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27 février 2025
TOUBA: UN TALIBÉ TUE SON MAITRE
Un acte tragique secoue le quartier Sam Gouye Gui alors qu'un jeune talibé de 15 ans met fin à la vie de son maître coranique dans un acte apparemment motivé par la vengeance.
Un acte tragique secoue le quartier Sam Gouye Gui alors qu'un jeune talibé de 15 ans met fin à la vie de son maître coranique dans un acte apparemment motivé par la vengeance. Les détails de cette affaire sordide ont été révélés après l'arrestation du présumé meurtrier par les gendarmes de la Brigade de proximité de Bélel.
Le jeune talibé, identifié comme S.D, a violemment attaqué son maître coranique pendant son sommeil, utilisant un couteau pour infliger des blessures mortelles. La motivation derrière cet acte semble remonter à une correction sévère infligée par le maître coranique à S.D, qui n'avait pas maîtrisé une leçon récente.
Ayant l'habitude de fuguer de son école coranique, S.D a décidé de se venger de la correction subie. Dans la nuit de vendredi dernier, il a surpris son maître en plein sommeil, accomplissant son acte fatal.
La victime a été rapidement évacuée à l'hôpital, tandis que le jeune talibé a été remis à ses parents initialement, les deux familles tentant de garder l'affaire secrète. Malheureusement, le maître coranique, Baye Saliou Diakhaté (23 ans), a succombé à ses blessures ce mardi, provoquant une onde de choc dans le quartier.
Les autorités ont été alertées du drame, et les gendarmes ont arrêté le présumé meurtrier, plaçant S.D en garde à vue pour meurtre. Interrogé par les enquêteurs, le talibé a admis avoir agi par vengeance en réponse à une correction infligée par son maître coranique.
Ce drame met en lumière les questions de discipline et de sécurité dans les écoles coraniques, soulevant des préoccupations au sein de la communauté.
MAME BOYE DIAO PERD DES CADRES AU PROFIT D'AMADOU BA
Lors d'une conférence de presse ce mardi, les cadres de la coalition Diao 2024 ont pris une décision surprenante en annonçant leur soutien à la candidature du Premier ministre Amadou Ba pour l'élection présidentielle de 2024.
Lors d'une conférence de presse historique ce mardi, les cadres de la coalition Diao 2024 ont pris une décision surprenante en annonçant leur soutien à la candidature du Premier ministre Amadou Ba pour l'élection présidentielle de 2024. L'intégralité de cette déclaration a été lue par M. El Hadji Mouhamed Lamine Seydi, Coordonnateur National du Mouvement Wato Sita, qui a partagé les raisons profondes derrière ce choix inattendu.
Dans les grandes lignes de la déclaration, M. Seydi a partagé son parcours politique, soulignant son engagement syndical et politique depuis 2019, ainsi que son expérience avec la candidature initiale de Mame Boye Diao.
Cependant, des divergences ont émergé au sein du Mouvement, avec des critiques portées sur le manque de programme clair de Mame Boye Diao et une approche jugée limitée et teintée d'amateurisme. Ces désaccords ont finalement conduit à la rupture avec la candidature de Mame Boye Diao.
Le Mouvement Wato Sita, après des consultations approfondies avec sa base, a unanimement soutenu la candidature d'Amadou Ba. M. Seydi a souligné les qualités de M. Ba, telles que son respect, sa courtoisie, et sa conscience des enjeux pour la réconciliation nationale et le développement continu du Sénégal.
Les délégués régionaux et départementaux, aux côtés de M. Seydi, ont exprimé leur confiance envers Amadou Ba en apportant leur soutien à cette nouvelle dynamique. Ils ont également mis en garde contre toute utilisation frauduleuse des parrainages physiques et numériques recueillis.
La déclaration a également souligné les réalisations du président Macky Sall et a salué la nomination de Abdourahmane Baldé Doura à la tête de la Lonase, un signe d'amour et de confiance envers la région de Kolda.
En conclusion, M. Seydi a invité les médias et les invités à rester attentifs aux activités à venir du Mouvement Wato Sita à travers le Sénégal, soulignant l'importance de soutenir Amadou Ba pour la présidence en février 2024.
LE MODÈLE SÉNÉGALAIS EN CRISE
Modèle fragilisé ou ancrage durable ? La Harvard International Review analyse la résilience démocratique du Sénégal alors que manifestations, réformes électorales controversées et répressions se multiplient dans le pays
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 14/11/2023
Depuis plusieurs mois, le Sénégal, longtemps considéré comme un modèle démocratique en Afrique de l'Ouest, traverse une zone de turbulences. Entre tensions politiques, interpellations d'opposants et réformes électorales controversées, certains observateurs s'interrogent sur la capacité de ce pays à préserver ses acquis démocratiques.
Pourtant, selon la revue universitaire Harvard International Review, qui a étudié la situation dans son édition du 25 octobre dernier, tout n'est pas encore perdu. "Le Sénégal demeure une anomalie démocratique dans la région, où des militaires dirigent encore des pays comme le Burkina Faso, la Guinée ou le Mali", analyse le magazine.
Mais les Sénégalais sont conscients que leur modèle politique est fragilisé. Depuis plusieurs années, "la corruption et la répression de la dissidence ont délégitimé les institutions aux yeux de la jeunesse", précise l'article.
La mobilisation populaire contre le pouvoir de Macky Sall, incarnée notamment par les manifestations massives de l'opposant Ousmane Sonko, montre que les citoyens restent attachés aux valeurs démocratiques. Malgré les tensions, "le Sénégal n'a pas basculé dans la violence ou le chaos", souligne la Harvard International Review.
Pour cette revue, il serait réducteur de ne voir que les dérives actuelles et d'oublier les acquis du pays. Les Sénégalais ont encore la capacité de "choisir la démocratie plutôt que ses alternatives", à condition de "regarder au-delà des sirènes d'alarme pour voir les coups discrets portés à la démocratie".
En somme, le Sénégal se trouve à la croisée des chemins. Saura-t-il préserver son statut de phare démocratique ouest-africain ou sombrera-t-il dans l'autoritarisme comme certains de ses voisins ? L'issue de cette épreuve aura un écho dans toute la région, selon de nombreux observateurs de l'Afrique.
PAPE SANÉ PLACÉ EN GARDE À VUE
Poursuivi pour un vieux post Facebook rendant hommage au général Tine, le chroniqueur de Walf sera entendu par le procureur après une nuit en détention
Selon les informations publiées ce mardi 14 novembre sur le site internet du journal WalFadjri, le chroniqueur Pape Sané va passer la nuit en garde à vue après son audition par la Section de recherches de la Gendarmerie.
Présenté devant les enquêteurs ce lundi 13 novembre après son émission "Keppar Gui" sur Walf FM, Pape Sané est poursuivi pour "diffusion de fausses nouvelles" suite à une publication qu'il avait partagée en 2021 sur sa page Facebook et qu'il a repartagée récemment. Intitulé "Les Sénégalais ne vous oublieront jamais", ce texte rendait hommage au général Jean Baptiste Tine selon WalFadjri.
Toujours d'après la source, le Parquet de Dakar estime avoir décelé une "fausse nouvelle" dans ce témoignage. Pape Sané devrait être déféré devant le procureur de la République ce mardi 14 novembre, sauf revirement de situation.
MACKY SALL PROMET UNE ENVELOPPE DE 600 MILLIARDS À KÉDOUGOU
Macky Sall, qui est en tournée économique à Kédougou, a promis un programme de 600 milliards de francs Cfa. Une partie de cette enveloppe sera consacrée à la jeunesse pour endiguer l’émigration clandestine.
Le président Macky Sall, qui est en tournée économique à Kédougou, a promis un programme de 600 milliards de francs Cfa. Une partie de cette enveloppe sera consacrée à la jeunesse pour endiguer l’émigration clandestine, dit-il.
«Le programme d’investissement prioritaire de Kédougou qui a été décliné par le gouvernement et que je valide, sera de 600 milliards de francs Cfa pour les trois prochaines années 2024-2026», a annoncé le président Macky Sall, hier en conseil présidentiel à Kédougou.
Il précise que c’est en moyenne 200 milliards par an. Et sur cette enveloppe, Macky Sall veut que 200 milliards aillent en faveur de la jeunesse, pour son emploi, son employabilité et la promotion des groupements féminins.
Parce que, dit-il, une fois que le rattrapage des infrastructures est fait, il faut mettre le cap sur le capital humain et «arrêter cette hémorragie vers l’émigration clandestine qui ne nous réserve que des lots de morts».
«Quand vous voyez les images elles sont insoutenables. Donc il faut des réponses fortes, ciblées sur ces questions. Donc j’attendrai la ventilation de l’enveloppe sur ces aspects», a dit le chef de l’Etat aux membres du gouvernement.
TRAFIC DE DROGUE, UNE RESSORTISSANTE SUD-AFRICAINE ARRÊTÉE À L’AIBD
Les agents de la Cellule aéroportuaire anti-Trafics ont appréhendé, lundi 13 novembre 2023 à 18 heures à l’AIBD une mule ayant ingurgité des boulettes de poudre blanche.
Les agents de la Cellule aéroportuaire anti-Trafics (CAAT) ont appréhendé,lundi 13 novembre 2023 à 18 heures à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) une mule ayant ingurgité des boulettes de poudre blanche suspectée être de la drogue dure. Selon un communiqué de la Douane parvenu à Emedia qui a donné l’information, ladite mule est une dame de nationalité sud-africaine arrivée à Dakar à bord d’un vol d’une compagnie aérienne étrangère en provenance de Addis-Abeba.
Selon toujours la même source, des critères objectifs de ciblage ont été à l’origine de l’interception de la passagère en question.
ON DOIT RENDRE L’IA CAPABLE DE DETECTER UNE FAUSSE INFORMATION
Sébastien Letemple, responsable de la société Newsbridge en Afrique, a préconisé, mardi, de rendre l’Intelligence artificielle (IA) susceptible de reconnaître une fausse information, tout en mettant en place les outils pour la détecter.
Abu Dhabi, 14 nov (APS) – Sébastien Letemple, responsable de la société Newsbridge en Afrique, a préconisé, mardi, de rendre l’Intelligence artificielle (IA) susceptible de reconnaître une fausse information, tout en mettant en place les outils pour la détecter.
‘’Déjà, il faut enseigner à l’IA qu’est-ce qu’une fake news (fausse information) ? Qu’est-ce qui est considéré comme faux dans une information ? Donc, il faut qu’on aille lui dire : qu’est -ce qu’il faut, pourquoi cette vidéo est fausse, si elle est créée avec de l’intelligence artificielle ? (..). Donc, la première étape, c’est enseigner l’intelligence artificielle’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Il a accordé cet entretien à l’APS en marge du Congrès mondial des médias (CMM) qui s’est ouvert ce mardi, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis).
Le responsable Afrique de Newsbridge suggère de mettre en place, dans les groupes de médias, les outils permettant de détecter les fausses informations.
Il s’agit de ‘’pouvoir dire aux consommateurs et aux publics que ça c’est une fake news (…). C’est aussi une question de valeur en fonction de l’organisation qui publie l’information’’, a expliqué Sébastien Letemple.
La deuxième édition du Congrès mondial des médias (CMM) a démarré, mardi, à Abu Dhabi, la capitale des Émirats Arabes Unis.
Durant la rencontre qui prend fin jeudi, les professionnels des médias discuteront de plusieurs questions concernant leur secteur d’activité.
L’ouverture du CMM a eu lieu en présence du ministre émirati de la Tolérance et de la Coexistence, Cheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, et de plusieurs représentants d’organisations de médias venus de plusieurs pays.
Le programme du congrès prévoit des panels, des expositions et des échanges entre les représentants des médias. Plus de 200 exposants prennent part à la rencontre.
LES VULNÉRABILITÉS CLIMATIQUES DU SÉNÉGAL EXPLIQUENT LE VERDISSEMENT DE SON BUDGET
L’intégration des considérations environnementales dans les finances publiques du Sénégal découle d’une analyse de ses vulnérabilités climatiques et devrait lui permettre de s’inscrire dans une perspective d’atténuation.
Dakar, 14 nov (APS) – L’intégration des considérations environnementales dans les finances publiques du Sénégal découle d’une analyse de ses vulnérabilités climatiques et devrait lui permettre de s’inscrire dans une perspective d’atténuation et d’adaptation des secteurs les plus névralgiques de son économie, a souligné, mardi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
« La vulnérabilité du Sénégal au changement climatique ne fait aucun doute et il urge, dès lors, de développer des mécanismes de mobilisation de ressources nécessaires pour soutenir les stratégies, plans et actions d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique », a-t-il déclaré lors d’un forum sur la mobilisation des financements du climat au Sénégal.
La rencontre organisée en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI) a enregistré la présence de représentants de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement, d’organismes financiers régionaux et du secteur privé national et des représentants de ministères concernés par la problématique des changements climatiques.
« La tenue de ce forum s’inscrit dans un dynamique de créer un espace de rencontres et d’échanges entre le Gouvernement, les partenaires et les acteurs du secteur privé afin de débattre (…) sur les mécanismes de financement innovants des composantes atténuation et adaptation des économies sensibles aux chocs, catastrophes et crises climatiques », a relevé M. Ba.
Le ministre des Finances et du Budget a notamment présenté aux bailleurs et partenaires techniques et financiers du Sénégal le projet de loi de finance initiale de 2024 qui intègre la dimension environnementale et climatique dans le projet appelé « budget vert ».
Evoquant la vulnérabilité du Sénégal aux changements climatiques, Mamadou Moustapha Ba a donné l’exemple de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, des infrastructures et le tourisme qui, selon lui, constituent « les secteurs clés de l’économie sénégalaise et par conséquent fortement touchés par les impacts du changement climatique ».
Partant de ce constat, « l’intégration du climat dans le processus de budgétisation constitue une priorité pour l’Etat du Sénégal », a rappelé le ministre.
Tout projet de plus de 500 millions de FCFA sera soumis à « une analyse environnementale »
Selon lui, le document annexe de la loi des finances de 2024, offre une « double approche », relativement à la politique fiscale et à l’allocation budgétaire sensibles aux changements climatiques.
Devant les bailleurs de fonds dont le directeur général adjoint du Fmi, Bo Li, Mamadou Moustapha Ba a précisé que la politique fiscale du Sénégal va se traduire, dans le cadre budget vert par « des crédits, des déductions et réductions d’impôt pour les entreprises contribuant à la préservation de l’environnement ». Il a aussi parlé de la mise en place de « taxes spécifiques » sur les biens ou matières néfastes à l’environnement.
Le ministre des Finances et du Budget a indiqué que le Sénégal a adopté une mesure selon laquelle » tout projet d’investissement supérieur à 500 millions de FCFA est soumis à une analyse environnementale avant son intégration dans le Programme d’Investissements prioritaires (PIP) ».
Se doter d’un système d’alerte précoce sur l’information climatique
Aussi, dans la phase de mise en œuvre du projet, « un suivi physico-financier infra annuel et annuel est fait afin de ressortir les résultats obtenus par rapport au plan d’atténuation et d’adaptation au changement climatique », a-t-il martelé.
La cheffe de la Division changement climatique de la Direction de l’environnement et des établissements classés, Madeleine Diouf Sarr, a insisté sur la question du financement du climat et la nécessité de s’engager vers « une transition énergétique ».
En cela, elle a plaidé pour l’installation d’un système d’alerte précoce sur « l’information climatique », en « capacitant » davantage les communautés qui s’activent dans les secteurs les plus vulnérables (santé, agriculture, pêche, élevage).
La technicienne au ministère de l’Environnement, du Développement durable et la transition écologique a aussi parlé de l’importance de la recherche qui devrait permettre de réfléchir sur « les typologies de résilience les mieux adaptées aux réalités locales ».
Le directeur général adjoint du fonds monétaire international, Bo Li, s’est félicité de cette volonté de réformes des politiques publiques entamée par les autorités sénégalaises.
Il a réitéré l’engagement du FMI à soutenir les besoins de financements du Sénégal à travers le Fonds fiduciaire du Bouclier mondial, pour le renforcement du volet »adaptation/résilience » au changement climatique.
MACKY ATTENDU A FATICK VENDREDI
Le chef de l’Etat, Macky Sall, est attendu vendredi après-midi à Fatick (centre), où il va inaugurer des infrastructures routières, a-t-on appris de source officielle.
Fatick, 13 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, est attendu vendredi après-midi à Fatick (centre), où il va inaugurer des infrastructures routières, a-t-on appris de source officielle.
En tournée économique à l’intérieur du pays depuis lundi, le président de la République restera pendant deux jours dans cette région. Il tiendra dans la capitale régionale un conseil présidentiel de développement, vendredi à partir de 16 heures, dans les locaux de la gouvernance.
Il consacrera la soirée à des audiences à partir de 21 heures.
Samedi, le chef de l’Etat procédera, à partir de 10 heures, à l’inauguration de la route Fatick – Foundiougne d’une longueur de 25 km.
Il terminera sa tournée économique dans la région de Fatick par une visite des travaux de construction de l’autoroute Mbour – Fatick – Kaolack.
« C’est l’un des derniers conseils présidentiels qu’on aura dans la région. Donc, c’est une occasion de bien l’accueillir et lui dire au revoir », a indiqué la gouverneure de Fatick, Seynabou Guèye, dans un entretien accordé à l’APS.
Elle invite » toute la population », à sortir massivement pour lui réserver un « accueil chaleureux ».
» Il est essentiel de prendre les dispositions à plusieurs niveaux, de préparer les acteurs locaux, surtout les composantes les plus représentatives à discuter avec le président de la République sur plusieurs sujets liés au développement « , a-t-elle dit.
LES EFFORTS DU SÉNÉGAL EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE SALUÉS
La représentante adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Catherine Phuong, a salué la tenue du 2e Salon des algorithmes, des sciences technologiques et de l’innovation du Sénégal.
Dakar, 14 nov (APS) – La représentante adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Catherine Phuong, a salué la tenue du 2e Salon des algorithmes, des sciences technologiques et de l’innovation du Sénégal (SALTIS 2023), estimant qu’elle traduisait les efforts du Sénégal en faveur du développement de l’intelligence artificielle.
‘’Je suis honorée de me retrouver parmi vous à l’occasion de la deuxième édition du Salon de l’intelligence artificielle, un évènement exceptionnel qui témoigne de l’engagement du Sénégal dans la quatrième révolution industrielle’’, a-t-elle indiqué à l’ouverture de la rencontre abritée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
La cheffe adjointe du PNUD au Sénégal a salué les efforts déployés pour positionner le Sénégal parmi les pionniers et acteurs clés de l’adoption et du développement de l’intelligence artificielle.
Elle a ainsi réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir de telles initiatives, en cohérence avec la promotion dans le monde d’une utilisation éthique et inclusive de l’intelligence artificielle.
‘’Ce Salon de l’intelligence artificielle est une plateforme précieuse pour catalyser le dialogue et l’innovation. Ensemble, nous pouvons exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle au profit de notre engagement à construire un avenir meilleure, plus inclusif et plus durable pour tous les Sénégalais’’, a fait valoir Catherine Phuong.
De son côté, Ndiaye Ndiaye, co-organisateur du salon a insisté sur le fait que l’évènement offrait l’occasion de réunir de grandes personnalités et acteurs qui, au Sénégal, portent l’innovation technologique dans les domaines clés de l’économie et de la société.
Il a fait savoir que des conférences plénières et tables rondes prévues lors de ce Salon permettront aux intervenants de partager leur expérience et leur vision pour éclairer le Sénégal, dans une construction maitrisée de son écosystème de l’intelligence artificielle.
Selon lui, plus de 60 startups, des responsables d’entreprises, chercheurs, universitaires, écoles de formation, porteurs de projets et près de 1000 visiteurs sont attendus à ce Salon.