus, sur un terrain synthétique qu'il connaît bien pour avoir joué dans le Morbihan de 2009 à 2012, Mvuemba pourrait être titularisé: son entraîneur Hubert Fournier a confié que sa composition d'équipe pourrait tenir compte de la surface de jeu.
"Ce n'est pas la même football sur ces pelouses. C'est vraiment particulier. Cela va beaucoup plus vite et les appuis sont difficiles. Il n'y a rien de mieux que le naturel, je peux vous l'assurer, même si je l'ai pratiquée durant trois ans. Il faudra s'adapter pour obtenir un bon résultat à Lorient", admet Mvuemba, 30 ans, Franco-Congolais originaire d'Alençon (Orne), passé également par Portsmouth (1re div. anglaise, 2007-2009) et formé à Rennes (2001-2007).
"Mais je ne sais pas si je serais sur le terrain", tempère le joueur, qui n'a jamais pu se sortir d'un rôle de faire-valoir face à la montée en puissance des jeunes issus du centre de formation, comme Jordan Ferri (22 ans) ou Corentin Tolisso (20 ans), ses concurrents les plus directs dans l'entre-jeu.
"Je n'ai pas le sentiment que les jeunes me passent devant", réfute Mvuemba, dont la dernière titularisation remonte toutefois au 4 décembre face à Reims à Gerland (2-1).
- Bien dans sa tête -
"Je suis bien. Tout le monde peut le voir lors des entraînements. Je fais partie d'un effectif riche en qualité. Je suis très bien dans ma tête, même si ce serait mentir de dire que j'ai un grand sourire quand je suis sur le banc", assure-t-il, estimant que "l'important était de voir le groupe gagner le plus souvent possible".
"Nous avons la chance d'être leaders. Il faut savourer, sans s'enflammer", affirme le joueur, préférant insister sur le collectif plutôt que sur son cas personnel, alors que l'OL n'a plus que le championnat et un match hebdomadaire à disputer jusqu'à la fin de saison.
Un calendrier qui limite les possibilités de rotation, pour ceux qui ne font pas partie du onze de base, aux remplacements sur blessures et aux suspensions.
"Certains jouent, d'autres moins. C'est le football, c'est comme ça. Il faut travailler aux entraînements et être prêt quand on nous appelle", souligne l'ancien Lorientais, qui a participé à 18 matches de Ligue 1, dont seulement neuf comme titulaire cette saison.
Malgré sa situation frustrante, il confie avoir conservé les mêmes rapports avec Hubert Fournier. "Je n'ai jamais eu de grandes discussions avec mes entraîneurs, et je n'ai pas changé par rapport au début de saison, quand je jouais plus souvent", commente-t-il, restant fixé sur l'objectif du club: "se qualifier pour une coupe d'Europe".
"Nous aurions aimé gagner l'un des deux matches contre Monaco ou le PSG, mais nous restons dans une spirale positive et nous avons gardé la tête du classement", conclut-il.