Rémunérer les Chefs de village ! Le président de la République, Macky Sall a demandé à son gouvernement d’étudier les conditions de cette rémunération qui, selon le Chef de l’Etat, en tant que relais indispensables de l’administration, exercent une mission de service public. Cette volonté, pourtant exprimée en 2012, par Abdoulaye Wade, ne sera pas traduite en acte par son successeur, Macky Sall qui a vite fait de la ranger dans les tiroirs. A l’époque, les détracteurs du pape du Sopi, y voyaient une sorte de «drague» envers ces dignitaires qui avaient même effectué un déplacement au Palais.
Esprit de solidarité ou drague des chefs de village, en vue des prochaines législatives ! A quelques mois du scrutin du 30 juillet prochain, et à deux ans de la Présidentielle de 2019, le président de la République, Macky Sall, a décidé de rémunérer les Chefs de village. Il a fait une telle sortie, lors de son adresse à la Nation, à la veille de la célébration de l’accession du Sénégal, à la magistrature suprême, hier, mardi 4 avril.
Ainsi, dans le «même esprit de développement solidaire et inclusif», Macky Sall a demandé au gouvernement «d’étudier les conditions de rémunération des Chefs de village, qui, en tant que relais indispensables de l’administration, exercent une mission de service public, souvent à leur propre charge».
Toutefois, il faut relever que ce n’est pas la première fois qu’une telle promesse a été évoquée, à la veille d’une élection.
Pour rappel, l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade avait, à la veille de l’élection présidentielle de 2012, émis l’idée de rémunérer les Chefs de village. Le Pape du Sopi avait même reçu près de 2000 délégués représentant les 17.835 villages recensés à l’époque par le ministère de l’intérieur, dirigé par Ousmane Ngom. Audience au cours de laquelle, Me Wade avait promis de doter ces dignitaires de salaires, de statuts, de billets de pèlerinage etc.
La suite est connue. Le dossier a été enterré avec l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême. Cinq ans après, le successeur de Me Wade la remet à nouveau sur la table.
«Rester mobilisé dans l’action»
Dans son discours adressé à la nation, le Président Sall a aussi appelé son gouvernement à rester mobilisé dans l’action, en ayant comme code de conduite le culte du résultat.«Sous l’autorité du Premier Ministre, j’ai assigné au gouvernement la tâche de rester mobilisé dans l’action, en ayant comme code de conduite le culte du résultat », a déclaré le Chef de l’Etat.
Et d’ajouter : «J’y tiens personnellement, parce que le développement inclusif et solidaire, qui sous-tend ma vision d’un Sénégal de tous et d’un Sénégal pour tous, est au cœur de mes préoccupations. C’est le sens de la baisse du prix de l’électricité déjà en vigueur. C’est le sens de la mesure que j’ai prise pour la transformation des titres précaires en titres fonciers, afin que chaque détenteur d’un droit d’occupation puisse accéder gratuitement et sans formalité indue, au droit de propriété».
Il indique que, par ailleurs, que son devoir et celui du Gouvernement, est de rester dans le temps de l’action, pour répondre aux aspirations légitimes de tous à une vie meilleure. «Il nous faut continuer à apporter de l’eau au Sénégal qui a soif ; éclairer le Sénégal qui vit dans l’obscurité ; désenclaver nos terroirs isolés du reste du pays ;rendre l’éducation et la santé accessibles à tous, dans nos villes et dans nos campagnes ; et libérer nos mères, nos sœurs et nos filles des corvées domestiques épuisantes que la machine devrait faire à leur place », promet-il.
C’est pourquoi, dit-il, il poursuivra sans relâche la politique de bonne gouvernance à tous les échelons de l’Etat et de ses démembrements. Selon lui, «c’est en effet dans la bonne gestion des affaires publiques que nous pourrons mieux dépenser nos ressources, financer nos efforts d’émergence, satisfaire les besoins sociaux de nos populations, offrir à notre secteur privé les meilleures conditions d’épanouissement, et ouvrir à notre jeunesse de nouvelles perspectives d’éducation, de formation et d’emploi ».
Par Mamadou Racine BATHILY
GAZ ET PETROLE AU SENEGAL ET EN AFRIQUE DE L’OUEST L’OCCASION D’UNE VERITABLE PERSPECTIVE
La découverte d’énergies fossiles à une échelle commerciale importante au Sénégal et dans plusieurs autres territoires voisins partageant le même bassin sédimentaire ouvre une nouvelle ère dans la région. Les dangers de la malédiction du pétrole guettent les pays qui seraient tentés de s’orienter vers une exploitation solitaire de cette ressource ; car ce capital, au prix de la matière première, avant toute transformation et au cours actuel modéré du brut, équivaudrait à plusieurs décennies de création de richesse avec les ressources de l’avant-pétrole.
La perspective de cette manne commande de chercher les moyens de prévenir les désordres provoqués ailleurs : dans certains cas, l’on a assisté à la furie des appétits encouragés par des souteneurs extérieurs ; en raison de l’inégalité manifeste des parties, les accords sont négociés en position de faiblesse, sans que l’on puisse entrevoir de perspective de correction de ce handicap ; et durant la phase d’exploitation, le mirage de la nouvelle ressource pompant à elles toutes les énergies, provoque, si l’on n’y prend garde, l’endormissement des initiatives de changement au profit de l’installation d’une mentalité de rentier jeune, le sacrifice de la production dans d’autres secteurs, notamment agricoles, relativement moins lucratifs.
De même que le pétrole lui-même est un carbone fossilisé, dont le recyclage dérange l’équilibre écologique actuel, au point qu’il soit nécessaire de coordonner à l’échelle mondiale l’atténuation de l’effet de serre et du réchauffement climatique consécutifs, de même nos pays ont tout intérêt à identifier et maîtriser par anticipation les risques de l’avènement d’une ère du pétrole dans leurs économies, par la mise en œuvre d’une véritable stratégie régionale portant sur l’exploration et l’exploitation du potentiel, ainsi que l’emploi des ressources consécutives.
Cette note a pour objet d’esquisser les grandes lignes d’une telle stratégie.
La géologie des couches sédimentaires, on le sait, se moque des frontières, terrestres ou maritimes, issues ou non de la colonisation : des velléités mercantiles adossées à des nationalismes étroits ont pu, récemment ou il y a plus longtemps, et peuvent encore, un jour, alimenter des revendications sur la « nationalité » du pétrole à exploiter ; et ces contentieux (qui peuvent toujours dégénérer) sont portés (en apparence) par ceux qui ont la portion congrue dans les intérêts en présence, les Etats.
La solution bilatérale de la convention de partage, intervenue entre le Sénégal et la Guinée Bissau, après une phase contentieuse peut être généralisée dans une forme de Communauté Economique du Pétrole et du Gaz, en Afrique de l’Ouest, allant de Rabat à Abidjan. L’objet de cette CEPG-AO serait d’appliquer la politique pétrolière commune des Etats : Constitution du fonds souverain du pétrole en AO, recherche et exploration, fiscalité et partage d’intérêts avec les investisseurs privés, exploitation et transformation locale, contributions dans les budgets des Etats.
La volonté politique d’externaliser cette dimension géologique de l’économie sur une infrastructure commune aux Etats de l’AO construira l’ossature d’une intégration de leur politique énergétique dans un demi-siècle.
Les alliances financières souveraines seront prises avec des partenaires, islamiques ou non, sous des formes voisines des obligations participantes, en vue de constituer dès la première année la capacité de prendre des parts significatives et uniformes dans tous les programmes.
L’emploi des ressources du pétrole sera orienté partiellement vers le financement de l’éducation de la santé et de l’énergie et à l’image du fonds norvégien vers la constitution d’ici une génération d’une capacité financière globale, qui changera progressivement l’image que nous donnons au monde.
Macky Sall freine ses militants
Il n’y a plus à craindre un affrontement entre les partisans du mouvement Y en a marre et les militants de l’Alliance pour la république (Apr) lors de la manifestation 7 avril. Les militants du parti au pouvoir qui avaient décidé d’organiser une contre manifestation au rassemblement du mouvement Y en a marre ont été sommés par le président Macky Sall de surseoir à leur manifestation. La coordonnatrice nationale de la Cojer, Thérèse Faye en a fait la révélation. Ce faisant, le président de l’Apr désamorce la bombe qui couvait parce qu’il veut éviter au pays une violence inutile. Ce qui laisse présager que la manifestation du mouvement Y en a marre sera autorisée par le Préfet de Dakar, malgré le dépôt d’une demande de manifestation du secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye.
Une vingtaine de pirogues chavirent à Saint-Louis
La météo avait alerté une houle dangereuse. Eh bien, elle a fait l’hécatombe à Saint-Louis hier. C’est une vingtaine de pirogues qui ont chaviré hier tôt dans la matinée dans la brèche, dans la Commune de Gandiol. Le bilan est lourd : 7 corps sans vie retrouvés. Les pirogues sont renversées par la houle. Les recherches se poursuivent pour retrouver les disparus.
D Média dans ses nouveaux locaux
Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a inauguré ce lundi les nouveaux locaux du groupe D Média de Bougane Gueye sur la Vdn. Le chef du gouvernement, après avoir inauguré l’immeuble du groupe de D Média, a félicité le Président directeur général, Bougane Guèye Dany. Pour le Pm, Bougane est un acteur du Pse, notamment dans son volet numérique. Il a salué l’investissement de Bougane dans le pays. Un investissement estimé à 3,7 milliards de francs Cfa avec la création de 350 emplois permanents. Boun Abdalah Dionne a laissé entendre que dans le volet numérique du Pse, il est attendu un investissement de plus de 1200 milliards de francs Cfa, d’ici 2025. Cela vise à réduire le gap numérique qu’il y a entre l’occident et l’Afrique. Boun Abdallah Dionne précise que les 73% de cette enveloppe sont attendus du secteur numérique. A noter que lors de son discours, le Pdg de D Média était tellement ému qu’il a versé de chaudes larmes pensant à son marabout.
Farba-Oumar Sarr
Après son expulsion du Pds, Farba Senghor qui ne décolère pas, continue de dénoncer la mauvaise gestion de Oumar Sarr. Pour lui, le Pds est mal géré par son coordonnateur et cela a même des répercussions chez le personnel. Selon l’ancien chargé de la propagande du Pds, tous les gardes de corps du parti sont en train de filer. De ce fait, même les gardes du corps de Oumar Sarr qui étaient très proches de celui-ci l’ont quitté pour rejoindre son adversaire dans la commune de Dagana. D’après Farba Senghor, ces jeunes ont rejoint l’autre camp à Dagana avec un contrat de recrutement professionnel à l’appui. Compte tenu de cela, Farba pense que «c’est la honte et la consternation à la permanence du Pds» car après les responsables, les gardes du corps son en train de quitter la formation libérale.
Coalition «Mbolom Wade» avec Farba
Restons avec le tonitruant Farba Senghor pour dire que malgré son éviction du Pds, il compte avec ses amis continuer son ambition tout en réclamant l’héritage de Me Abdoulaye Wade. C’est ainsi que pour les élections législatives, il a lancé la coalition «Mbolom W.A.D.E «. Cette coalition qui compte rassembler les vrais wadistes déçus de la gestion du Pds et entend présenter, d’après Farba Senghor, sa liste nationale et ses listes dans tous les départements du Sénégal et dans la diaspora.
Les 21 Coups de canon
Les 21 coups de canon qui ont été donnés hier avant le début du défilé ne sont pas passés inaperçus. Cette initiative accompagne les visites officielles de chefs d’Etat, de visites de membres de familles royales, ou des cérémonies du 04 avril. L’origine des 21 coups de canon date du 14e siècle, selon nos informations. La pratique militaire sur les bateaux de guerre était alors de tirer 7 coups de canon à cause de la symbolique astrologique et religieuse du chiffre 7. Les 21 coups de canon sont tirés lors des cérémonies officielles réservées aux chefs d’Etat aux Etats Unis. Le Sénégal au lendemain des indépendances a hérité de cette tradition des 21 coups de canon au même titre que son armée, de l’ancienne puissance coloniale. Les 21 coups sont exécutés par la compagnie de transport du camp Lemonnier, ancien du bataillon du Train.
Précisions du Directeur de l’hôpital de Ourossogui
Le Directeur de l’hôpital de Ourossogui, Mamadou Ndiaye apporte des précisions à la suite de la parution d’un article sur la polémique autour du bloc opératoire de Kanel et tresse des lauriers à ses travailleurs. «Je n’ai rien à reprocher aux chirurgiens de l’hôpital. Au contraire je reconnais à sa juste valeur tout le sacrifice qu’ils consentent nuit et jour auprès des malades. Les médecins se consacrent ici avec satisfaction à la réalisation des préoccupations des malades qu’ils reçoivent. Nous avons besoin d’un climat apaisé pour réaliser nos objectifs que sont : l’élaboration de notre projet d’établissement en cours; la mise en oeuvre du CPOM (contrat pluriannuels d’objectifs et de moyens). Et à ce titre nous allons équipé entièrement cette année le bloc opératoire, la radiologie et le SAU (déjà fait)», conclut Mamadou Ndiaye visiblement fier de ses résultats.
Un bénéfice de 10,5 milliards pour la Boad
La BOAD, Banque ouest africaine de développement, a eu un bénéfice net de 10,548 milliards FCFA fin 2016 contre 8,84 milliards FCFA un an plus tôt, soit une hausse de 19,3%. Un résultat tiré de la progression du produit net bancaire de 4,6% à 34,131 milliards FCFA, combiné à l’amélioration des produits des prêts, ainsi qu’à la stabilisation des frais généraux et du coût du risque. Ce bilan satisfaisant vient souligner une année faste qui a vu l’institution de financement commune aux Etats de l’Union quasiment doubler les ressources allouées aux économies de la région en l’espace d’une année, pour un montant de 500,6 milliards FCFA. Le total du bilan s’établit à 2 263,357 milliards de FCFA contre 1 783,64 milliards de FCFA à la clôture de l’exercice précédent, soit un accroissement de 26,9%. La structure financière reste équilibrée, notamment avec des fonds propres effectifs s’élevant à 634,693 milliards de FCFA et représentant 29,2% du total bilan hors capital non libéré. Depuis sa création, il y a 45 ans, ce sont 4 410 milliards FCFA que la BOAD a investi au profit de 1 044 projets.
Mouvement «Y’en a marre» boycotte les médias
C’est le désamour entre le mouvement Y en a marre et lé régime. Les «Y en a marristes» qui préparent activement leur grand rassemblement pour le 7 avril prochain ont boycotté les médias le 3 avril. Ils se sont abstenus de commenter le discours du chef de l’Etat à l’occasion de la fête de l’indépendance. Malal Talla, alias Fou malade qui était attendu à la Rfm a décliné l’invitation à la dernière minute. Idem pour son compagnon, Fadel Barro qui devaient débattre avec le maire de Mermoz Sacré Coeur, Barthelemy Dias et le ministre Mame Mbaye Niang sur le plateau de la Tfm.
Le porte-parole de la Police décoré
Henri Boumy Ciss chef du bureau des relations publiques de la Police nationale a été honoré par sa hiérarchie. Le porte-parole de la Police a été décoré, hier, du titre de chevalier de l’Ordre national du Lion. La cérémonie s’est déroulée à l’Ecole nationale de Police en présence de ses nombreux collègues, proches et amis. Cette distinction vient surtout consacrer le travail du Bureau des relations publiques autour des grands dossiers sécuritaires. La rédaction de «L’As» adresse ses plus chaleureuses félicitations et lui souhaite bonne continuation
Rewmi Quotidien, la Une de ce mercredi 5 avril 2017
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LES PETITS CANDIDATS FONT SENSATION DANS UN DÉBAT HISTORIQUE
PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE : A moins de 3 semaines de la présidentielle en France, un débat inédit a été organisé entre tous les candidats, avant même le premier tout. C’est la chaine CNews (ex-Itélé) qui a est l’origine de cette initiative
Contrairement à TFI qui avait organisé un débat, début mars, entre les 5 candidats favoris, et excluant de facto, ceux qu’on appelle « les petits candidats », CNews a eu le mérite de faire participer tous les candidats à un même débat qui aurait duré presque quatre tours d’horloge.
Ce débat inclusif aura marqué les téléspectateurs par la prestation même de « ces petits candidats » qui se sont illustrés dans l’ensemble de fort belle manière.
Toutefois, plusieurs analystes donnent Emmanuel Macron, chef de file d’En Marche, et favori des sondages, vainqueur du débat. Suivi du petit candidat Philippe Poutou qui a taclé durement les candidats Fillon et Le Pen qui trainent des casseroles. Leur dossier judiciaires sont pendantes devant la justice et auront jallonné cette campagne électorale.
SenePlus vous propose le replay du débat.
Regardez !
Après avoir écoûté l'adresse à la Nation du Président Macky Sall, Idrissa seck, le chef de file de Rewmi réagit et tacle le président. Voici la réaction dans l'ancien premier ministre en images.