VERS LA CRÉATION DE 45 ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES ADOSSÉES À DES CENTRES DE FORMATION
Il s’agit précisément de zones d’agriculture, de fabrication et de stockage de produits, dans lesquelles seront construits des centres de formation, dans 45 départements du pays, a précisé M. Diop.
Le gouvernement sénégalais ambitionne de créer des ‘’zones économiques spéciales’’ adossées à des centres de formation dans 45 départements du pays, a annoncé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, jeudi, à Diamniadio (ouest).
Il s’agit précisément de zones d’agriculture, de fabrication et de stockage de produits, dans lesquelles seront construits des centres de formation, dans 45 départements du pays, a précisé M. Diop.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la 11e édition du Salon international pour l’alimentation.
Cet événement se tient en même temps que le 11e Salon international de l’emballage et le quatrième Salon international de beauté cosmétique et de l’hygiène.
Ces rencontres sont organisées au centre des expositions de Diamniadio et se poursuivront jusqu’à samedi.
Elles coïncident avec la deuxième édition du Salon international des machines, équipements et technologies agricoles.
Près de 200 exposants participent à ces salons, selon les organisateurs.
Serigne Guèye Diop a félicité les promoteurs de ces salons pour leur “travail de qualité”, en ce qui concerne le choix des exposants.
“Les entreprises que j’ai visitées et les hommes d’affaires que j’ai rencontrés, qui sont venus de la Turquie, du Maroc et d’autres pays, ont été à la hauteur des salons. Je suis surtout heureux de leurs innovations. Les organisateurs ont été très innovants […] Nous sommes impressionnés”, a lancé M. Diop.
Le Sénégal va accueillir “de plus en plus de salons, parce que nous voulons vendre la destination ‘Investir au Sénégal’”, a assuré le ministre de l’Industrie et du Commerce.
“Nous voulons aussi développer le label ‘Made in Sénégal’ et, surtout, faire en sorte que les entreprises du Sénégal, de la région, du Maroc, de toute l’Afrique, et de la Turquie puissent travailler ensemble pour développer des modèles de collaboration, qui permettront de créer des usines un peu partout dans le pays”, a-t-il promis.