LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI 28 JANVIER 2025
Des Sénégalais aux États-Unis soutiennent Farba Ngom
Après la diaspora sénégalaise en France, c’est au tour des Sénégalais résidant aux États-Unis de manifester leur soutien à Farba Ngom. Ils ont manifesté hier leur inquiétude sur la situation au Sénégal avec l’affaire du député-maire des Agnam, Farba Ngom. Nos compatriotes considèrent ce dossier comme un règlement de comptes politiques. Ils expriment leurs préoccupations sur « la démocratie et l’État de droit qui sont en train de s’affaisser». Ces compatriotes considèrent la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom comme « une commande politique». Ils citent d’ailleurs la dernière sortie d’Ousmane Sonko à Matam rappelant ses menaces à l’encontre du chargé de la mobilisation de l’Alliance pour la République (Apr). Réitérant leur soutien à Farba Ngom, ils promettent de se battre contre le régime.
Un bus de Sénégal Dem Dikk brûlé à Ourossogui
Un minibus de la société Dakar Dem Dikk a été ravagé par les flammes à Ourossogui, dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie dont les circonstances n’ont pas encore été élucidées, a-t-on appris de source sécuritaire. Le bus détruit par un incendie assurait le transport entre Ourossogui et Ndioum. Il desservait aussi les localités situées sur la route nationale numéro 2. Deux autres bus, dont celui assurant le transport entre Matam et Dakar, étaient stationnés sur le lieu de l’incident, a constaté l’Aps. Dans un communiqué, la société de transport public Dakar Dem Dikk a annoncé avoir porté plainte contre X auprès de la Brigade de la gendarmerie de Ourossogui après cet incident.
Sort des enfants mineurs de Didier Badji
Le député est revenu à la charge sur la prise en charge des enfants mineurs de Didier Badji. Après une question en mai 2024, il regrette que cela fasse 7 mois que les choses restent en l'état. Au total, cela fait maintenant 17 mois que l’Etat n’a effectué aucune visite à la famille du défunt gendarme Didier Badji. Pire, dénonce-t-il, l'Etat du Sénégal n’a même pas accordé un soutien social et psychologique à ses enfants qui, entre temps, ont perdu leur mère. Selon lui, un État se doit de montrer de la tendresse, de l'amour, de l'affection, de la sollicitude, de l'empathie aux membres du peuple souverain surtout lorsque ceux-ci vivent des tragédies sans nom comme celle d'être mineur et de perdre son père gendarme dans les conditions que nous connaissons et encore non élucidées, puis de perdre sa mère. « M. le ministre, je peux comprendre - mais jamais accepter - que l'ancien système néocolonial, parasitaire et criminel refuse d'assister la famille de Didier Badji dont je vous avais dit que le salaire n’arrivait pas à sa famille du fait de son statut de disparu. Mais je ne comprends pas pourquoi depuis neuf mois que vous êtes ministre, sept mois que l'Assemblée nationale vous a écrit par mes soins à ce sujet, que les enfants de Didier Badji n'aient toujours ni vu ni senti l'État », a-t-il écrit non sans se demander : « M. le ministre, qu'est-ce qui explique que vous n'ayez rien fait en direction des enfants mineurs de Didier Badji depuis neuf mois ? Allez-vous enfin faire quelque chose ?»
Caravane pour la paix du Conseil national des Imams et Oulémas
Une délégation du Conseil national des imams et Oulémas du Sénégal, conduite par son président, l’Imam Khalifa Ababacar Babou, était hier, à l’Assemblée nationale. Les religieux ont été reçus par le président El Malick Ndiaye à qui ils ont remis un rapport détaillant les activités du Conseil ainsi que les projets en cours. Imam Khalifa Ababacar Babou a souligné l’importance de la mission des imams et oulémas dans la préservation de la paix sociale et de l’harmonie intercommunautaire. Il a présenté le projet phare de la caravane nationale pour la paix, initiative destinée à renforcer la cohésion sociale, promouvoir la tolérance et consolider la paix à travers le pays. El Malick Ndiaye a salué l’engagement des imams et oulémas qu’il a qualifiés de véritables régulateurs sociaux. Il a insisté sur leur rôle central dans la promotion de l’éducation à la paix et à la tolérance au sein des différentes communautés. M. Ndiaye a encouragé ces leaders religieux à intensifier leurs actions de sensibilisation, particulièrement auprès des jeunes, afin de promouvoir des valeurs de solidarité, de respect mutuel et d’unité nationale.
Les étudiants de l’Université Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass
Les étudiants de l’Université Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) ne décolèrent pas contre les autorités. Ils ont entamé hier un mouvement d’humeur de deux jours en suspendant toutes les activités pédagogiques. Les étudiants dénoncent les mauvaises conditions d’apprentissage et le mépris de leurs préoccupations par les autorités. Ils continuent de déplorer le retard de la livraison des nouveaux locaux à Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ils réclament l’ouverture du campus de Fatick ainsi que l’annulation des inscriptions pédagogiques en ligne.