UN INSTRUMENT JURIDIQUE, COMPATIBLE AVEC LES RÈGLES DU COMMERCE MONDIAL
ACCORDS DE PARTENARIAT ECONOMIQUE
Le ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation, de la promotion des produits locaux et des Pme, Alioune Sarr a présidé, avant-hier, une rencontre d’information et d’imprégnation sur le contenu des Accords de partenariat économique (Ape) entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest. Ces accords ont pour caractéristique essentielle la mise en place d’instruments juridiques plus compatibles avec les règles de l’organisation mondiale du commerce
Les parlementaires sénégalais s’imprègnent de la réalité des Accords de partenariat économique entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest. La 45e conférence des chefs de l’Etat des pays membres de la Cedeao a approuvé à Accra, au Ghana, le 10 juillet 2014, un accord de partenariat entre l’organisation sous régionale et l’Union européenne.
Ainsi, les accords, appuyant le processus d’intégration économique, permettront de supprimer de manière progressive les entraves aux échanges. Mais aussi, renforcer la coopération dans tous les domaines, en rapport avec le commerce. «Les Ape, un instrument de développement tient compte des contraintes économiques, sociales et environnementales. Ils visent ailleurs à faciliter l’intégration des pays Acp dans l’économie mondiale», a précisé Alioune Sarr.
Le ministre indique que la nouvelle coopération économique et commerciale, préconisée, comporte des défis et des opportunités. La réalisation du programme de partenariat, retient-il, exige la pleine conscience de la nécessité d’une forte implication de tous les acteurs au développement. Ailleurs, il a été constaté des divergences persistantes sur le degré d’ouverture du marché ouest africain aux produits européens. Idem, pour le financement approprié des projets identifiés à travers le programme Ape pour le développement.
«L’Ue s’est engagée à compenser les pertes de recettes induites par la perte liée à l’ouverture de nos marché. Et, l’accord permet de préserver les acquis en matière d’intégration régionale. Alors, le pari de l’intégration reste le seul gage de la participation bénéfique de la sous région au commerce mondial et, au système commercial multilatéral», a constaté le ministre du commerce.
Ce dernier, reste convaincu que les parlementaires doivent contribuer au raffermissement de la solidarité entre Etats africains. L’initiative, destinée aux parlementaires sénégalais a mis à profit une présentation sur le tarif extérieur commun (Tec) en vigueur depuis janvier 2015.
Ce tarif, un approfondissement du processus d’intégration économique dans la zone ouest africaine, reste une étape importante, disent-ils, pour la réalisation de l’union douanière au sein de la Cedeao. Et, l’Ape, signé par les chefs d’Etat, n’entrera en vigueur qu’une fois ratifié par les parlements des pays respectifs.