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27 février 2025
LE MAGISTRAT CHEIKH AHMED TIDIANE COULIBALY INSTALLE COMME MEMBRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a procédé lundi à l’installation de Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, comme nouveau membre de cette institution
Dakar, 13 nov (APS) – Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a procédé lundi à l’installation de Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, comme nouveau membre de cette institution, saluant « les qualités professionnelles, morales et humaines » du magistrat à la retraite avec qui il a longtemps cheminé.
Le juge Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly a été récemment nommé par décret présidentiel membre du Conseil constitutionnel, en remplacement de l’administrateur Abdoulaye Sylla, démissionnaire, a rappelé Mamadou Badio Camara en procédant à son installation dans les locaux de la Cour suprême.
« Après vous avoir tant sollicité, l’État vous invite à nouveau à servir. Il ne doute point que c’est avec détermination et engagement que vous répondez à son appel », a dit le président du conseil constitutionnel.
S’adressant au nouveau membre du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara a tenu à rappeler: « votre carrière et votre personnalité attestent votre capacité à le relever car elles témoignent d’un juriste ouvert à tous les souffles du savoir, d’un humaniste imprégné des valeurs et de la culture de son temps et de sa société ».
Il ajoute : » la fonction de juge constitutionnel exige, en effet, un dévouement particulier d’hommes et de femmes qualifiés, dont le rôle consiste à assurer l’équilibre entre les différents Pouvoirs délégataires de la souveraineté populaire, à garantir la protection des libertés fondamentales et à assurer la transparence des élections nationales : présidentielles, législatives et référendaires ».
Au regard du parcours de Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, indique le président du Conseil constitutionnel, « cette nomination n’est point une promotion, pour un magistrat qui a occupé la fonction éminente de Premier président de la Cour suprême, Chef de la Compagnie judiciaire, mais une nouvelle mission de la plus haute exigence à laquelle votre cursus et vos qualités intellectuelles et morales vous ont prédestinés ».
Né en 1954 à Sokone, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly a commencé sa carrière de juge à Thiès, à sa sortie de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) en 1981, après une maîtrise en droit à l’université de Dakar, en 1979, a rappelé Mamadou Badio Camara.
Il a été le magistrat le plus ancien de la Cour, et au poste le plus élevé, ayant passé 16 des 40 années de sa carrière de magistrat à la Cour de cassation puis à la Cour suprême. Il est reconnu comme un grand juriste polyvalent, maîtrisant à la fois les procédures, le droit civil, le droit pénal et le droit social, peut-on lire sur son profil, publié sur le site internet des Cours suprêmes judiciaires francophones.
Voici sa composition actuelle :
Mamadou Badio Camara, président
Aminata Ly Ndiaye, vice-présidente
Mouhamadou Diawara, membre
Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, membre
Youssoupha Diaw Mbodj, membre
Awa Dièye, membre
Cheikh Ndiaye, membre.
PAR Madieye Mbodj
DE LA DEMOCRATIE ET DE L’ETAT DE DROIT
Désormais en fin ce cycle, ‘’l’exception démocratique sénégalaise’’ opère brutalement, sans foi ni loi : on s’en fout royalement de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance, du respect de la Constitution et des institutions
Disons-le d’emblée : la démocratie bourgeoise ne constitue pas notre modèle rêvé de gouvernance de la cité, même si elle représente un progrès historique par rapport aux systèmes esclavagiste et féodal. Toutefois, l’actualisation et l’application honnête de certains principes de base résumés dans le concept d’« Etat de droit », peuvent régir convenablement jusqu’à un certain point, un commun vouloir de vie commune, un vivre-ensemble vigilant dans le respect réciproque au sein d’une société aux contradictions multiples : la justice égale pour tous ou l’égalité de tous devant la loi, l’intangibilité de la hiérarchie des normes juridiques, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, la primauté de l’intérêt général, l’inclusion, la participation et la citoyenneté active, le principe de responsabilité et l’obligation de rendre compte (accountability ou redevabilité) comme une des figures essentielles du contrôle citoyen et du respect dû au citoyen, constituent autant de valeurs et de vecteurs d’une gestion volontiers ‘’sobre et vertueuse’’- tout le contraire, dans les faits, de nos régimes d’autocrates et de prédateurs, dont la Révolution et la Charte de Thierno Souleymane Baal (1776) auraient sans aucun doute préconisé la destitution pure et simple.
Comme dit l’adage, au pays des aveugles, les borgnes sont rois. La démocratie de façade longtemps brandie par les régimes en place au Sénégal comme une exception de stabilité et de paix dans une Afrique de guerres et de coups d’Etat, a visiblement aujourd’hui épuisé ses ficelles. Désormais en fin ce cycle, ‘’l’exception démocratique sénégalaise’’ opère brutalement, sans fard, sans foi ni loi, telle une bête féroce affolée : on s’en fout royalement de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et des droits humains, du respect de la Constitution et des institutions ! Et pourtant le président de la République, dans son serment de prise de fonction, ne jure-t-il pas solennellement et publiquement « devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes [ses] forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine » (Article 37 de la Constitution) ?
Une justice piétinée et humiliée
En l’espace de quelque cinq (5) semaines, entre le 29 septembre, démarrage du parrainage en direction de la présidentielle de février 2024, et le 2 novembre 2023, date du décret de recomposition intégrale de la CENA, le fameux slogan : « force restera à la loi », n’aura jamais été autant piétiné et malmené, pour un seul et unique objectif : éliminer à tout prix le candidat Ousmane Sonko de la course. Inutile de revenir ici sur le complot d’État de l’affaire Adji Sarr, passée de ‘’viol et menaces avec armes à feu’’ à ‘’corruption de la jeunesse’’ ; non plus sur le film tronqué du feuilleton ‘’Mbaye Prodac’’, ni sur la minable trouvaille de ‘’vol de téléphone portable’’ sortie du bonnet d’un Procureur après 55 jours de séquestration administrative arbitraire du citoyen Sonko, ni même sur l’anéantissement de sa condamnation par contumace, attesté par tous les honnêtes spécialistes de droit reconnus dignes de ce nom! Que de forfaitures et de turpitudes, avec re refus péremptoire et persistant de la DGE du ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections, de remettre au député Ayib Daffé, mandataire du candidat Ousmane Sonko, ses modèles de fiches de parrainage, passant outre la décision de justice, honnête et courageuse, du président du Tribunal d‘instance de Ziguinchor, rétablissant le citoyen Sonko dans ses droits, et malgré l’injonction que lui a signifiée la CENA, organisme autonome de supervision de l’ensemble du processus électoral, investie de pouvoirs d’injonction, de dessaisissement et de substitution. Autre triste illustration, le moment et les dispositions du décret rendu public dès le lendemain de la notification à la DGE de l’injonction de la CENA évoquée ci-dessus, et portant reconfiguration totale de la CENA. Décret comportant tant d’anomalies que d’éminents experts électoraux indépendants, divers acteurs de la société civile et membres de l’opposition politique, ont décidé de l’attaquer devant les juridictions compétentes.
Dans quel gouffre viennent donc de sombrer des pans entiers de l’administration, de la justice et des institutions de notre pays, le Sénégal ? Même la ministre de la Justice nouvellement nommée, répondant à des interpellations de députés examinant en commission le projet de loi de Finances de l’année 2024, aurait déclaré sans sourciller que le Sénégal n’appliquerait aucune décision de la Cour de Justice de la CEDEAO non copie certifiée conforme de ses propres décisions nationales ! La CEDEAO est pourtant une institution communautaire supranationale, dont le Sénégal a librement ratifié le Traité et les Protocoles. Cette position de la ministre ne serait cependant pas une première pour notre pays, car le gouvernement du Sénégal sous l’ère Macky Sall, s’est déjà illustré dans la non application de décisions émanant des instances de la CEDEAO, relatives par exemple aux déboires judiciaires des Karim Wade et Khalifa Sall ainsi qu’aux modalités du parrainage citoyen, entre autres. Toutes ces forfaitures et turpitudes ont amené le mandataire du candidat Ousmane Sonko, à dénoncer ce qu’il a taxé de « crimes contre la Constitution commis en bande organisée » !
Le régime hyper-présidentialiste Sall-APR-BBY a pris le soin de disposer ses hommes et femmes de confiance sur toute la chaine de prise de décisions de nos institutions judiciaires. Il reste vrai cependant qu’aucun crime n’est jamais parfait, vu qu’il se trouvera toujours quelque part un petit imprévu, une exception ou un minuscule grain de sable pour faire dérailler toute la machine ! Mais bon Dieu pourquoi tant de haine, ou plus exactement tant de ‘’haine-méchanceté’’ (pour reprendre le tout nouveau concept de notre compatriote Madi Wack Touré, conseiller en travail social), tant de persécutions et d’acharnement contre un parti politique légalement constitué, Pastef-Les Patriotes, et son leader, le président Ousmane Sonko ?
La réponse est certainement du côté de la hargne des tenants, intérieurs et extérieurs, du système néocolonial de domination, de spoliation et de prédation à ne pas lâcher leurs énormes privilèges indus et à faire férocement barrage à toute volonté conséquente de leur remise en cause par les masses opprimées. Au moment où, vers l’Europe, les furies des vagues et les sables du désert ensevelissent les corps des milliers de jeunes Africains, dont pour le moment au titre de l’année 2023, une majorité de Sénégalais, sans espoir de vie digne dans leurs propres pays, sur leur propre continent, et plus récemment vers l’Amérique du Nord à bord de vols aventureux, tous et toutes victimes des mirages des migrations dites irrégulières, la France de Monsieur Macron qui a opté pour ‘’la migration choisie’’, ciblant les cadres et les VIP de nos pays appauvris, offre sur un tapis rouge et en mode fast tract, un emploi de reconversion à Son Excellence Monsieur Macky Sall, vanté à grand renfort d’éloges et promu par Son « cher Emmanuel » au poste prochain d’Envoyé Spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P) !
Hé oui, dans certains milieux, on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Toutefois, si pour les « 4 P » il s’agit de semer la paix et d’éradiquer la pauvreté, l’on peut valablement se demander si le promu a bien le profil de l’emploi ! Aux Sénégalais de juger ! Les empereurs de la Rome antique, pour tenir leurs concitoyens en laisse, s’évertuaient à leur garantir panem et circenses (du pain et des jeux de cirque). Que sont capables d’offrir aujourd’hui les gouvernants sénégalais à notre jeunesse, « espoir de la Nation » ? Certainement pas un emploi décent ni le pain, de plus en plus inaccessible, mais tout au plus des combats de lutte pour les divertir dans des arènes surexcitées ou alors pire, la perspective meurtrière de Barsa ou Barsaq à bord de pirogues de fortune voguant vers un illusoire Eldorado ?
Force restera au peuple
Devant le piétinement manifeste des décisions de justice, devant l’humiliation de la justice et des juges, l’Union des Magistrats du Sénégal/UMS, si elle a un sens et une crédibilité à défendre, ne devrait-elle pas dans ces circonstances élever plus que jamais une voix juste, forte et audible ? Le 17 novembre prochain constituera à n’en pas douter un double test crucial grandeur nature : d’un côté, test de cohérence, de sérieux et de crédibilité de la Cour Suprême du Sénégal saisie d’un pourvoi en cassation par l’agent judiciaire de l’Etat aux fins d’annulation de la décision du Tribunal d’instance de Ziguinchor rétablissant le candidat Ousmane Sonko dans ses droits, idem pour la Cour de Justice de la CEDEAO appelée à donner son verdict sur la dissolution du parti Pastef, la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales et la violation arbitraire de ses droits ; d’un autre côté, test de la détermination et de la capacité de tout un peuple, la jeunesse et les femmes en tête, à faire respecter la justice, la vérité et la volonté populaire.
A cet effet, il est impératif de voir le F24 et le tout récent FITE œuvrer main dans la main, au seul nom de l’intérêt de notre peuple et de notre pays, de tous les patriotes, démocrates et progressistes d’Afrique, pour la vérité, la justice, la paix et la prospérité partagée. S’il est vrai que la justice est rendue au nom du peuple, qui des juges ou du peuple devrait avoir le dernier mot ? Force restera au peuple, telle est notre intime conviction. Ou le respect des conditions d’une élection inclusive, transparente régulière et démocratique permet l’expression pacifique de la volonté populaire, ou la confiscation et le piétinement du suffrage universel libre, égal et direct, stimule la résistance populaire légitime pour le triomphe de la vérité des urnes et de la justice, de la volonté du peuple debout.
Madieye Mbodj est Professeur de Lettres à la retraite.
DES EXPERTS PRECONISENT DES MESURES POUR LA REDUCTION DE LA NOCIVITE DU TABAGISME
Des experts, médecins cancérologues et acteurs de la société civile ont préconisé, de prendre des mesures significatives visant la ‘’réduction de la nocivité liée au tabagisme’’.
Dakar, 13 nov (APS) – Des experts, médecins cancérologues et acteurs de la société civile ont préconisé, de prendre des mesures significatives visant la ‘’réduction de la nocivité liée au tabagisme’’.
‘’La réduction des risques liés aux méfaits du tabagisme est devenue un impératif pour ne pas dire une priorité pour les pays africains. Les chiffres relatifs à la nocivité de la cigarette et leurs conséquences sur la santé des populations montrent à suffisance la nécessité d’agir de façon urgente’’, a souligné docteur Kanta Kâ, chercheur en cancérologie dans la région sahélienne.
Il intervenait lors d’une conférence en ligne articulée autour du thème ‘’Sciences et réduction des méfaits du tabac’’ et à laquelle ont pris part des journalistes issus de plusieurs pays africains, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mali, entre autres.
Le docteur Kanta Ka estime que le tabagisme est l’une des principales causes de cancer, des maladies pulmonaires et des accidents vasculaires cérébraux (AVC), compte non tenu de son impact financier et social.
Aux yeux de ce spécialiste, cette situation est ‘’évitable dans la mesure où, pour 40% des cas de cancer dus au tabagisme, il est possible de les réduire de 20%, puisque que 70% des personnes qui utilisent le tabac souhaitent arrêter de fumer’’.
‘’Ces dernières années, la science et la technologie ont permis le développement d’un système sans fumée. Ils sont fondamentalement différents et ont le potentiel d’être moins nocifs que de continuer à fumer la cigarette’’, a -t-il souligné.
Le docteur Kâ observe que ‘’la principale cause des méfaits du tabagisme est principalement liée aux niveaux élevés de produits chimiques nocifs présents dans la fumée de cigarette produite par la combustion du tabac’’.
‘’En éliminant la combustion, comme c’est le cas avec les produits de tabac chauffé, les cigarettes électroniques et autres chicha, le niveau de produits chimiques nocifs peut être considérablement réduit par rapport à la fumée de cigarette, mais ils ne sont pas sans risque et produisent de la nicotine qui crée une dépendance’’, avance-t-il.
Le spécialiste estime qu’‘’en offrant aux fumeurs adultes l’accès et l’informations sur de meilleures alternatives, la prévalence du tabagisme à l’échelle mondiale peut être réduite plus rapidement’’.
Dans la même foulée, docteur Samuel Mukandi, directeur général de ‘’Tobacco Harm Réduction’’ de la République démocratique du Congo, a fait part des ‘’difficultés financières qui minent les campagnes de sensibilisation contre les méfaits du tabagisme, malgré l’engagement et la détermination des acteurs engagés pour cette cause cause’’.
Afin d’y arriver, il juge que « la règlementation de tous les produits qui arrivent dans nos marchés et leur circuit de distribution sont primordiaux ». Selon lui, il s’agira d’initier des campagnes mais aussi des règlementations qui permettront aux décideurs et aux populations de comprendre l’enjeu.
La conférence en ligne a été tenue à l’initiative de l’organisation ‘’Integra Africa’’.
LE DISPOSITIF ELECTORAL DU SENEGAL EST FIABLE ET PERFORMANT
Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a rappelé, lundi, la fiabilité et la performance du système électoral sénégalais, lequel a permis deux alternances politiques, respectivement, en 2000 et 2012.
Dakar, 13 nov (APS) – Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a rappelé, lundi, la fiabilité et la performance du système électoral sénégalais, lequel a permis deux alternances politiques, respectivement, en 2000 et 2012.
« Le dispositif électoral, quoiqu’on dise, est fiable et performant, au constat d’un élément factuel et donc objectif qui est le suivant : il a permis, sur les quatre dernières élections présidentielles de 2000, 2007, 2012 et 2019, de porter à deux reprises à la magistrature suprême les chefs de l’opposition de l’époque », a-t-il déclaré.
Mamadou Badio Camara procédait à l’acceptation des serments de la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale autonome (CENA), « un élément central dans ce dispositif électoral », selon lui.
Dans cette chaîne électorale dont chaque maillon est devenu indispensable, la CENA occupe une « place privilégiée » et joue « un rôle prépondérant », au regard de ses attributions légales, a encore fait remarquer le président du Conseil constitutionnel.
Selon lui, « la CENA est obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation de prise de décision et d’exécution depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats. Elle a aussi, en autres pouvoirs, celui d’injonction, de rectification, nonobstant son pouvoir de saisine des juridictions compétentes ».
Mamadou Badio Camara a aussi salué la diversité caractérisant la nouvelle équipe composée de cadres de l’administration, de la magistrature, de la presse, de l’université, des professions libérales et de la société civile, notant que la CENA est ainsi l’un des garants de la sincérité et de la transparence du processus électoral.
Selon lui, il apparaît qu’en raison de l’importance du rôle qui lui est dévolu, le choix de ses membres est une délicate mission, fondée sur des critères dont la compétence, la probité, l’expérience professionnelle et la sagesse ne sont pas des moindres.
Il a magnifié le parcours du nouveau président de la CENA Abdoulaye Sylla, membre démissionnaire du Conseil constitutionnel.
« Durant cinq ans, vous avez mis toute votre science à la disposition du Conseil constitutionnel », a dit M. Camara, en s’adressant au nouveau président de la Commission électorale nationale autonome.
La composition de la nouvelle équipe de la CENA:
Abdoulaye Sylla (président)
-Monsieur Ndary Touré, magistrat, un ancien de la Cour
suprême (vice-président)
– Monsieur Cheikh Awa Balla Fall, inspecteur général d’État à
la retraite, ancien Directeur général de l’ENA
– Monsieur Serigne Amadou Ndiaye, professeur titulaire des
Universités, ancien Doyen de la Faculté des Sciences et
Techniques de l’UCAD
– Madame Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, ancien haut
fonctionnaire de la BCEAO, présidente de l’Association des
juristes sénégalaises (AJS)
– Madame Ndèye Rokhaya Mbodj, journaliste, diplômée du
Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris,
antenne de Dakar
– Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane Ndoye, administrateur civil,
ancien Gouverneur de région, ancien Ambassadeur
– Monsieur Léopold Wade, administrateur civil, ancien
Directeur général de l’Administration territoriale
– Monsieur Abdoulaye Marème Diallo, commissaire de police,
ancien Directeur de l’École nationale de police
– Madame Aïssatou Sow, notaire, vice-présidente de la
Commission des Affaires africaines de l’Union internationale
des Notaires
– Madame Fatou Kiné Diop, spécialiste en décentralisation et
aménagement du territoire, présidente de l’Observatoire
national de la parité.
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DON MATERIEL DE REPROGRAPHIE ET DES ORDINATEURS OFFERTS AUX DIRECTEURS D’ECOLE D’OURO SIDY
La mairie d’Ouro Sidy (Kanel, nord-est) a remis des imprimantes et des ordinateurs d’une valeur de dix millions de francs CFA à quatre collectifs de directeurs d’écoles (CODEC) de sa commune.
Ouro Sidy (Matam), 13 nov (APS) – La mairie d’Ouro Sidy (Kanel, nord-est) a remis des imprimantes et des ordinateurs d’une valeur de dix millions de francs CFA à quatre collectifs de directeurs d’écoles (CODEC) de sa commune.
»Depuis deux ans, les enseignants de la commune se plaignent d’un manque de matériel de reprographie et d’ordinateurs avec d’énormes difficultés durant les compositions, les essais et les examens. [C’est la] Raison pour laquelle le conseil municipal a décidé de leur octroyer ce matériel pour satisfaire cette doléance », a dit le maire Abdoulaye Sy.
M. Sy intervenait, samedi lors d’une cérémonie de remise de ce matériel aux CODEC de la commune, en présence du sous-préfet, Massamba Mbaye, du représentant de l’inspecteur d’éducation et de la formation (IEF) de Kanel, Daouda Fall et de plusieurs conseillers municipaux.
L’édile de Ouro Sidy souligne que sa mairie souhaite faire de ses écoles »les meilleures du département à travers des actions en faveur de l’éducation ». Il a rappelé que sa commune a fait beaucoup d’efforts concernant les abris provisoires, la réparation et la dotation en tables-bancs, la construction et l’équipement de salles de classe.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Ouro Sidy, Massamba Mbaye, a salué ce geste, tout en plaidant pour ‘’une sécurisation des écoles avec l’érection de murs de clôture, afin que les élèves soient en sécurité dans l’enceinte des établissements scolaires’’.
Il estime que cette dotation de matériels »d’une haute portée sociale va soulager les enseignants de même que les élèves ». »L’éducation est la pierre angulaire de tout développement. A ce titre, elle mérite d’être soutenue », a-t-il souligné.
ALIOU SALL "INVESTIT" AMADOU BA
Aliou Sall insiste sur la nécessité de défendre la candidature du Premier ministre Amadou Ba à l’élection présidentielle de 2024.
iGFM - (Dakar) Un Rassemblement Puissant lors du Meeting d'Investiture d'Amadou Ba, Soutenu par les Mouvements Renfort/ AndDolelSunuRew
Dans un événement politique marquant, le candidat Amadou Ba a été officiellement investi pour les élections présidentielles lors d'un meeting impressionnant orchestré par les mouvements Renfort et AndDolelSunuRew. La scène était le théâtre d'une énergie vibrante et d'un soutien massif de la part des partisans enthousiastes.
Le meeting a débuté par des discours passionnés des leaders du mouvement Renfort, mettant en avant les qualités et les compétences exceptionnelles de Aliou Sall Coordinateur dudit mouvement et le pourquoi du soutien du PM Amadou Ba en tant que candidat. Ils ont souligné son engagement envers le progrès, la justice sociale et la stabilité, présentant un argumentaire convaincant pour rallier les électeurs.
Aliou Sall, dans son discours, a exprimé sa gratitude envers ses partisans et a partagé sa vision inspirante pour l'avenir du pays. Il a souligné les principaux piliers du programme de son excellence le Président Macky Sall, mettant l'accent sur des politiques visant à stimuler l'économie, renforcer l'éducation et promouvoir l'inclusion sociale; il a aussi mis l’accent sur la nécessité de défendre la candidature du PM Amadou Ba aux élections Présidentielles de 2024.
Une foule monstre, composée de membres passionnés de la base électorale, a réagi avec enthousiasme, scandant des slogans de soutien et agitant des bannières aux couleurs vives. L'atmosphère électrique du meeting reflétait l'unité et la détermination du mouvement en faveur d'Amadou Ba.
Des personnalités politiques à l’image du ministre d’état Me Augustin Tine et des dignitaires locaux ont également pris la parole pour appuyer la candidature d'Amadou Ba, soulignant l'importance de son leadership dans le contexte politique actuel.
Le meeting d'investiture a également été l'occasion pour les partisans de renforcer leur engagement envers la campagne électorale à venir.
En conclusion, le meeting d'investiture d'Amadou Ba, orchestré par le mouvement Renfort, a marqué un moment significatif dans la course présidentielle. Le soutien massif et l'enthousiasme exprimés témoignent de l'impact positif que le candidat a déjà eu sur une base électorale déterminée. La scène est désormais prête pour une campagne électorale dynamique et passionnée.
LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CENA BRISE LE SILENCE
Après leur nomination, les nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont prêté serment ce lundi. Leur président s’est exprimé sur le travail qui les attend.
Après leur nomination, les nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont prêté serment ce lundi. Leur président s’est exprimé sur le travail qui les attend.
La vague de réprobations qui a accompagné leur nomination ne s’est pas encore estompée. Mais les nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont prêté serment ce lundi. En attendant la passation de services qui aura lieu dans les prochains jours, le président Abdoulaye Sylla s’est exprimé sur le travail qui les attend, notamment l’affaire Sonko.
« Nous venons de prêter serment, nous n’avons pas encore procédé à la passation de services. Dès après la passation de services nous allons examiner en Assemblée générale le dossier. Et après nous pourrons dire quelle sera l’attitude de la Céna», a indiqué M. Sylla.
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Le successeur de Doudou Ndir dit être conscient que le travail qui les attend sera difficile. Mais, ils comptent s’appuyer sur les textes pour mener à bien leur job : «Nous avons une base légale. Tout ce que nous voulons, c’est de faire de telle sorte qu’il y ait une égalité des chances pour tous les citoyens électeurs de pouvoir exprimer leur choix, qu’il y ait une égalité des chances pour tous les candidats d’être certains que ce scrutin sera sincère, c’est ce que nous voulons faire.»
Et de préciser : «Ma seule réserve, c’est qu’il faut que l’électeur, le citoyen soit admissible pour être électeur, que le citoyen soit admissible pour être candidat. Les réserves sont prévues par la loi. »
LA PRÉSIDENTIELLE NE PEUT PAS ÊTRE REPORTÉE, SELON ISMAÏLA MADIOR FALL
Après Boubacar Camara, c’est au tour de Souleymane Jules Diop de proposer le report de la présidentielle hier dimanche. Ce qui est impossible selon Ismaïla Madior Fall.
Après Boubacar Camara, c’est au tour de Souleymane Jules Diop de proposer le report de la présidentielle hier dimanche. Ce qui est impossible selon Ismaïla Madior Fall, actuel ministre des Affaires étrangères, auteur de la dernière réforme constitutionnelle. Ci-dessous sa tribune publiée ce jour.
"Report de la présidentielle : Une idée saugrenue dont l'Etat n'est pas demandeur
Objectivement et subjectivement, la présidentielle du 25 février 2024 ne peut pas être reportée.
1. objectivement, un report de la présidentielle est:
-Juridiquement difficile à envisager, sauf à réviser la Constitution qui fixe l'intervalle temporelle de tenue de celle-ci. Ce qui explique les cas de report de législatives et de locales, mais jamais d'une présidentielle.
-Historiquement injustifiable, car en dehors des cas de glissement calendaire (présidentielle de 1968 devant se tenir en décembre comme en 1963 décalée progressivement en janvier en 1973, puis en février à partir de 1978), la date de la présidentielle a toujours été respectée.
-Matériellement, les causes, raisons ou motifs justifiant un report ne sont pas en présence.
2. Subjectivement, l'idée n'intéresse pas l'intéressé, en l'occurrence le Président Macky Sall.
Passionné et vainqueur attitré de compétitions électorales et soucieux d'onction populaire, le Président n'est pas demandeur de demi mandat ou quémandeur de légitimité, à moins que (tel n'est point le cas pour l'instant)l'intérêt supérieur de la nation ne l'y contraigne vraiment.
Toujours sur le registre subjectif, les autres intéressés, candidats dotés d'une présomption de représentativité minimale, ne réclament pas le report.
Le pays, le Président et les candidats sont prêts pour ce rendez-vous historique avec nos concitoyens. Arrêtons d'ergoter et écoutons la voix du peuple le 25 février prochain."
ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE, BOUBACAR SÈYE RÉCLAME UNE JOURNÉE DE DEUIL NATIONAL
Face à l’insensibilité de l’opinion sur l’effroyable décompte macabre noté dans la résurgence de l’émigration clandestine, le président de l’horizon sans frontières interpelle à Macky Sall.
Face à l’insensibilité de l’opinion sur l’effroyable décompte macabre noté dans la résurgence de l’émigration clandestine, le président de l’horizon sans frontières interpelle à Macky Sall. «Je demande au président de la République d’annuler tous les combats de lutte, les festivités ou activités mondaines pour décréter une journée de deuil national. Sinon on pourrait parler de banalisation, d’indifférence ou de politique d’obscurantisme face à ces drames», a suggéré Boubacar Sèye dans une note reçue par Bés bi. Il dit être très sollicité par des familles des portées disparues qui se disent «laissées à elles-mêmes».
MATAR BA SORT DE SON MUTISME
Discret depuis son départ du ministère des Sports, il y a un peu plus d’un an, Matar Ba, qui a été tout récemment élu président de la COP à la Convention internationale contre le dopage en sport, s’est prononcé sur sa nouvelle mission.
Discret depuis son départ du ministère des Sports, il y a un peu plus d’un an, Matar Ba, qui a été tout récemment élu président de la Conférence des parties (COP) à la Convention internationale contre le dopage en sport, s’est prononcé sur sa nouvelle mission dans un entretien accordé à E-media mais aussi à d’autres médias. L’actuel chef de cabinet du président de la République a posé son regard sur le sport sénégalais mais aussi son pronostic sur la Can 2024.
Grands axes de son programme à la présidence de la COP9
C’est d’abord la conformité. Il faut qu’on se batte pour cela et aussi l’engagement politique de l’ensemble des États, des présidents, pour que le sport soit doté de tous les moyens nécessaires pour faire le travail. L’autre chose qui nous a fait vivre le retard, c’est l’incompréhension entre l’AMA, le CIO et les différents partenaires. C’est pourquoi, j’ai inscrit mon mandat sur le dialogue. Il faut que l’AMA sache qu’elle agit sur un pays. Il faut que les pays sachent aussi que l’AMA n’est pas un concurrent mais un partenaire. Ce sont des équilibres à trouver. J’espère qu’on pourra le faire comme c’était le cas à nos débuts au ministère des Sports. Le plus important, c’est l’athlète, il faut le protéger et faire de sorte que ces efforts ne soient teintés de tricherie.
Regard sur le sport sénégalais depuis son départ
«J’étais sportif, donc je reste sportif. Je l’avais annoncé avant de partir de toute façon. Concernant l’évolution du sport, on est sur une bonne pente, il faut le dire. J’en profite pour féliciter les Lionceaux (U17) qui ont battu l’Argentine. C’est une belle prouesse. On a gagné en roller une médaille. On gagne beaucoup de médailles. On se bat, maintenant, il faut maintenir ce cap. Il ne faut pas que des divergences au niveau des clubs, des candidats potentiels puissent impacter négativement cette dynamique unitaire qui nous a permis aujourd’hui de gagner dans toutes les disciplines. L’Etat aussi doit continuer à se battre parce que l’investissement dans le domaine du sport n’est pas fixe. C’est un investissement qui évolue. Donc, il faut que chaque année on évolue au niveau de la manne financière injectée dans le domaine du sport. Ce qui nous donne raison, c’est la configuration de nos populations. Cela est valable pour tous les pays africains. Il faut que les dirigeants accordent plus d’importance au secteur sportif. Parce que c’est ce qui va garantir la stabilité de nos pays. Les jeunes, il y’en a qui jouent pour se faire plaisir mais d’autres pour devenir professionnels.
On doit donner de la chance à tout le monde. Ceux qui n’ont pas de travail, ils peuvent se faire plaisir en faisant une activité sportive. Pour ce faire, il faut avoir des infrastructures accessibles, un financement adéquat aux ambitions de nos gouvernants qui ne sortent pas du développement du sport sénégalais. En tout cas, j’ai beaucoup d’espoir et je sais que le sport va continuer à monter. Il faudrait qu’on sache continuer et qu’on arrête de repartir toujours à zéro. Quand on remplace quelqu’un, il faut se battre pour ne pas descendre. C’est la philosophie qu’on doit savoir. Le manager doit avoir cette philosophie. Quand on remplace quelqu’un, il faut se battre pour ne pas abimer ce qu’il a fait. Le sport sénégalais a besoin de ça. De la quiétude, la stabilité et du financement».
Possible présence à Abidjan après une absence remarquée à Doha
«Pour le Mondial, je n’ai pas décliné l’invitation. J’étais sur autre chose. J’ai pensé honnêtement que ma présence pouvait déranger parce que quand on sort d’un ministère où on a passé huit ans, il ne faut pas être là-bas pour gêner le nouveau ministre. Il avait besoin de tous les appuis, d’un environnement calme pour gérer ça. Je n’avais pas envie d’être là-bas et que les Sénégalais viennent me voir pour me poser des questions concernant la mission du nouveau ministre. Donc, j’ai été républicain et j’ai toujours prié pour que le Sénégal gagne parce que l’équipe du Sénégal n’appartient pas à un ministre. Elle appartient à l’ensemble des Sénégalais. Je pense que je suis un Sénégalais. Donc, là aussi, si je suis invité, je pense que j’irai voir un match ou 2 parce qu’on sera en pleine campagne électorale ou à la veille où on aura besoin de l’ensemble des responsables politiques pour garder le régime. Là aussi, c’est un combat qui impose une présence sur le terrain. Mais je serai toujours avec l’équipe nationale. Je donnerai des conseils à qui me le demande et je prierai toujours pour que l’équipe nationale gagne parce que j’ai compris et je l’ai vécu. Quand l’équipe nationale gagne le trophée, la joie qu’on procure à l’ensemble des Sénégalais mérite un combat de tous les jours».
Pronostic CAN 2023
«Je ne fais jamais de pronostic. Quand j’étais ministre des Sports, je suis resté un an en vous disant que si on va en finale, c’est un échec. On voulait le trophée parce qu’on maîtrisait. Et depuis que je suis parti, je ne suis pas allé au stade et je n’ai pas parlé à l’entraîneur. Quand on fait des pronostics, il faut avoir des baromètres. Je ne peux que prier pour que l’équipe nationale gagne encore le trophée. Si j’étais toujours ministre des Sports, j’allais me battre pour conserver le titre. Je prie pour le ministre des Sports actuel, qui vient d’arriver. C’est un ami, on se parle très souvent. Mais il faut que les gens se battent comme on l’avait fait en 2022. On s’est battu dans l’unité. On a été persévérant. On a tiré dans la même direction et Dieu nous a écoutés. Nous avons gagné le trophée. Il ne faut pas changer de fusil d’épaule. Tout en sachant que la prochaine CAN sera très relevée parce que le football évolue. Ce sera une CAN très disputée, il faut un mental d’acier et qu’on taise nos divergences, nos combats inutiles et que la presse sportive accompagne positivement comme elle le faisait avec nous».