LA FIN DES POLITICIENS
Le politicien se lève tard le matin car il a besoin de la pénombre pour exercer ses activités maléfiques que seule la nuit peut couvrir.
Le politicien se lève tard le matin car il a besoin de la pénombre pour exercer ses activités maléfiques que seule la nuit peut couvrir. Le politicien n’a pas besoin d’avoir un métier qui l’encombre, il se suffit de trois compétences qui lui ouvrent les portes d’un univers merveilleusement satanique : la ruse, la méchanceté et la cupidité. Le politicien drapé de sa parole qui est son arme fatale, qu’il adapte aux circonstances, construit des châteaux de cartes à longueur de discours, de parcours et de rencontres. Connait-il la recevabilité ? Sûrement que non ! Il use des promesses pour un lendemain toujours renouvelé. Il réussit toujours à reporter la réalisation de ses promesses au jour suivant face à des âmes innocentes, sans espoir de lendemain, qui veulent croire au nouveau messie qui les téléporte au pays des merveilles.
Le politicien est un magicien doublé d’un imposteur
Il a la capacité de tromper les êtres les plus intelligents. N’entend-on pas les cadres, les intellectuels dire à leurs collègues de se retirer de la politique pour se consacrer exclusivement à leur métier d’ingénieur, d’enseignant, d’universitaire, de médecin, d’entrepreneur, d’écrivain, de vétérinaire, de géologue, d’artiste, de journaliste, etc. ? Les politiciens les horripilent tellement qu’ils perdent de vue que la politique n’est rien d’autre que l’art de bâtir la cité. Nous sommes nombreux à confondre l’espace politique avec la mare aux crabes très sale des politiciens. Nous recommandons à celles et à ceux que nous aimons de s’éloigner radicalement de la politique confondant la politique avec la politique politicienne, l’espace d’évolution des politiciens. Qui peut mieux construire la cité que la personne qui a un métier, à qui la pratique de son métier, le service à la communauté, ont donné une vision du futur de sa société ? Ces personnes, souvent effacées, drapées d’humilité, parlant vrai, n’enflamment pas les foules, n’échauffent pas les émotions, ne réveillent pas les instincts animaux qui sommeillent en nous !
Les politiciens sans foi, ni loi, écrasent tout sur leur passage grâce aux mots assassins, aux contrevérités, à l’argent facile, aux sorts jetés par des charlatans grassement payés, aux laudateurs à la langue venimeuse qui salissent tous ceux qui constituent un obstacle, etc. Les politiciens sont les pauvres d’hier qui, miraculeusement, s’enrichissent subitement le lendemain. Ils acquièrent les grands et beaux immeubles dans les quartiers huppés, les voitures rutilantes dont le coût frôle la centaine de millions, les comptes bancaires remplis de centaines de millions, les appartements à Paris, à New York, à Dubaï, les belles femmes dans les hôtels prestigieux étrangers, les unes achetées dans les journaux les plus en vue, etc.
Le politicien est au paradis du présent
Tout ce que nos marabouts nous font rêver, en promouvant les prières et la dévotion, le politicien l’obtient immédiatement sans aucun effort éthique ou moral. Il est le modèle de la réussite facile, sans effort, qui gangrène notre société, la pourrit et l’empêche de se redresser dans l’effort et la dignité. Malencontreusement ce monde surréaliste des politiciens nous impose sa loi tellement subtile que notre peuple succombe à tant de fourberie enveloppée de cadeaux dérisoires, de promesses jamais satisfaites et de désespoirs sans solutions. La fin des politiciens sera le début de l’espoir réel de transformation positive de notre société et le début de la conquête de toutes les souverainetés sans lesquelles le bien-être des populations est inaccessible.
Puisse 2024 siffler la fin des politiciens et l’émergence des hommes et des femmes politiques.