L’ETAT CHERCHE LA BONNE FORMULE POUR L'ÉCOLE
Déficit d’enseignants, de salles de classe, de tables bancs, grèves cycliques, l’existence d’abris provisoire, entre autres : ces maux gangrènent l’école publique sénégalaise depuis quelques années.
Depuis quelques années, l’école sénégalaise est confrontée à plusieurs difficultés qui ont un impact négatif sur le système éducatif. C’est pourquoi le gouvernement a pris plusieurs mesures pour un bon déroulement des enseignements-apprentissages.
Déficit d’enseignants, de salles de classe, de tables bancs, grèves cycliques, l’existence d’abris provisoire, entre autres : ces maux gangrènent l’école publique sénégalaise depuis quelques années. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la performance du système éducatif. Les autorités sont ainsi déterminées pour un bon déroulement des enseignements/apprentissages. C’est dans ce qu’il a été annoncé en conseil des ministres le 2 octobre dernier, la création d’un Conseil supérieur de l’éducation et de la formation. Il devra permettre « d'assurer un meilleur pilotage et une coordination optimale des activités scolaires et universitaires ». Selon le communiqué, il s'agit « d'un organe de supervision logé à la Primature qui va assurer, avec la participation des acteurs impliqués, le suivi et l'évaluation systématique du Programme national de 1'Education et de la Formation ». Une décision saluée par les acteurs de l’éducation tout en exprimant le besoin d’une consultation préalable des acteurs du secteur pour éviter des doublons et des blocages potentiels.
Lors de ce Conseil des ministres, le Président Bassirou Diomaye Faye a également invité le Gouvernement à « procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires ». « Il a, en outre, indiqué l’impératif de finaliser le nouveau Programme national de l’Education et de la Formation en adéquation avec les valeurs historiques et culturelles de la Nation. Ce programme doit également tenir compte des défis de notre société et des enjeux liés au numérique et à l’Intelligence artificielle », lit-on dans le communiqué.
Il y a aussi quelques jours, le ministère de l’Education nationale a procédé à « l'affectation de 1500 enseignants destinés au préscolaire, à l'élémentaires et aux daaras (écoles coraniques) modernes et de 501 professeurs pour les lycées et collèges », informait un communiqué. La même source de préciser que « le personnel était mis en place plusieurs semaines après la rentrée, ce qui empêchait la reprise effective des enseignements apprentissages, surtout dans les zones affectées par les nombreux départs occasionnés par le mouvement national de mutation des enseignants ». Selon le Men, « cette année, pour la première fois, les académies et les inspections de l'Education et de la Formation ont toutes reçu autant d'arrivées d'enseignants que de départs et parfois même plus ».
En effet, lors de la réunion de préparation sur la rentrée scolaire, trente mesures ont été prises pour garantir une rentrée scolaire et académique réussie dont celle d’allouer des ressources suffisantes pour la réhabilitation de 100 000 tables-bancs et l’acquisition de 70 275 tables-bancs neufs.