LES FEMMES NE SONT PAS BIEN REPRÉSENTÉES DANS LE GOUVERNEMENT
‘’Nous sommes représentées à hauteur de 11% et il est temps que les femmes s’engagent dans ce plaidoyer très fort pour que cette parité soit étendue dans les pouvoirs de décision’’. Le plaidoyer de Ndèye Saly Diop
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Femme, le ministre de la Femme Ndèye Saly Dieng a organisé un panel qui a pour thème : «Leadership des femmes, l’autonomisation économique, la participation des femmes et la position des femmes dans le Pse 2». Et pour Ndèye Saly Diop Dieng, si les femmes sont autonomes financièrement, tous ces fléaux vont disparaître.
Pour célébrer le 08 mars dédié à la femme, le ministère de Tutelle a organisé hier un panel consacré au bilan des droits des femmes. «Nous pensons que la réflexion et la vision, l’engagement et le plaidoyer des femmes ont beau- coup apporté sur l’autonomisation de façon générale de la femme sénégalaise. Le Sénégal a eu de très grandes avancées sur le droit de la femme», affirme le ministre de la Femme qui reconnaît, cependant qu’il reste encore des défis à relever.
«Avec les élections locales, le leadership de la femme doit être renforcée. Nous avons constaté que dans le gouvernement, il n’y a pas beaucoup de femmes. Nous sommes représentées à hauteur de 11% et il est temps que les femmes s’engagent dans ce plaidoyer très fort pour que cette parité soit étendue dans les pouvoirs de décision et aussi dans les instances locales», affirme-t-elle.
A l’en croire, dans la phase 2 du Pse, la contribution attendue des pouvoirs publics et de l’Etat par rapport à l’autonomisation de la femme est l’accompagnement de façon efficace et de façon efficiente pour sortir de ce type de financement notamment les petits financements.
«Nous voulons aller vers les grands projets pour les femmes dans l’industrialisation et surtout dans le domaine de l’agriculture où les femmes sont présentes. Les femmes ne peuvent pas s’en sortir toutes seules. Il leur faut l’appui des hommes, des institutions, des partenaires au développement pour l’autonomisation économique. «Si les femmes sont autonomes économiquement, tout ces fléaux qui gênent leur évolution vont partir de façon naturelle», soutient Ndèye Saly Diop Dieng.
A l’en croire, le président de la République a souligné une fois que les mariages précoces, les viols et les violences qui freinent l’évolution des femmes sont liés à la pauvreté et au sous-développement. «Avec l’émergence, nous menons le plaidoyer pour être au cœur du développement et avoir le pouvoir qu’il faut afin d’influencer sur le devenir de notre pays», indique le ministre de la Femme.