OUMAR YOUM "RECADRE" ISMAÏLA MADIOR FALL
RETOUR DE LA LOI SUR L’ACTE III À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Oumar Youm, le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l'aménagement du territoire est formel. Le renvoi à l’Assemblée nationale de la loi sur l’Acte III de la Décentralisation n’est pas "un retour en arrière sur le texte mais un processus d’amélioration…".
En porte-à-faux avec à tous ceux qui croient que le nouveau code des collectivités locales sera présenté de nouveau devant la représentation parlementaire pour une révision générale, le ministre a tenu à recadrer le débat, suite à la sortie sur la question du Pr Ismaïla Madior Fall dans la presse, .
Venu présider à Diamaguene Sicap Mbao une cérémonie de remise de produits détergents, de cahiers et de poubelles par la société Simpa dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise , le ministre Oumar Youm a été interpelé sur le probable retour du code des collectivités locales à l’Assemblée nationale comme l’a annoncé le Pr Ismaïla Madior Fall.
Sans détours, Oumar Youm a fait savoir qu’il ne fallait pas "faire de confusion. Le Pr Fall parle parce que cette réforme a été phasée". Et de poursuivre pour plus de clarté : "il y a la première phase de la réforme qui nous a permis d’aller aux élections locales. Mais il y aura une deuxième phase qui va nécessiter d’autres articles nouveaux, des rajouts et peut-être éventuellement des modifications pour une cohérence d’ensemble du texte. Lr Pr Fall parle de cela…Ce n’est pas un retour en arrière sur le texte mais un processus d’améliorations pour implémenter la 2e phase dans le code général des collectivités locales. Donc, il faut qu’on soit très clair", a tenu à préciser le ministre.
Revenant par ailleurs sur la sortie des certains maires qui évoquent des amalgames sur les décrets de dévolution pour les communes concernant les articles sur le recouvrement des recettes qui sont contradictoires, Oumar Youm a argué : "Il faut qu’ils nous disent quel est l’article qui est contradictoire ou qui n’est pas clair ou n est pas applicable. Moi, je n’ai pas de solutions à des conjectures ou des spéculations purement verbales", a tonné le ministre. Et de renchérir : "En tout cas, il faut que les gens prennent le temps de s’approprier le code général des collectivités locales, c’est ce que je leur conseille".