GAYET/HOLLANDE: LE PRÉSIDENT EST "MAL PROTÉGÉ", SELON L'AUTEUR DES PHOTOS
PARIS, 13 jan 2014 (AFP) - Le paparazzi Sébastien Valiela, auteur des photos qui ont révélé la relation du président François Hollande et de l'actrice Julie Gayet, a estimé lundi que le président était "mal protégé" lors de ces rendez-vous, car il n'y avait "quasiment pas de sécurité".
"Il n'y avait quasiment pas de sécurité" autour de l'appartement, situé dans le VIIIe arrondissement, tout près de l'Elysée, où le président et l'actrice se rencontraient, a déclaré sur RTL le photographe, qui avait déjà été l'auteur en 1994 des photos de la fille de François Mitterrand Mazarine Pingeot, publiées par l'hebdomadaire Paris-Match.
"Je pense que le président est mal protégé, qu'il y a un problème de sécurité et que pour pouvoir se rendre à des rendez-vous avec Julie Gayet, il prend des risques", a-t-il insisté.
Le photographe a ajouté qu'il aurait pu "sans aucun problème" attenter à la vie de François Hollande car, "tous les soirs, on était là sans aucune sécurité, même à l'extérieur". "Le président a sous mes yeux fait le tour du pâté de maison" pour "s'engouffrer dans un parking, sur un scooter, le casque pas attaché et avec aucun véhicule derrière", a-t-il dit.
Par ailleurs, "absolument personne" ne protégeait le président quand il était dans l'appartement, a-t-il poursuivi. "A partir du moment où il était dans l'appartement, la sécurité partait", a-t-il indiqué.
Le photographe dit par ailleurs avoir été "surpris" de ce manque de sécurité, estimant "qu'un dispositif autour d'un président normalement, c'est plus important que ça".
"J'ai travaillé à peu près sur tous les derniers présidents. Notamment par exemple pour la photo de Mazarine, on était obligés de se placer à peu près à 300 mètres. Il y avait une quinzaine de gardes du corps, c'était très surveillé, on était loin, on avait un très gros objectif. Là, on était à proximité", a-t-il expliqué. "On n'était pas extrêmement cachés, on n'a pas mis en place quelque chose de très compliqué."
Sébastien Valiela a précisé par ailleurs que ces photos étaient "une commande du magazine Closer". "On s'y est mis après Noël, le 26", a-t-il ajouté, précisant qu'il avait auparavant commencé à "creuser" le sujet à partir du mois de mars.
"Il y avait beaucoup de monde sur le coup. Cette histoire serait automatiquement sortie", a-t-il encore estimé.
Interrogé sur le montant des photos, il s'est contenté de dire: "Vous seriez déçus de connaître le prix." "C'est une histoire franco-française. A partir du moment où c'est une commande, on ne peut pas demander la même chose que si on faisait monter les enchères entre plusieurs journaux. Que ce soit Mazarine ou ça, c'est sans doute les histoires que j'ai vendues le moins cher", a-t-il ajouté.