LA SOCIETE CIVILE GRINCE LES DENTS CONTRE SONKO
La société civile ne compte laisser sous silence la déclaration de l’opposant Ousmane Sonko qui les accusent d’être à la solde de Macky Sall.
La société civile ne compte laisser sous silence la déclaration de l’opposant Ousmane Sonko qui les accusent d’être à la solde de Macky Sall. Dans un communiqué, mercredi 18 mai, le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Elections (COSCE) a soutenu que ces accusations « graves, infondées, disproportionnées sont inacceptables voir inexcusables d’autant plus qu’elles viennent d’un acteur politique de premier plan ».
Alioune Tine et compagnie rappellent à Ousmane Sonko que la société civile est à « équidistance de toutes les parties prenantes et ne peut être ni instrumentalisée ni discréditée auprès de l’opinion publique. »
Le COSCE fait savoir à Sonko que « l’indépendance de la société civile n’est point négociable ». « Nous ne ménageons aucun effort et ne souffrons d’aucun complexe pour défendre les principes de
la république et de l’Etat de droit. Notre posture de société civile responsable, nous a toujours permis de trouver les solutions les plus inclusives pour une participation démocratique de tous les acteurs politiques. »
Le COSCE poursuit » Qu’ils soient de l’opposition comme du pouvoir avec comme objectif principal expression du suffrage universel garant de la cohésion sociale. Nous ne pouvons, sous aucun prétexte, être sous l’emprise d’aucun groupe de lobbying et de pression au risque de violer les valeurs intrinsèques et l’éthique qui sont à la base de nos statuts et règlements intérieurs. Ayant un statut d’observateur, nous avons l’obligation, sous réserve de la loi, de donner notre point de vue, avec la rigueur et l’objectivité nécessaires, sur tout le processus électoral et ce, sans aucun parti pris histoire récente des élections locales, et même des Législatives en cours, a fini par prouver que la société civile a toujours ouvré pour préserver les acquis démocratiques dans une démarche consensuelle malgré le constat évident de manquements observes dans le dépôt des listes de certains acteurs politiques », lit-on dans le document.
En conséquence, la société civile condamne « fermement les propos » de Mr Ousmane Sonko et appelle les acteurs politiques au « calme et à la sérénité. »