L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI
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KEEMTAAN GI - ADIEU FARNIENTE !
Il leur faudra se faire violence et se résoudre à admettre la dure réalité. A savoir qu’ils sont aujourd’hui dirigés par ceux qu’ils traitaient avec dédain d’aventuriers dépourvus d’expérience. La réalité est là et peut paraitre dure et implacable pour des gens qui n’existent que par la politique ou qui ne voient leur vie ou avenir que sous les ors du pouvoir. A force de s’enrichir, de s’empiffrer, de se la couler douce, de faire la dolce vita, ils ont oublié ce que s’opposer veut dire. La perspective de devoir souffrir pendant au moins cinq ans — vraisemblablement beaucoup plus!— les rend fous. Cependant pour espérer revenir aux affaires un jour lointain, il leur faudra plus que ce qu’ils offrent à voir depuis deux semaines et se détacher des stéréotypes malvenus. S’opposer, c’est savoir donner des coups. Cela, tout le monde en convient. Mais c’est également savoir convaincre le peuple à travers un programme alléchant. Plutôt que ça, qui suppose d’avoir des idées, les vaincus du 24 mars sont dans des réactions épidermiques ou des considérations subjectives depuis que des sanctions contre les détourneurs sont agitées. Il leur faudra encore plus de tonus et faire parler leurs cadres—s’ils en disposent encore — et non combattre leurs tombeurs par procuration à travers des hommes (et des femmes ! ) dont tout le monde sait qu’ils s’agitent pour des raisons bassement matérielles. Quand on vous ôte subitement de la bouche ce qui vous faisait vivre, il y a de quoi effectivement devenir dingue. Un habitué des combats de rues et dirigeant du championnat populaire s’est encore fait remarquer par sa rhétorique guerrière et habituelle qui cache mal une peur dissimulée. Il nous avait servi le même discours lors de la perte du pouvoir de Père Wade avant de venir se mettre à genoux et cirer les bottes de celui à qui il promettait la géhenne tout en étant le plus grand cumulard. Ministre, maire et éternellement dans les instances du football qu’il ne lâchera jamais puisque c’est une source de jouissance financière pour lui. En fait, il n’est jamais repu. Et c’est lui qui semble diriger une fausse rébellion. D’autres occupent des médias pour se donner bonne conscience tout en sachant qu’ils sont les seuls à croire ce qu’ils débitent. Contre tous ces gens, il est temps de sévir pour leur ôter tout pouvoir de nuisance. Le faire sans faiblesse coupable et sans cruauté inutile. Surtout que celui qui semble diriger la vraie rébellion est au service d’un autre Etat qui est loin d’être un ami sincère de la République.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE GENERAL TIANI S’EN PREND A MACKY
Le chef de l’Etat nigérien, le général Abdourahmane Tiani, s’en est encore pris aux dirigeants « zélés » de la Cedeao qui voulaient faire la guerre à son pays. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision du Niger, il a encore brocardé les présidents du Bénin, Patrice Talon, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, et du Nigéria, Bola Tinubu. Le général Tiani, arrivé au pouvoir le 26 août 2023, n’a pas non plus raté le président Macky Sall. « Ce n’est pas à travers le Niger que les gens vont assouvir leur destin politique. Macky Sall voulait un troisième mandat. Le peuple sénégalais avait montré une fois de plus sa maturité politique pour dire qu’il n’y aura pas un troisième mandat. Nous n’avons pas la mémoire courte. Même si nous ne sommes pas au Sénégal, nous suivons l’évolution. Face à l’évidence, Macky Sall a abandonné cette velléité de s’octroyer un troisième mandat » a soutenu le général Tiani. «Macky Sall avait entretemps adouci ses positions quand les perspectives pouvant aboutir au 3ème mandat se sont évanouies à travers la mobilisation du peuple sénégalais. Rassurez-vous que les pays des Etats du Sahel savent ce que sont leurs priorités qui sont le bien de leurs peuples sans calculs, ni velléités quelconques d’abuser ou de profiter de l’adhésion des peuples » a conclu le président nigérien.
CENTRE-VILLE UN POLICIER HEURTE MORTELLEMENT
B. Djiba, un policier, a été mortellement fauché hier matin alors qu’il marchait tranquillement pour rejoindre son poste. L’incident s’est déroulé au centre-ville non loin du Rond-Point Dupont et Demba selon des sources de Seneweb. Le policier a subi une forte hémorragie sur place. Evacué à l’hôpital Principal, B. Djiba, issu de la 46e promotion de l’Ecole nationale de Police, a finalement succombé à ses blessures. Le chauffeur du véhicule incriminé a été arrêté par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Il a été placé en position de garde à vue pour homicide involontaire.
AIBD LE DESARROI DES PASSAGERS D’AUTRES VOLS
Les passagers qui devaient voyager par avion dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 09 mai ont galéré. En effet, tous les vols qu’ils devaient prendre ont été fortement perturbés suite à l’incident impliquant un aéronef de la compagnie TransAir qui devait convoyer des passagers pour le compte d’Air Sénégal sur Bamako. Suite à la sortie de piste de cet appareil, les autorités de l’AIBD ont tout simplement fermé l’aéroport. Les passagers d’Air France sont restés près de 5h dans l’avion de la compagnie française qui n’a pu décoller finalement que vers 7 h du matin. Quant aux passagers de Royal Air Maroc et d’Air Sénégal à destination de New York, ils ont été finalement bloqués en salle d’embarquement jusqu’au jeudi soir.
PHOSPHATE DE MATAM : BIRAM SOULEYE DIOP VEUT UNE NOUVELLE LISTE DES IMPACTES
Selon certaines indiscrétions, Biram Soulèye Diop est le premier ministre à descendre sur le site d’exploitation du phosphate à Ndendory. Une première qu’il a bien négociée en demandant aux autorités administratives de travailler sur une reprise de la liste des impactés afin d’avancer sur le dossier. Dans la région de Matam, il a visité le site d’exploitation et d’extension du phosphate dans les communes de Ndendory, Hamady Hounaré et Orkadiéré. Accompagné de plusieurs autorités administratives, locales et politiques, le ministre Diop a présidé une réunion entre les différentes parties (la direction de la SOMIVA, d’une part, les représentants des communes impactées de l’autre) sur la question des indemnisations. A la fin de cette réunion, il a d’abord voulu mettre tout le monde d’accord sur l’impossibilité d’avoir un nombre aussi élevé d’impactés, c’est à dire disposant de champs sur le nouveau site où la société minière compte étendre ses activités d’exploitation. « Il nous faut reprendre toute la liste des impactés à indemniser. Il est impossible d’avoir 1800 personnes sur la liste des propriétaires de champs » devant être dédommagés. Il faut donc une nouvelle liste avec des adresses et contacts très précis et exacts, a indiqué le ministre qui était accompagné de la Présidente de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’ancienne ministre Oulimata Sarr. Histoire de montrer qu’il n’est pas dupe, le ministre Biram Soulèye Diop a demandé à toute personne ne disposant pas de terres sur le site de ne pas s’inscrire sur la liste afin de ne pas compliquer la procédure. Car, pour lui, si on divise le nombre d’impactés inscrits par la superficie en question, qui est de 193 hectares, cela voudrait dire que chaque impacté ne disposait que de 1000 mètres carrés!
PHOSPHATE DE MATAM : BIRAM SOULEYE DIOP VEUT UNE NOUVELLE LISTE DES IMPACTES (BIS)
S’adressant à la SOMIVA, dont le Directeur général, Ibrahima Sarr, était présent, il a demandé aux responsables d’évaluer les pertes commerciales afin que cela soit discuté suite à l’arrêt des travaux d’exploitation depuis presque un an. Sur une autre question, Biram Soulèye Diop n’a pas manqué de demander aux responsables de la SOMIVA de mettre sur la table les preuves des réalisations faites pour les populations au titre de la Responsabilité sociétale d’entreprise, mais aussi, dans le cadre du contenu local, avec les fournisseurs locaux et étrangers. Prenant la parole, le DG de la SOMIVA, qui n’est autre que l’ancien ministre du Budget, Ibrahima Sarr, a défendu son entreprise disant qu’elle peut encore faire mieux dans le cadre de la RSE. Pour lui, il faut que toutes les parties concernées puissent discuter pour trouver un terrain d’entente concernant la question des indemnisations. Il a rappelé que la SOMIVA a proposé la somme de 99 millions de francs CFA, jugée insuffisante. En attendant qu’un accord soit trouvé, les travaux au niveau de la mine sont à l’arrêt sur instruction du gouverneur de la région.
SANTE UN CAS DE LA FIEVRE DE CRIMEE-CONGO DETECTE A MATAM
Après Dakar et Kaolack, où trois cas de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont été détectés, un quatrième vient d’être découvert dans la région de Matam, selon l’APS qui donne l’information. D’après le médecin-chef du district de Matam, la personne atteinte de cette maladie habite dans le village de Bokidiawé, à plus de 50 km de Matam. Une visite sur les lieux, effectuée par une délégation dirigée par le MCD, Dr Aliou Mbacké a permis d’échanger avec la patiente, de sensibiliser sa famille mais aussi de faire des prélèvements sur les animaux domestiques trouvés dans la maison.
COOPERATION MILITAIRE LES ETATSUNIS DOTENT L’ARMEE DE 30 VEHICULES
Dans le cadre du programme américain Global Peacekeeping Operations initiative (GPOI 10), l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique à Dakar a remis un don de 30 véhicules aux forces armées nationales. La cérémonie a été présidée par le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’État-major général des Armées. Elle s’est tenue à Thiès, au Centre d’entrainement tactique Capitaine Mbaye Diagne (CETCMD), premier centre d’entrainement au maintien de la paix dans notre pays. Par ce geste, l’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar espère que ces véhicules aideront les centres d’entrainement au maintien de la paix. Ce qui leur permettra de continuer à dispenser une formation professionnelle de grande qualité aux contingents. Michaël Raynor a magnifié le fait que notre pays ait toujours soutenu les missions de maintien de la paix des Nations unies et de la région depuis 1960 lorsque le Sénégal a envoyé pour la première fois 300 soldats au Congo. «Dans les années qui ont suivi, le Sénégal a déployé des milliers de soldats aux quatre coins du monde, et il est resté fidèle à son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde », a souligné l’ambassadeur américain qui a salué les services et les sacrifices consentis par nos forces armées depuis plus de 60 ans