QUE LE PRESIDENT MACKY SALL NOUS PRENNE POUR DES DEMEURES…
Obnubilé jusqu’au stress par les événements du mois de mars 2021 et juin 2023, notre presi peine à réaliser et à accepter la débandade de ses amis politiques donc sa défaite.
Que le président Macky nous prenne pour des demeurés c’est son problème. Mais qu’il nous prenne pour des idiots, Il se trompe lourdement, car toute sa stratégie de vengeance est cousue de fil blanc. Obnubilé jusqu’au stress par les événements du mois de mars 2021 et juin 2023, notre presi peine à réaliser et à accepter la débandade de ses amis politiques donc sa défaite. Malgré les consignes de notre khalif général Serigne Mountakha qui l’a sauvé d’un naufrage certain, M.le président comme aigri et très affecté, ne pense qu’à sa revanche. Il ne digère plus le fait de continuer de ruminer son échec avec ses moyens colossaux. En effet, après avoir équipé l’armée et la police, il croyait investir pour faire peur afin de mieux assouvir son propre peuple comme dans les anciennes dictatures.
Cette nouvelle loi qui assimile manifestants et terroristes, est d’une nullité effarante. Que les administrateurs judiciaires ne comprennent pas le sens des mots et leur implication socio-économique est un signe d’un affaissement dramatique de cette gouvernance. L’heure est grave ! Cette agression contre le PASTEF et son leader Ousmane Sonko nous interpelle tous. Le combat pour préserver ce pays dépasse les supposés détournements révélés par les organes de contrôle, mais comprend cette démocratie qu’ils sont entrain de dépecer.
Nous devons nous battre pour préserver nos acquis démocratiques face à des personnes qui ne sont mues que par leurs intérêts de groupes. Le combat sera forcément épique contre les gens du système. Marabouts, griots et hauts fonctionnaires, s’agrippent à des avantages financiers qui frisent la corruption et qu’ils défendront à tout prix « tok mouy dokh «. Mais la jeunesse consciente ou conscientisée est prête à mettre fin à cette bamboula au prix de leur vie pour espérer un avenir meilleur chez eux et non au-delà des frontières. Seule, la lutte libère.
Pr Meïssa Babou/UCAD