VIDEOUN SÉNÉGALAIS TUE SES DEUX ENFANTS À NICE ET TENTE DE SE SUICIDER
AFFECTÉ PAR UNE VIOLENTE DISPUTE QU’IL A EUE AVEC SON ÉPOUSE
D’origine sénégalaise, accusé d’avoir tué ses deux enfants mineurs, Pape Arona est dans de beaux draps. Sauvé d’une tentative de suicide, après qu’il s’est coupé les veines, il devra répondre de son acte devant la justice française.
Pape Mansour et Mahomet Doudou, deux enfants qui seraient âgés de 2 et 5 ans ont été retrouvés morts, dans l’après-midi du jeudi dernier à Nice, près de leur père, Pape Arona, Sénégalais d’origine, blessé par arme blanche. Selon le site nicematin qui donne l’information, les corps des deux jeunes victimes ont été retrouvés dans un appartement de Nice, situé à la rue Rouget de l'Isle, un quartier populaire niçois proche du centre, après que les enquêteurs ont été alertés vers 18h 45.
Sur place, après avoir ouvert une enquête, révèle la même source, la police qui, au départ, s’est voulue prudente sur «les circonstances des faits», a confirmé que «l'homme de 55 ans aurait tué ses deux fils avant de tenter de se donner la mort en s'ouvrant les veines. Le pronostic vital du mis en cause était encore engagé vendredi dernier.
Et il n'était pas en état d'être interrogé par les enquêteurs de la brigade des mineurs de la sûreté départementale, indique la même source qui, en attendant, l’autopsie prévue cette semaine, renseigne que «les enfants auraient été étouffés ou étranglés. Une violente dispute aurait éclaté mercredi entre les parents et la mère serait partie du domicile conjugal».
Nos confrères soulignent que c’est de retour, le lendemain (jeudi) accompagnée d'un proche, que Sekhana, 34 ans, femme du mis en cause et mère des deux victimes, «aurait alors aperçu par les fenêtres les corps inanimés de ses enfants».
Celle-là, dans un état de choc épouvantable, n'a pas été encore entendue non plus. Seul le fils aîné issu d'un premier lit du père de famille (Pape Arona), a pu livrer son témoignage dans la nuit suivant les faits. De son récit, il apparaît qu’il était avec Sekhana lorsque celle-là a hurlé d'effroi en découvrant ses deux enfants inanimés à travers les fenêtres de son appartement situé au rez-de-chaussée.
Conservant son sang-froid, il s'est précipité dans le logement afin de porter secours à ses demi-frères et a tenté un massage cardiaque sur le trottoir aidé de témoins. Mais il était hélas déjà trop tard, Pape Mansour et Mahomet Doudou étaient déjà décédés depuis un moment, a-t-il confié dans sa déposition.
Nos confrères qui décrivent la scène du crime de poursuivre : «À l'intérieur de l'immeuble cossu dont l'entrée en marbre n'indique pas qu'il abrite des logements sociaux, un seul indice rappelle la tragédie :les scellés apposés sur la porte de l'appartement de la famille avec la terrible mention ‘’homicide volontaire’’».
Un voisin interrogé par nos confrères, parle d'une «famille très discrète. Jamais de bruit, lui était très poli, et elle ne sortait que très peu. Mercredi, des policiers sont venus, ils étaient trois ou quatre, ils ont parlé dans le couloir de violences conjugales, j'ai été très surpris car je n'ai jamais rien entendu».
Une autopsie sera pratiquée, la semaine prochaine, afin de déterminer les causes de leur mort. Une seule certitude, ils n'ont pas été tués à l'aide d'une arme blanche ou d'une arme à feu.