LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 12 JUILLET 2024
Saisie de 365,4 kg de cocaïne d’une valeur de 29,203 milliards
Il n’y a pas de répit des douaniers dans la lutte contre le trafic international de drogue. A ce propos, les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum ont saisi, mercredi 10 juillet 2024, vers 15h, 338 plaquettes de cocaïne d’un poids total de 365,4 kg. Selon un communiqué des Douanes, la saisie a eu lieu lors d’un contrôle au barrage de Koumpentoum. En effet, sur la base de critères et d’indices probants, indique la même source, les agents des Douanes ont arrêté et inspecté un camion semi-remorque en provenance d’un pays limitrophe. Le contrôle a permis de déceler une cachette aménagée sous le plateau de ladite remorque dans laquelle la drogue était soigneusement rangée. La contre-valeur totale de la drogue est estimée à 29 milliards 203 millions de francs CFA. C’est la troisième saisie du genre réalisée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum depuis le début de l’année pour un poids total de 721 kg de cocaïne.
Arrestation de la terreur des femmes de Kafountine
La Gendarmerie a mis hors d’état de nuire celui qui constitue la terreur des femmes de Kafountine. Plusieurs cas d’agressions de femmes ont été notés dans cette commune avec les mêmes procédés. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le meurtre d’Awa Cissé dans la nuit du 28 au 29 juin 2024, devant ses enfants. C’est ainsi que la compagnie de Gendarmerie de Bignona a diligenté une enquête avec l'appui de la Section de Recherches de Ziguinchor. Les investigations ont permis d'identifier et d'interpeller le mis en cause présumé, le 07 juillet 2024 à 17 heures. Il sera présenté aux autorités judiciaires compétentes. La gendarmerie rappelle dans un communiqué que depuis le mois de janvier 2024, les populations de Kafountine ont vécu une série d'agressions nocturnes de femmes dans leurs domiciles. L'agresseur, muni d'une arme blanche, infligeait des blessures à ses victimes et emportait leurs téléphones portables.
Guirassy apure plus de 10 000 dossiers d’enseignants
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a mis les bouchées doubles pour évacuer les dossiers en instance qu’il a hérités du régime de Macky Sall, au grand bonheur des enseignants. Il annonce d’importantes avancées dans l’apurement des instances administratives concernant les enseignants, notamment les décisions de nomination et de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire. Ainsi, rapporte un communiqué reçu à «L’As», pour les années 2020, 2021 et 2023, toutes les décisions de nomination et de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire ont été signées. Ces mesures concernent un total de 2 890 enseignants, renseigne la même source. Pour ce qui est des arrêtés d’admission au CAP et au CEAP, M. Guirassy indique que pour la période allant de 2009 à 2023, tous les arrêtés d’admission au CAP et au CEAP ont été signés. Ils concernent 7 370 enseignants. Quant aux arrêtés de catégorisation des établissements du ministère de l’Éducation nationale, tous ceux qui concernent les années 2023 et 2024 ont été signés, garantissant ainsi une classification appropriée et actualisée des établissements scolaires. Pour Guirassy, ces actions témoignent de l’engagement du gouvernement à garantir des conditions de travail optimales pour les enseignants et à améliorer l’efficacité administrative dans le secteur de l’éducation.
Les syndicalistes reçus par le DG du Port, Waly Diouf Bodian
Le directeur général Waly Diouf Bodian veut un climat social apaisé au Port autonome de Dakar. A ce propos, il a reçu hier le cadre de concertation des secrétaires généraux des 5 syndicats. Il a expliqué aux syndicalistes l’importance des audits qu’il a initiés et qui se sont traduits par l’arrêt des contrats à durée déterminée arrivés à termes. Il a révélé avoir trouvé une situation alarmante du personnel au titre du bilan social qui nécessitait un audit du personnel et des services rattachés du Port autonome de Dakar. Raison pour laquelle, il a suspendu les CDD arrivés à terme le temps que l’audit tire les conclusions. Toutefois, précise-t-il, les CDD figurant dans le protocole d’accord signé entre les 5 syndicats et l’ancienne direction générale ne sont pas concernés. Le directeur général Waly Diouf Bodian a rassuré ainsi les syndicalistes.
Assy Lo, la mère de la victime placée sous mandat de dépôt
Mardi passé, les éléments du commissariat spécial de police de Ndamatou ont été alertés après la découverte du corps sans vie d'un bébé de sexe masculin âgé de onze mois. Lorsqu'ils se sont rendus sur place, les limiers qui y ont retrouvé les sapeurs-pompiers sont tombés sur une scène pour le moins insoutenable. A. Ndiaye, le corps trempé, avec seulement un slip pour tout habit, était recouvert d'un pagne près d'une bassine dans l'arrière-cour. Après avoir recueilli des témoignages au sein même de la famille Ndiaye, les soupçons des policiers portent sur Assy Lo (dix-huit ans), la mère du garçonnet. Ainsi, celle-ci a été entendue au commissariat sur les circonstances de la noyade mortelle de son jeune enfant. Mais les explications fournies aux enquêteurs étaient loin d'être convaincantes, tellement ses différentes versions étaient vides de sens. Tantôt Assy Lo déclarait qu'elle était dans la chambre de sa belle-mère au moment du drame, tantôt elle affirmait qu'elle était en train de vaquer à ses obligations entre la cuisine et la véranda. Devant ces incohérences, les flics n'ont pas eu d'autres choix que de la garder à vue. Déférée hier jeudi au parquet de Diourbel, Assy Lo a finalement été inculpée pour le chef de mise en danger de la vie d'autrui et envoyée à la maison d'arrêt et de correction (Mac) de Diourbel en attendant son procès devant le tribunal des flagrants délits de cette juridiction.
Le casse-tête des Sénégalais d’Espagne
Les Sénégalais d’Espagne sont confrontés à un problème de renouvellement et l'obtention de passeports. Cette situation, qui affecte des milliers de compatriotes, est devenue un véritable casse-tête administratif, provoquant frustration et exaspération au sein de la communauté, rapporte notre compatriote Momar Dieng Diop dans un texte. Le principal souci réside dans les longues attentes et les délais interminables pour obtenir ou renouveler un passeport. Nombreux sont ceux qui se plaignent de devoir attendre des mois avant de recevoir leurs documents. Cette lenteur administrative a des conséquences graves, notamment pour ceux qui ont besoin de renouveler leur carte de séjour ou de voyager pour des raisons administratives, professionnelles, familiales ou médicales. Le consulat est souvent débordé et manque de ressources matérielles suffisantes pour répondre efficacement à la demande sans cesse croissante, notamment en ce qui concerne la disponibilité des talons. De plus, l'obtention de rendez-vous reste difficile, ce qui complique davantage la situation, malgré les efforts déployés par l'autorité consulaire et ses collaborateurs pour trouver des solutions alternatives urgentes par rapport aux rendez-vous lointains. Pour pallier ces difficultés, certains Sénégalais se voient contraints de retourner au Sénégal, avec tout ce que cela implique comme coût et temps. Cette solution, bien que parfois inévitable, n’est pas accessible à tous, notamment aux petites bourses. L'impact de cette situation sur la vie quotidienne des Sénégalais résidant en Espagne est considérable. En plus des obstacles administratifs qu'ils rencontrent, cette situation génère un stress significatif, affectant tant leur stabilité professionnelle que personnelle. D'un côté, de nombreuses personnes perdent des opportunités en raison de la difficulté à obtenir les documents nécessaires à temps. Car sans passeport, il devient impossible d’accomplir certaines formalités administratives. Devant cette situation qui émeut, la communauté sénégalaise d’Espagne appelle à une intervention urgente des autorités sénégalaises. Plusieurs solutions sont souvent suggérées pour pallier ces insuffisances. D'abord, doter le consulat de moyens suffisants lui permettrait de mieux gérer le volume de demandes et de réduire les délais d'attente pour les rendezvous. Ensuite, l'augmentation de la durée de validité des passeports de 5 à 10 ans, une vieille promesse qui tarde à se concrétiser. Cette mesure, si elle était mise en œuvre, pourrait considérablement alléger la pression sur les services consulaires. En effet, avec un passeport à la validité plus longue, les Sénégalais auraient moins besoin de renouveler leurs documents fréquemment, réduisant ainsi le nombre de demandes traitées par le consulat. Malheureusement, malgré les promesses répétées, cette réforme essentielle reste encore en suspens. En outre, la mise en place de services décentralisés constituerait une solution efficace. Le déploiement d'équipes consulaires mobiles, comme cela se faisait, pour sillonner toute l'Espagne, pourrait résoudre une grande partie du problème des passeports. Cela faciliterait l'accès aux services consulaires pour tous et contribuerait à désengorger le consulat principal qui a dépassé sa capacité d'accueil. Enfin, il serait bénéfique d'améliorer la communication entre le consulat et les ressortissants sénégalais en Espagne. Des canaux de communication plus clairs et plus accessibles aideraient les citoyens à mieux comprendre les procédures, à obtenir des informations à jour et à se sentir soutenus par leurs représentants. Par ailleurs, l'instauration des rendez-vous s'est révélée être plus une source de problèmes qu'une solution. Revenir à des méthodes plus traditionnelles s'avère nécessaire pour répondre aux besoins de la communauté. En définitive, la situation actuelle nécessite une réponse rapide et efficace de la part des autorités sénégalaises, pour alléger les difficultés rencontrées par leurs citoyens à l'étranger et leur permettre de mener une vie plus stable et sereine.
Exploitation de l’huile de palme
La Direction de la Recherche et de l’Innovation du ministère de l’Enseignement Supérieur s’intéresse à l’exploitation de l’huile de palme en Casamance. A cet effet, elle a équipé les maraîchères du GIE Thionk Essyl Gnaganane Kafanta. Une presse à huile leur a été offerte par la Direction pour alléger leur travail et améliorer la production de l’huile de palme. Dr Lucie Awa Thione, chargée du projet Palmier à huile au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, a souligné que l’objectif de cette visite est de former les femmes à l’utilisation de la presse à huile dont le prototype a été fabriqué à l’EPT de Thiès. Elle promet leur accompagnement pour faciliter l’arrosage des palmiers et l’arrosage du périmètre maraîcher à travers l’installation du système de goutte à goutte et des plaques solaires pour la réduction de la facture d’électricité. La présidente du Gie Thionk Essyl Gnaganane Kafanta, Safietou Sambou a soutenu que le jardin a été créé en 1977 et 77 femmes y travaillaient, mais c'est en 1981 que les premiers palmiers ont été plantés. Elles disposent aujourd’hui de 251 palmiers.