LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Dionne à l’Assemblée nationale
Le Premier ministre, Mohammed Boun Abdallah Dionne tient à se présenter devant les députés pour répondre aux questions d’actualité. Après le report du face-à-face avec la représentation nationale suite au décès du Khalife général des Tidianes, Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, le chef du gouvernement et son équipe seront à l’Assemblée nationale jeudi. Ils se prêteront à plusieurs questions d’actualité notamment l’affaire du maire de Dakar, Khalifa Sall qui défraie la chronique, les rapports des corps de contrôle.
Inscription des Podorois annulée
Les habitants de Podor vont devoir reprendre le chemin des commissions d’inscription pour l’obtention des cartes d’identité biométriques. Dans une note publiée par le sous préfet, ils doivent repasser devant les commissions pour refaire leur inscription. Des problèmes techniques au moment de l’enrôlement ont occasionné une perte des données enregistrées Ce qui a poussé les responsables des commissions à rappeler toutes les personnes inscrites sur le fichier dans la commune de Podor du 2 novembre au 7 décembre 2016.
Dix nouveaux bacheliers coffrés
Dix nouveaux bacheliers dont deux filles de la commune de Fatick ont été arrêtés et placés en garde à vue dans les locaux du commissariat urbain de Fatick hier mardi. Mécontents de n’avoir pas été orientés dans les universités, ces nouveaux bacheliers ont fait sortir les élèves du lycée Coumba Ndoffène Diouf. Informé, le commissaire de police a mis en action ses hommes qui ont fait irruption dans l’enceinte de l’établissement avec leur voiture de police. Les potaches très en colère se sont mis à huer les hommes de tenue. Les grévistes ont quant à eux été interpellés devant la station de la Rts où ils se sont rendus pour faire une déclaration.
Bientôt une chaîne de télé des Thiantacounes
Après l’animatrice Amina Poté, c’est autour du chanteur Omaro Mou Cheikh Béthio de se lancer dans la production audiovisuelle. Le disciple de Cheikh Béthio Thioune compte ainsi lancer deux nouvelles chaînes de télévision dont l’une du nom de MSTV sera dédiée exclusivement aux Thiantacounes. Quant à la seconde télévision, elle sera réservée à la jeunesse, lit-on dans un communiqué. Le chanteur compte d’ailleurs faire face aujourd’hui à la presse pour revenir sur le contenu de ces deux chaînes et sur ses nouvelles ambitions dans le domaine de l’audiovisuelle au Sénégal.
L’Asred dément l’administration pénitentiaire
L’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus dément les chiffres annoncés par le Directeur de l’administration Pénitentiaire sur le nombre de détenus actuellement en détention préventive. A la place des 350 détenus en attente de jugement annoncé par ce dernier, l’Asred estime que rien que la prison de Rebeuss enregistre plus de 1300 détenus qui attendent d’être fixés sur leur sort. Les exemples les plus patents, d’après le communiqué parvenu à «L’As», sont ceux de Boubacar Diarra qui loge à la chambre 31 et dont le mandat d’arrêt date de 2009. A cela s’ajoute toujours selon le texte, le cas du déficient mental, Abdoulaye Ciss, inculpé depuis 2012 L’organisation de défense des détenus demande d’ailleurs sa libération d’autant plus qu’il est père de trois enfants.
Longues détentions
Revenant toujours sur les détentions préventives, l’Asred renseigne qu’à la prison de Thiès, 510 détenus attendent avec impatience leur jugement. Par ailleurs, l’Association dit avoir recensé 356 détenus qui sont dans une situation précaire dont 24 femmes et 18 mineurs. « 503 familles sont dans le désarroi car leurs enfants, soutiens de famille sont incarcérés. 56 cas de divorce ont été enregistrés du fait des longues détentions préventives », révèle l’Asred
Le pêcheur Bara Guèye atteint au cou est décédé
C’est l’émoi et la consternation dans le populeux quartier de Guet-Ndar. Frappées de stupeur, les populations de cette partie de la Langue de Barbarie, prient et pleurent suite au décès de Bara Guèye. Ce dernier atteint au cou par des balles tirées par les garde-côtes mauritaniens le 27 janvier dernier, a succombé hier, au centre hospitalier régional de Saint- Louis. Il était admis à l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy) de Dakar avant d’être retourné à Saint- Louis et interné dans une des salles du bloc de réanimation de l’institution sanitaire de référence de Saint-Louis. Bara Guye fait partie des sept pêcheurs dont l’embarcation a été criblée de balles par les garde-côtes mauritaniens.
Hamidou Cissé, le dealer en chef
La Brigade régionale de l’Office Central pour la Répression et du trafic Illicite de stupéfiant, a mis le grappin sur Hamidou Cissé l’un des plus grands trafiquants de chanvre indien dans la zone de Koumpentoum. L’homme détenait par devers lui une quantité importante de 18 kg de cannabis. La détermination des hommes du lieutenant Mbagnick Diouf de l’Ocrtis de Tambacounda a été payante. D’ailleurs la semaine dernière, 4 autres individus ont été interpellés dans la commune de Koumpentoum pour détention et trafic de chanvre indien. C’est derniers avaient par devers eux 59 cornets et 250g du même produit. Au lieutenant Diouf de préciser qu’entre janvier et mimars 2017, 26 kg de chanvre indien ont été saisis et 17 individus interpellés. Il a également souligné que Hamidou et sa bande se trouvaient dans la localité de Kaba un village situé dans la commune de Kahéne.
Le Cesti appuie les radios communautaires
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), en partenariat avec la Fondation Ford, organise deux sessions de formation en production radiophonique à Ziguinchor à partir du 27 mars 2017 prochain, peut-on lire dans un communiqué. Les animateurs de 22 radios communautaires de Sédhiou, Kolda, Vélingara, Bignona, Ziguinchor et Oussouye bénéficieront de cette formation du Cesti. . Cette formation entre dans le cadre d’un appui du Cesti aux journalistes, animateurs et techniciens des radios de la Casamance. Le Cesti dispose d’une expérience appréciable dans le domaine de la formation des acteurs des radios communautaires. L’école de formation en journalisme participe depuis plusieurs années au renforcement de capacités en partenariat avec l’Ong suisse Intermédia et avec l’Unesco dans le cadre du projet axé sur la formation des agents de Centres multimédias communautaires (CMC) du Delta du Saloum et du Pays Bassari.
Anta Babacar Ngom for ever
Le magazine Jeune Afrique a publié la liste des 50 femmes les plus influentes du continent. Parmi la cinquantaine de femmes d’entreprise on dénombre quatre sénégalaises dirigeantes de banques, de sociétés agro-alimentaire et immobilière. Les femmes d’affaires du Maghreb dominent largement le classement. Le Maroc est le pays le plus représenté avec 8 représentants dans les dix premières places de ce classement. La première sénégalaise Anta Babacar Ngom Bathily directrice générale de la Sedima (agro alimentaire) apparait à la 32e place. L’année dernière, son père Babacar Ngom l’a propulsé à la tête de l’entreprise familiale. Elle est diplômée d’universités prestigieuses (Dauphiné, Sciences-Po, York University). Ironie du sort, elle a été couronnée comme meilleure Ceo au froum de Genève auquel participe le chef de l’Etat. Elle a aussi engagé des projets comme la construction d’une usine d’aliments pour animaux et d’un abattoir. A la 39e place du classement, on retrouve Khady Dior Ndiaye directrice générale de Citibank en Cote d’Ivoire pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale (Banque). Marie Odile Sène Kantoussan directrice générale de Cgf (Bourse) apparait aussi dans le classement. Numéro deux de la société de gestion et d’intermédiation Cgf, elle a géré l’année dernière l’augmentation de capital de son entreprise. Anna Ba présidente- directrice générale de Sipres est actionnaire majoritaire de son entreprise, elle est l’une des rares dirigeantes à évoluer dans le secteur de la promotion immobilière. En 2016, 65 % des salariés de Sipres étaient des femmes, informe Jeune afrique.
Tué pour un collier de cheval
La chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Tambacounda, a enrôlé le dossier de meurtre sur la personne de Ndoula Bâ du village de Darou Salam Diouf dans le département de Koumpentoum. La peine infligée au présumé meurtrier est de 7 ans d’emprisonnement ferme et une amende de 14 millions de francs CFA. Devant la barre de la chambre criminelle de Tambacounda, le présumé a totalement nié les faits qui lui reprochés et dit n’avoir fait que constater les dégâts car les fait se sont déroulés non loin de son lieu de travail, au niveau du forage du village. Ses avocats ont plaidé son acquittement t soulevé des circonstances atténuantes. Mais dans son réquisitoire, le Procureur de la République a demandé une peine de travaux forcés à perpétuité. Les faits remontent au 21 février 2015. Lors d’une bagarre, un coup mortel est porté sur le défunt Ndoula qui a rendu l’âme au centre de santé de Koumpentoum. Tout est parti d’une altercation entre Aliou Kâ et Ndoula Bâ. Aliou Bâ cité comme témoin dit avoir reconnu un collier que portait le cheval de Ndoula Bâ. Une parure disparue deux jours auparavant. Après une médiation, les deux adversaires s’étaient assagis. Toutefois, surgit subitement le présumé meurtrier, Bocar Diome pour poignarder la victime. Ce jugement est un des dossiers parmi les 26 dossiers inscrits au rôle pour la deuxième session de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Tambacounda. Pendant les audiences 17 affaires portant sur le trafic international de drogue seront jugées.