Ligue 1: Paris accroché par Montpellier, tout à l'économie avant Chelsea
Le Paris SG n'a pas forcé à quatre jours de jouer son avenir européen à Chelsea, mais aurait pu espérer mieux qu'un match nul vierge de but face à Montpellier (0-0), samedi lors de la 29e journée de Ligue 1.
Il fallait remonter à février 2015 et deux matches nuls face à Lyon et Caen pour trouver deux matches consécutifs sans victoire en L1. Mais le PSG grappille tout de même un point pour en compter 74, soient 23 de mieux que Monaco, tenu en échec la veille par Caen (2-2).
Les Parisiens peuvent toutefois s'offrir un 4e titre d'affilée dès leur déplacement chez la lanterne rouge Troyes, le 13 mars, si l'ASM ne bat pas Reims vendredi.
Ce contre-temps à domicile, six jours après avoir concédé à Lyon (2-1) sa première défaite en championnat, est guère reluisant face au 14e de L1. Mais au moins Paris n'est pas complètement retombé dans ses travers, en terme de relâchement ou d'état d'esprit coupable, quand bien même le rendez-vous de Londres mercredi appelait à toutes les précautions voire économies.
Face à cette perspective, Blanc s'est d'ailleurs attaché à aligner une équipe mixte, en laissant Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, David Luiz et Thiago Motta sur le banc des remplaçants, tout comme Javier Pastore, signe que l'Argentin pourrait aussi être amené à débuter à Stamford Bridge, compte tenu de possibles indisponibilités de Blaise Matuidi (cuisse) et Marco Verratti (pubis).
C'est en première période que le PSG aurait pu faire la différence, car il a eu des occasions franches que seule la maladresse de ses attaquants ont annihilée, même si elle a appelé à la malchance, notamment sur la reprise d'Edinson Cavani sur la transversale (3e).
- 'Ibra' rate la balle de match -
Six minutes plus tard, sur une action similaire côté gauche, le "Matador" voyait sa reprise d'un centre de Maxwell, promu capitaine d'un soir, repoussée par Laurent Pionnier.
Paris aurait pu mener vite et plier l'affaire. Au lieu de quoi, il a laissé Montpellier croire en son sursis, sans que les Héraultais, assez inoffensifs, n'aillent au bout de leurs rares possibilités.
Mais les hommes de Frédéric Hantz ont résisté lorsque Angel Di Maria, auteur d'une heure de jeu rassurante sur la plan physique, plus intermittente dans le jeu, sollicitait une parade de Pionnier sur coup franc (30).
L'Argentin a pas mal tenté, réussi quelques gri-gri, mais souvent péché dans le dernier geste. Ce qui a coûté deux grosses occasions du but en contre en fin de première période (39e, 44e).
Ibrahimovic et Pastore, entrés en jeu à la 61e, n'ont pas plus permis à Paris de forcer la décision sur la fin. Pourtant le Suédois a eu sa balle de match dans les arrêts de jeu, échouant à tromper un impeccable Pionnier dans la surface.
Ils avaient évidemment en tête ce 8e de finale retour de Ligue des champions autrement plus crucial à Chelsea où il faudra conserver l'avantage de 2-1 acquis à l'aller. Et se rappeler sûrement que le 0-0 concédé contre Lille il y a trois semaines ne leur avait pas empêché de battre les Blues trois jours plus tard.