JAMRA LANCE UNE SÉRIE DE PLAINTES CONTRE LES SÉRIES TV KARMA, INFIDÈLES...
L’Ong Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, Mban Gacce, entre autres plaignants, préparent quatre plaintes qui seront adressées au Conseil de régulation de l’audiovisuel
L’Ong Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, Mban Gacce, entre autres plaignants, préparent quatre plaintes qui seront adressées au Conseil de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et au procureur de la République.
L’une des plaintes concerne la série "Infidèles" (Evenprod) qui poursuit, selon le plaignant, "toujours son mépris royal des mises en demeure de l’organe de régulation, en dépit de deux (2) dénonciations, relativement à la fâcheuse tendance de ce producteur à ne promouvoir que des obscénités. Comme s’il cherchait volontairement à choquer au maximum l’auditoire, pourvu que ces dérives attirent certains annonceurs et boostent ses rentrées financières. Au mépris de la sensibilité des téléspectateurs."
En effet, "après s’être illustrées dans la promotion de l’adultère et d’un symbole, le LGBT, sur fond de pornographie verbale, les actrices de cette série perverse continuent de fouler au pied nos valeurs sociétales en s’inscrivant dans un nouveau registre : celui de s’insulter de mère ! Ce qui avait d’ailleurs valu à la téléréalité intitulée "Kawtéf’’ (SenTv) d’être sanctionnée, en 2015, par le CNRA (sous le magistère du défunt président Babacar Touré), par l’arrêt pure et simple de sa diffusion sur le petit écran", motivent Mame Mactar Gueye et Compagnie, dans leur communiqué.
L’ALIBI DE YOUTUBE
Jamra et ses 48 co-plaignants ont également signalé, dans leur double saisine adressée au CNRA et au procureur de la République, "la scène érotique qui fait polémique, entre Amy Léa et Abdoul Magib, dans l’épisode 29 de la série "Karma". Une séquence plusieurs fois capturée par les internautes et fortement décriée dans les réseaux sociaux. Si bien que face au tollé provoqué par cette scène très osée, et se rendant compte de sa bourde, le producteur "Marodi" s’est empressé de supprimer cet épisode 29 des réseaux sociaux, avant de le republier à nouveau, quelques minutes plus tard, mais sans la séquence érotique qui fait polémique. L’on se rappelle que c’est ce raisonnement simpliste (diffusion sur Youtube) que EvenProd avait brandi lorsque nous dénoncions la scandaleuse séquence de la série INFIDÈLES, où une fille, pour prouver à son petit ami qu’elle était en période de menstrues, n’avait rien trouvé de mieux que de sortir de son slip un coton hygiénique imbibé de sang, qu’elle a brandi sans vergogne."
"Si les cultures hindoue et japonaise sont aujourd’hui si respectées et admirées de par le monde, c’est bien parce que les producteurs audiovisuels de ces pays, imbus de patriotisme culturel, prennent soin de n’exporter que leurs valeurs sociales les plus positives, par le biais de leurs savoir-faire artistiques et cinématographiques", renchérissent les plaignants.
PROMOTION DE DÉVIANCES SEXUELLES SUR UNE CHAINE POUR ENFANTS
Revenant à la charge, ils signalent qu’une autre plainte sera adressée au procureur de la République, "concernant la scandaleuse production "Néégou sey’’ sur SkyTv qui, sans doute dopée par l’impunité dont semblent se prévaloir ces deux producteurs ci-dessus nommés, vient de déclencher à son tour une avalanche d’indignations dans l’opinion, avec une séquence truffée d’obscénités, tant langagières que physiques. Et dont les extraits-vidéos, que beaucoup d’internautes nous ont fait parvenir se passent de commentaire".
Les 48 plaignants, alertant sur les productions Pro-LGBT, étayées de captures d’écran, dénoncent également la promotion des déviances sexuelles, à travers des bandes dessinées pour enfants, vulgarisées notamment par le dessin animé intitulé « Bienvenue chez les Louds », qui passe en boucle sur « Nickolédéon », sur le bouquet Canal +.
Ils n’excluent pas d’organiser, dès la fin des nouvelles restrictions sanitaires, une marche nationale de protestation contre ces "dérives" audiovisuelles.