LE LEADERSHIP DES FILLES MIS EN AVANT
Plan international Sénégal a tenu à célébrer la journée internationale de la fille par l’organisation à Kédougou d’un atelier d’échanges qui a permis aux filles de mener un plaidoyer pour de meilleures conditions d’études et la promotion de leur leadershi
Plan international/Sénégal a tenu à célébrer la journée internationale de la fille par l’organisation à Kédougou, d’un atelier d’échanges qui a permis aux filles de mener un plaidoyer pour de meilleures conditions d’études et la promotion de leur leadership. Plan international invite ainsi les autorités à renforcer les capacités des filles pour leur permettre d’occuper des postes de responsabilité.
KEDOUGOU– L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé du Développement, Georges Faye a indiqué au sortir de la rencontre que c’est une journée importante dans le sens où elle nous permet de faire l’état des lieux, de revenir tour à tour sur toutes les difficultés que rencontrent les jeunes filles au quotidien. “Dans l’atelier que nous venons de clore, beaucoup de points ont été soulevées. Les filles ont eu l’opportunité de dialoguer avec l’autorité administrative, de poser des questions sans censure. C’était en présence de toutes les autorités et plan international a eu une bonne idée de nous permettre de célébrer cette journée ici à Kédougou” a indiqué Georges Faye.
“Nous avons choisi Kédougou, ce 20 octobre, pour marquer la célébration de cette journée dont le thème au niveau de plan international tourne autour de “pouvoir égal, maintenant la participation politique des filles dans les instances de décisions”. C’est une thématique importante pour nous parce que nous croyons aux filles, nous croyons au potentiel que détiennent les filles, nous croyons aussi que la société a une part de responsabilité dans cet engagement politique des filles” a expliqué Mbaye Kébé, coordonnateur national de l’engagement des jeunes au niveau de plan international. Il a renchéri : “aujourd’hui il y a des comités de quartiers, le gouvernement scolaire. Il y a des comités mis en place par les différentes autorités. Et ces autorités peuvent s’engager aujourd’hui à accorder au minimum, 40 % de représentativité des jeunes dans les différents comités, dans les différentes instances qu’ils mettront en place. Et ces autorités ont la possibilité d’encourager les filles dans leur engagement politique par le renforcement de capacités des filles pour pouvoir occuper des postes de responsabilité”. Tout au plus “les filles aussi ont un rôle essentiel à jouer et ce rôle c’est d’être conscientes de leur engagement, être conscientes que leur voix compte et qu’elle doit être entendue dans toutes les instances de décision” a-t-il appuyé.
Par ailleurs l’adjoint au gouverneur chargé du développement a informé qu’il y a eu une foule de questions, de préoccupations surtout par rapport au la question de l’électricité du lycée Maciré Ba. ‘Depuis la rentrée on a donné instruction pour que tout soit fait et peut-être que dans les meilleurs délais le lycée soit électrifié. Sur la question de l’engagement des filles, il y a eu des pistes qui ont été suggérées dont celle de l’engagement pour son pays.
L’idée c’est vraiment de prendre ses responsabilités. Sur la problématique de l’hygiène publique dans les établissements, c’est une réalité. On en a débattu et tout sera fait pour que cette problématique soit un vieux souvenir’ a-t-il rassuré.
Pour le tout, dans leur plaidoyer, les filles ont appelé, entre autres, à la valorisation des organisations de filles et de jeunes femmes, leur implication dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques, le renforcement du leadership des filles.