CULTURE DU SILENCE AUTOUR DU HARCÈLEMENT
Pression sociale, familiale, religieuse, peur d’être mise au ban de la communauté, de n’être plus « bonnes à marier », les Sénégalaises victimes d’agressions sexuelles sont invitées à taire leurs souffrances
Le Soutoura, c’est ainsi qu’on désigne au Sénégal la culture du silence. Parmi les tabous qu’elle englobe : le harcèlement et les violences faites aux femmes. Pression sociale, familiale, religieuse, peur d’être mise au ban de la communauté, de n’être plus « bonnes à marier », les Sénégalaises victimes d’agressions sexuelles sont invitées à taire leurs souffrances. Mais portées par les réseaux sociaux, et des mouvements mondiaux de dénonciations de violences liées au genre, elles sont de plus en plus nombreuses à enfin oser parler.