LE PLAIDOYER DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE FOOTBALL
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a plaidé mercredi au Dakar Arena, pour "une part" dans le "programme "Xëyu ndaw ñi" qui "permettrait aux sportifs d’en vivre."
iGFM (Dakar) Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a plaidé mercredi au Dakar Arena, pour "une part" dans le "programme "Xëyu ndaw ñi" qui "permettrait aux sportifs d’en vivre."
"J’ai la chance d’avoir été président de club de football, président de club de basket pendant 8 ans et président de Fédération (depuis 2012). Nous avons, à travers le sport, la possiblité de créer énormement d’emplois. Comment se fait-il qu’on ait le programme Xëyu ndaw ñi'' sans avoir une part pour permettre aux sportifs d’en vivre", a-t-il plaidé, mercredi au Dakar Arena, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la première édition du Dakar Sport Summit organisée par Prim's. "Le football mobilise 3000 emplois", a expliqué Me Senghor lors de son exposé. "Peut-être les moyens ne sont pas importants : salaire de 200 à 600 mille FCfa, mais c’est une bouffée d’oxygène pour les familles", a-t-il indiqué.
Présent dans la salle du Dakar Arena en compagnie du représentant du CNOSS, Ibrahima Wade, celui du ministère des Sports Paul Dionne, de l'ancien Premier Ministre, Abdoul Mbaye et d'autres personnalités, Augustin Senghor s'est néanmoins réjoui de prendre part à cet événement qui va se dérouler sur deux jours. "C'est un plaisir pour de venir parler de cette thématique importante et à féliciter les structures comme Prim’s. Elle est composée de jeunes sénégalais qui ont fait le pari d’investir dans le développement de l’économie du sport et d’initier cette nouvelle tendance. Car il y avait peu de séminaires, rencontres d’échanges. Nous, dirigeants et acteurs, en redemandons. Nous demandons aux autres de suivre le chemin que vous avez tracé", a soutenu le patron du sport sénégalais, qui a par ailleurs salué l’organisation des JOJ (jeux olympiques de la jeunesse), une première en Afrique. "Cela montre la force et la puissance de l’événementiel dans le sport. Cela permet de résorber un gap en infrastructure et en organisation", a conclu Me Senghor.
A noter que le thème de cet exposé est l'entrepreneuriat sportif comme moteur de développement économique en Afrique.