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27 février 2025
LE SÉNÉGAL DOMINE L’ARGENTINE
L’équipe nationale du Sénégal a battu celle d’Argentine, 2 buts à 1, à la première journée de la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (U17), samedi, au Jalak Harupat Stadium, en Indonésie.
L’équipe nationale du Sénégal a battu celle d’Argentine, 2 buts à 1, à la première journée de la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (U17), samedi, au Jalak Harupat Stadium, en Indonésie.
Le capitaine de l’équipe sénégalaise, Amara Diouf, a signé les deux buts à la 6e et à la 37e mn.
Roberto a réduit l’écart pour les Argentins, dans les arrêts de jeu.
Dans l’autre match du groupe D, dont fait partie l’équipe du Sénégal, le Japon a dominé la Pologne, 1-0.
Les poulains de Serigne Saliou Dia vont rencontrer les Polonais, pour la deuxième journée du groupe, mardi.
L’Argentine va en découdre avec le Japon, le même jour.
Cette compétition s’est ouverte vendredi 10 novembre et se poursuivra jusqu’au samedi 2 décembre.
AMA BALDÉ SANCTIONNÉ PAR LE CNG
Après le combat, place aux sanctions financières. Modou Lô et Ama Baldé qui avaient offert aux amateurs de lutte une belle confrontation dimanche dernier, ont été délestés de plusieurs millions par le CNG.
iGFM - (Dakar) Après le combat, place aux sanctions financières. Modou Lô et Ama Baldé qui avaient offert aux amateurs de lutte une belle confrontation dimanche dernier, ont été délestés de plusieurs millions par le Comité national de gestion de la lutte sénégalaise (Cng)
Modou Lô et Ama Baldé ont été financièrement sanctionnés par le Comité national de gestion de la lutte (Cng). Le chef de file de l'écurie Rock Energie et le fils de Falaye Baldé ont été punis par l'instance dirigeante de la lutte sénégalaise après leur combat de dimanche dernier.
Le lutteur pikinois, qui a perdu face au "roi des arènes", a été délesté de 3 670 000 de francs Cfa, là où son adversaire parcellois n'a perdu que 700 000 francs Cfa. En effet, il est reproché aux deux athlètes la casse des sièges des tribunes et le surplus d'accompagnateurs, explique L'Observateur.
Défait dans son face-à-face avec le Roi des Arènes, Ama Baldé a vu le Cng lui reprocher d'avoir pris trop de temps dans la préparation mystique. Ce qui ne lui a pas servi grand-chose d'ailleurs.
LE SÉNÉGAL S’ALIGNE SUR LA DIRECTIVE DE L’UEMOA
le Sénégal se conforme à la directive de l’Uemoa de «promouvoir, dans l’espace communautaire, une plateforme de comptabilité des données des collectivités territoriales de l’Union, d’en moderniser le cadre budgétaire et financier.
À travers le décret n° 2023-2161 du 06 novembre 2023 portant régime financier des collectivités territoriales, le Sénégal se conforme à la directive de l’Uemoa de «promouvoir, dans l’espace communautaire, une plateforme de comptabilité des données des collectivités territoriales de l’Union, d’en moderniser le cadre budgétaire et financier et d’asseoir une gestion axée sur les résultats et la transparence». Les innovations contenues dans ce projet de décret portent, pour l’essentiel, sur «les modalités de vote des recettes et des dépenses ; la nature des documents annexés au budget ; la tenue d’une comptabilité patrimoniale avec le calcul des amortissements et des provisions», entre autres. Le régime financier des collectivités territoriales fixé par le décret n° 66-519 du 4 juillet 1966 était devenu obsolète.
LE NIGER «DE RETOUR» SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Une délégation du Niger, conduite par le Premier ministre nommé par le CNSP, Ali Mahamane Lamine Zeine a participé au sommet Arabie saoudite – Afrique à Ryad.
Plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains ont fait le déplacement pour participer au sommet Arabie saoudite – Afrique qui a eu lieu le vendredi 10 novembre à Riyad. Il s’agit d’une première édition placée sous le thème « Développement et prospérité ». Fait marquant, une délégation du Niger, conduite par le Premier ministre nommé par le CNSP, Ali Mahamane Lamine Zeine, se trouvait sur place. L’occasion, pour Niamey, selon Rfi, de revenir sur la scène internationale, trois mois et demi après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.
AÏSSATA TALL SALL PRÉSENTE AUX PROCUREURS SA VISION DE LA POLITIQUE PÉNALE
La nouvelle ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a présenté aux procureurs la ‘’vision’’ avec laquelle elle veut conduire le système judiciaire à ‘’une meilleure application de la politique pénale’’.
Dakar, 11 nov (APS) – La nouvelle ministre de la Justice, Aïssata Tall Salla, a présenté aux procureurs la ‘’vision’’ avec laquelle elle veut conduire le système judiciaire à ‘’une meilleure application de la politique pénale’’, a appris l’APS de son cabinet.
Selon la même source, la rencontre de Mme Sall avec les procureurs généraux et les procureurs de la République a eu lieu jeudi dernier.
‘’L’objectif de cette réunion était de tisser des liens officiels avec les procureurs’’, explique un communiqué de son cabinet.
Elle a présenté aux procureurs ‘’sa vision […] en vue d’une meilleure application de la politique pénale’’.
‘’Dans son adresse aux chefs de parquet, la garde des Sceaux a exprimé son souhait de […] façonner la pratique judiciaire pénale de telle sorte qu’elle soit conforme aux attentes des citoyens, au respect de l’ordre public et à la conformité avec la loi’’, est-il écrit dans le communiqué.
Selon le texte, Aïssata Tall Sall les a invités ‘’à relever le défi d’une bonne administration de la justice, tout en garantissant le respect des droits fondamentaux des citoyens’’.
‘’Pour ce faire, elle a insisté sur l’importance d’une collaboration franche et étroite entre le ministère et les acteurs clés du système judiciaire que sont les chefs de parquet’’, ajoute son cabinet.
La ministre de la Justice a évoqué ‘’l’impératif d’une coordination efficace, fluide et diligente des services, pour assurer une mise en œuvre réussie de la politique pénale’’, poursuit la même source, notant qu’‘’à sa suite, les procureurs ont exposé leurs attentes’’.
Les procureurs ‘’ont convenu de la nécessité de ce dialogue permanent et ont salué l’engagement et la disponibilité de la garde des Sceaux pour une justice efficiente et efficace’’.
Ils lui ont fait part de leur ‘’disponibilité’’ à entretenir avec elle une ‘’collaboration franche et sincère’’, affirme le communiqué.
L’avocate Aïssata Tall Sall, 65 ans, ex-ministre des Affaires étrangères, a été nommée ministre de la Justice, le 11 octobre dernier.
Par Moussa S. DIALLO
LA REPRESSION N’EST PAS LA SOLUTION AU DEPART DES JEUNES
«Ce sont des hommes et des femmes courageux qui essaient de gagner leur vie et ils ne devraient pas être traités comme des délinquants ou des fauteurs de trouble». Koffi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies
Bés Bi le Jour |
Moussa S. DIALLO |
Publication 11/11/2023
«Ce sont des hommes et des femmes courageux qui essaient de gagner leur vie et ils ne devraient pas être traités comme des délinquants ou des fauteurs de trouble». Koffi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies
De prime abord, je voudrais, à l’entame de ces lignes, m’incliner devant la mémoire des personnes disparues en mer et marquer ma compassion aux familles des disparus. Dans la même veine, m’acquitter d’un sentiment de gratitude et de reconnaissance à la suite des réalisations enregistrées par l’Etat du Sénégal en matière de financements de projets, d’emploi et d’insertion des jeunes et des femmes. Il y’a des efforts qui ont été consentis. Des réalisations ont été faites. Il ne faudrait pas le nier. Il faut l’admettre et le reconnaitre. Autrement, ce serait faire preuve de déni et d’abstraction des tous les efforts, énergies et moyens (humains, matériels et financiers) qui ont été mobilisés. Quand bien même, cela n’empêche de mettre le curseur sur les insuffisances et manquements notés et qui empêchent d’engendrer des résultats à la hauteur des investissements. Cela ne pourrait être utilisé pour légitimer les départs «irréguliers» des jeunes, défiant froid et vague pour rejoindre l’Europe. Cela dit, Excellence, Monsieur le Président de la République, en dépit de tous les efforts, il serait regrettable de vous entendre promouvoir la «répression» comme alternative au départ des jeunes à partir du Sénégal. Engager plutôt les forces de défense et de sécurité, les ministères cibles, le gouvernement à «encadrer» la migration et non de la «neutraliser». Ce n’est pas possible et vous n’êtes pas sans savoir non plus que personne ne peut arrêter la mer avec ses bras. D’ailleurs, vous l’avez bien compris. Si bien que par décret présidentiel du N°2020-2393 du 30 décembre 2020 vous avez institué le Comité interministériel de lutte contre la migration clandestine (CILEC). Quoiqu’on ne soit pas d’accord sur l’utilisation inappropriée du terme péjoratif «clandestin». Rattaché au cabinet du ministre de l’Intérieur et composé de plus d’une vingtaine d’entités, le Cilec a pour mission : l’élaboration de la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI) et son plan d’action opérationnel et le suivi de sa mise en œuvre en rapport avec toutes les entités concernées. A cet effet, il convient de rappeler, pour cette première mission, que le travail a été fait et la stratégie nationale, ainsi que son plan d’action ont été validés politiquement depuis le 27 juillet dernier. Elle est articulée autour de 5 axes stratégiques dont la prévention, la gestion des frontières, les mesures de répression, l’aide, l’assistance et la protection, le retour et la réinsertion des migrants.
Bien qu’ayant pris service effectivement le 18 Novembre 2021, le Cilec a compris dans l’élaboration de la stratégie nationale que la répression ne pouvait être mise en avant. Excellence, Monsieur le Président de la République, vous vous rendrez compte que la prévention est le premier axe stratégique de cette stratégie. Mais pour prévenir un phénomène dit «irrégulier», à la fois complexe et contingent, il faut bien se baser sur un document stratégique de gouvernance à l’image de ce que le PSE est pour le Sénégal. C’est ce qu’un document de politique nationale de migration devrait être pour mieux aider à la gouvernance et à la gestion de la migration de manière inclusive et participative. Hélas ! Le Sénégal n’en dispose toujours pas. Et, pourtant Monsieur le Président, ceci est une urgence au regard de l’importance que vous portez à cette question. Le 23 Août dernier, sous l’égide de la primature, le document que les acteurs jusque-là s’accordaient à dire qu’il était obsolète a été revu et mis à jour avant d’être validé une deuxième fois techniquement. Depuis lors, on n’attend que les choses. Mais, ça cloche toujours quelque part. Au regard de la propension des jeunes à partir, l’adoption d’un tel document ne devrait pas trainer sinon devant passer en urgence et enchainé avec sa mise en œuvre concrète. On se félicite déjà de la disposition d’une SNLMI. Néanmoins, depuis son adoption, le 27 juillet 2023. Qu’est-ce qui a été fait dans la mise en œuvre ? Monsieur le Président, c’est la question à se poser, ensuite demander un bilan d’étape avec tous les acteurs impliqués pour avoir une situation.
Aussi faudrait-il songer à convoquer en urgence des concertations régionales, nationales, ensuite interministérielles pour faire un état et savoir par quel bout tenir afin de minimiser les départs irréguliers des Sénégalais vers l’Europe. Monsieur le Président de la République, vous n’êtes pas sans savoir que le Sénégal est champion du pacte mondial. Pourtant, c’est ce même pacte mondial qui milite en faveur de la migration, sûre, ordonnée et régulière. Dans la même veine, l’objectif de développement durable 10.7 promeut la facilitation de «la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées». De même, suivant l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, le Cadre de politique migratoire pour l’Afrique préconise entre autres actions stratégiques de «fournir l’accès à des informations précises sur la migration de main-d’œuvre avant le départ et après l’arrivée, y compris les conditions d’emploi, les recours et l’accès aux conseils juridiques en cas de violation». Par conséquent, Excellence Monsieur le Président, la priorité doit être plus l’encadrement et la gouvernance de la migration et non la répression par la neutralisation des départs irréguliers. Osons et acceptons de parler de la migration régulière. C’est ce qu’il faut. Parler de la migration régulière suggère d’aider et d’accompagner ceux qui veulent voyager à le faire dans les conditions légales, de revoir la coopération qui nous lie avec certains Etats de l’Union européen, de travailler sur l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO. C’est aussi de mettre en avant les projets et programmes mis en place par l’Etat et le gouvernement, promouvoir la fluidification des processus pour éviter les lenteurs et lourdeurs administratives. Accepter de parler de la migration régulière, c’est accepté d’engager le débat, d’aller vers des consultations et de mettre les parents devant leurs responsabilités. On doit en parler Excellence Monsieur le Président.
Tout comme en Europe et partout ailleurs, la question de la migration occupe les débats malgré qu’elle ait une politique depuis plusieurs années restrictives, de choix et l’externalisation de ses frontières qu’elle sous-traite à des Etats africains. Au Sénégal, la migration ne doit pas être un tabou. Elle doit se discuter. Elle n’est pas mauvaise aussi bien pour les pays de départ, d’accueil en passant par les pays de transit. Seulement, elle doit être bien gérée pour qu’elle puisse être rentable et profitable à tous. Avant vous, le ministre de la Jeunesse avait annoncé une grande offensive de l’Etat pour, dit-il, «stopper» les vagues de départs. Il n’est pas possible de stopper les départs. Il faut en être conscient et agir en conséquence. Comment vouloir travailler à stopper un phénomène qui date depuis la nuit des temps si on peut aider les gens à voyager régulièrement ? En attendant, les autorités espagnoles indiquent plus de 8 500 arrivées sur leur sol. Tout en qualifiant de «record». Plus de 23 000 personnes auraient débarqué au niveau de l’archipel espagnol, depuis janvier d’après les sources espagnoles. Soit une hausse de près de 80% par rapport à la même période de l’an dernier.
Par ailleurs, Excellence Monsieur le Président de la République, vous n’êtes pas sans savoir que la migration est au centre du discours politique en Afrique comme dans une grande partie du reste du monde (Europe), en témoigne l’adoption de deux pactes mondiaux : le Pacte mondial pour les réfugiés et le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (Pacte mondial sur les migrations), qui cherchent à aborder la mobilité humaine de manière plus globale. Toutefois, il faut noter et retenir qu’il y’a une multitude d’idées fausses, de mythes et de craintes qui persistent autour de la migration, notamment de l’Afrique vers l’Europe. Quelques raisons pourraient être relevées pour expliquer les déformations qui caractérisent le récit sur la migration en Afrique. Le Rapport sur la migration en Afrique de remettre en question le récit renseigne : «La plupart des migrants africains ne traversent pas les océans, mais plutôt les frontières terrestres de l’Afrique ; 94 % de la migration africaine à travers les océans prend une forme régulière ; et la plupart des migrants dans le monde ne sont pas africains. L’Afrique représente 14 % de la population migrante mondiale, contre, par exemple, 41 % en provenance d’Asie et 24 % d’Europe». Ces chiffres renforcent la nécessité de raconter à nouveau l’histoire qui concerne en grande partie les migrations intra-africaines, contrairement à la terrible impression sensationnaliste de la migration irrégulière de l’Afrique via la Méditerranée. Qu’ils soient pays de départ, de transit ou encore d’accueil, aucun pays n’échappe à la migration et des enjeux qu’elle pose. Avec l’extrême médiatisation du phénomène, elle est considérée comme un des principaux défis du XXIe siècle.
A la lumière de tout ce qui précède, Excellence, Monsieur le Président de la République, je ne doute point que vous comprenez aisément la complexité et les enjeux que pose la migration à la fois pour les dirigeants européens, mais aussi africains. Par ailleurs, conscient qu’il faut accompagner les gouvernements à mieux adresser la question, l’organisation internationale pour les migrations (Oim) a mis au point un outil de gouvernance : «Les Indicateurs de Gouvernance de la Migration (IGM)». Cet outil aide les gouvernements, sur demande, à faire le point sur leurs politiques et stratégies migratoires afin d’identifier les bonnes pratiques et les aspects qui pourraient être renforcés. En mettant l’accent sur l’appropriation gouvernementale du processus, les IGM aident les gouvernements aux niveaux national et local à améliorer progressivement leurs structures de gestion des migrations. Je vous recommande plus cela en lieu et place de donner injonction pour une neutralisation des «départs». «La migration, un phénomène positif et irrépressible» Kofi Annan ; 2004 ; Mexique.
Moussa S. DIALLO
Journaliste, Spécialiste en Migration Auteur Ancien Président de l’AJMS hp3verseau@yahoo.fr
ELHADJ MALICK SAGNE SACRE TALENT EMERGENT
Et de deux ! Représentant du Sénégal à la finale mondiale du Falling Walls Lab, Elhadji Malick Sagne a été couronné, hier, en Allemagne.
Bés Bi le Jour |
Pape Ibrahima NDIAYE |
Publication 11/11/2023
Et de deux ! Représentant du Sénégal à la finale mondiale du Falling Walls Lab, Elhadji Malick Sagne a été couronné, hier, en Allemagne.
Le pensionnaire de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale de Bambey a remporté la mise dans la catégorie talents émergents. Dans ce concours où l’ingénieur des travaux agricoles était d’abord sorti vainqueur au Sénégal, ses recherches ont porté sur les vertus du cactus.
Elhadj Mallick Sagne, spécialiste en développement rural continue ainsi d’émerveiller le monde scientifique.
ALIOU CISSE À CHARGE
Phase finale can, qualifs mondial, huis clos contre le Sénégal…
On prend les mêmes et on recommence ! Toutefois, si pour affronter le Soudan Sud le 18 novembre dans un stade Abdoulaye Wade sans supporters (huis clos) avant d’effectuer un déplacement à Lomé pour en découdre avec le Togo le 21 novembre pour le compte des qualifications de la coupe du monde United 2026, Aliou Cissé a conservé le même groupe que celui avait battu le Cameroun à Lens, 17 octobre dernier, le coach des Lions a profité de son face à face avec la presse hier, vendredi 10 novembre, pour vider son chargeur sur la CAF et la Fifa. En véritable avocat des joueurs, veillant sur leur santé, l’ancien capitaine des Lions a fustigé la programmation des matches par la CAF à 14 heures. Il a aussi exprimé son désaccord avec la Fifa qui a infligé un match au Sénégal à huis clos suite aux incidents survenus le 29 juin 2022 face à l’Egypte, lors du match retour entre Lions et Pharaons (Qatar2022). Morceaux choisis.
LISTE CAN RÉDUITE À 23
«Encore hier (jeudi), j’étais en train de vérifier et depuis le début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football, toutes les équipes ont convoqué entre 28 et 30 joueurs et après, petit à petit diluer. Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dureté de cette CAN, des difficultés qui existent dans cette CAN, les matchs comment ils sont disputés. Entre contre-performances, baisses de forme, suspensions et maladies, je pensais que la CAF aurait pu, ne serait-ce que laisser le fait qu’on puisse être à 26 ou à 27. En réalité, ça ne gâchera rien car pour nous les entraîneurs, ça nous permet d’avoir plus de possibilité. J’ai envie de dire que depuis 8 ans que je suis ici, ce sont des situations où la CAF devrait nous consulter et demander notre avis nous, les techniciens. Il est vrai que le football africain a beaucoup progressé et s'est beaucoup développé au niveau des joueurs, au niveau des infrastructures, mais j’ai envie de dire que ce serait bien qu’on nous demande notre avis pour au moins savoir ce que nous pensons de ces choses. Passer de 23 à 26 joueurs ne peut faire qu’améliorer la performance de cette Can.
LES MATCHS JOUÉS À 14H
Jouer à 14h ! Rappelez-vous la dernière fois, on avait joué à 14h. On était finalistes en 2019 et puis on vient pour jouer en altitude à 14h contre le Zimbabwe, contre la Guinée et il n’y a aucun médecin qui vous dira que c’est bon pour la santé des joueurs. Il faut que la Confédération africaine de football pense à ses joueurs-là. Il faut qu’ils comprennent que pour que la CAN soit belle, il faut mettre les joueurs dans les meilleures conditions. On ne peut pas être performant en jouant à 14h. Je le dis et il n’y a pas que moi qui se trouve dans cette situation et il n’y a aucun entraîneur qui est d’accord et qui voudrait jouer à 14h. Et je pense que quand on parle de la Can comme 3ème compétition mondiale après la Coupe du monde et l’Euro, l’évolution de cette compétition ne peut pas être seulement que sur les gradins et les hôtels. Il faut penser aux acteurs, parce que c’est eux qui sont sur le terrain et jouer à 14h, ce n’est pas une bonne chose. D’autant plus qu’il y a une commission des légendes dans cette confédération, des anciens joueurs. Ils ont eu à jouer sur le continent africain à 14h. Est-ce qu’on leur a demandé leur avis ? Je ne pense pas qu’ils seraient d’accord. Il faut demander aux footballeurs les réalités du terrain C’est une question très importante et on attend des réponses de la part de nos dirigeants».
TRAITEMENT SPÉCIAL POUR YOUSSOUF SABALY
«Tout le monde connaît les qualités de Youssouf. Je n’ai pas de doutes qu’il sera à la prochaine CAN. J’ai une gestion assez spéciale avec Sabaly. Je peux lui permettre de ne pas s’entraîner pratiquement toute la semaine et revenir dans le groupe le mercredi ou le jeudi. C’est un garçon qu’il faut gérer intelligemment. Je crois que Manuel Pellegrini (entraîneur du Real Betis) l’a dit aussi. Il faut qu’on arrive à adapter ses entraînements parce qu’il se blesse souvent. Mais, je n’ai pas de doutes qu’il sera prêt au mois de janvier et que le Sénégal pourra bénéficier de sa santé». PAS D’INQUIÉTUDES SUR L’INEFFICACITÉ OFFENSIVE DES ATTAQUANTS «C’est vrai que quand on regarde le ratio de buts de nos attaquants cette saison, on peut s’inquiéter. Mais j’ai envie de dire qu’on a souvent marqué des buts en Equipe Nationale et il n’y a pas un attaquant type qui marque des buts. Ça fait des années qu’on n’a pas un attaquant qui te marque 20 buts. Le dernier qui l’avait fait, c’est peutêtre Sadio Mané et on est tous d’accord qu’il n’était pas un attaquant. C’était donc une exception. Mais tout le monde peut marquer dans notre équipe. Le but peut venir de derrière, du milieu, sur les côtés… Donc, en gros, je ne m’inquiète pas trop de ce manque d’efficacité mais il faut qu’on continue à travailler, marquer des buts. C’est aussi une question de confiance».
DES QUALIFS AU MONDIAL POUR PRÉPARER LA CAN
«En réalité, ce sont deux matchs très importants. Se méfier de cette équipe du Sud Soudan, ne pas la prendre à la légère. C’est une équipe qui viendra chez nous pour faire un bon résultat. C'est-à-dire prendre les trois points. C’est à nous, comme on l’a toujours fait, quand c’est important et nous savons tous que la Coupe du monde est importante et que le Sénégal doit y être. Il est important de bien aborder ces éliminatoires, en essayant d’emmagasiner les 6 points. Le Soudan, c’est un invité qu’on ne connaît pas très bien. Il vient de changer d’entraîneur et apparemment, c’est l’ancien entraîneur du Madagascar qui est à la tête de cette sélection. Donc, on va voire ce qu’il va nous apporter. Mais c’est un match que nous préparons avec sérieux d’autant plus que notre dernière rencontre contre l’Algérie, on a fini par une défaite. Il est important pour nous de pouvoir apprendre à gagner chez nous mais surtout de remettre les pendules à l’heure. Le Togo, on le connaît. Il nous a éliminés en 2006. Il nous a empêchés de nous qualifier. C’est une équipe qui a énormément de qualités, de très très bons joueurs avec un entraîneur expérimenté. Je pense que ce sera un match très compliqué, mais nous avons les arguments à faire valoir et je sais qu’on peut faire un bon résultat là-bas».
LE MATCH À HUIS CLOS
«Ce n’est pas normal. On n’arrive pas à le digérer. J’espère que ce sera la dernière fois. On est un exemple sur le terrain et sur le continent africain, et il est important de parler de la discipline qui est dans notre équipe, notre discipline en tant que Sénégalais. En termes de discipline et de Fair-play, notre pays est un exemple. Lors de la Coupe du monde 2018, le Sénégal avait gagné le prix Fair-play de meilleurs supporters. A la dernière Can, on a montré combien nos supporters sont disciplinés et collés à leur équipe nationale. On ne peut être que malheureux de cette situation. On est chez nous, on a besoin de nos supporters à nos côtés. Les priver de venir, je trouve ça vraiment inadmissible. Je pense que ceci ne va plus se répéter. En 2019, on avait perdu la finale de la Can, mais nos supporters étaient exemplaires, et on avait gagné la coupe du Fair-play… Je pense qu’on n’en parle pas beaucoup mais c’est important. Pour dire cette discipline qui existe dans cette équipe, cette discipline en tant que Sénégalais. Devoir se passer de nos supporters pour un match aussi important dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, ça ne nous va pas. Ça nous rend tristes. Mais partout où ils seront, ils peuvent savoir qu’on jouera pour eux. Et comme le dit l’adage, loin des yeux mais près du cœur. On ne nous a jamais reprochés quoi que ce soit. On n’est pas d’accord de cette sanction. Nos supporters n’ont pas fait ce que les autres supporters ne font pas. Il ne faut pas oublier qu’avant le match retour contre l’Egypte, il y a eu quelque chose qui s’est passé au match aller, en Egypte (le 25 juin 2022). Je ne cautionne rien du tout, mais la suspension est lourde par rapport à ce qui s’est passé. Je n’ai pas vu un joueur qui était un danger sur le terrain. Donc, je ne vois pas pourquoi on nous sanctionne pour ce match».
SADIO MANÉ 100ÈME SÉLECTION
«Pour Sadio Mané, je n’ai pas vérifié. Je ne peux pas dire que c’est son 100ème match mais si c’est le cas, on ne peut que le féliciter. Parce que porter les couleurs de son pays durant 100 matchs, c’est une grosse performance et peu de joueurs l’ont fait. Il faut féliciter Idrissa (Gana Guèye) qui a eu à le faire et j’espère qu’il y aura d’autres joueurs qui vont atteindre cette barre des 100 matchs avec l’équipe nationale».
QUALIFICATIONS AU MONDIAL POUR PRÉPARER LA CAN
«La préparation dure depuis très longtemps, depuis le match contre le Bénin dès lors qu’on était déjà qualifiés. Vous avez vu qu’on avait étoffé le groupe. Il y a d’autres garçons qui étaient venus. Mais comme je le dis, rien n’est encore défini et beaucoup de choses peuvent se passer d’ici le mois de janvier. L’expérience nous a montré que tout peut se passer dans ces périodes. On prie Dieu pour que l’ensemble de nos garçons soient en bonne santé et ça va nous permettre de pouvoir atteindre nos objectifs. Le football international, il y a de moins en moins de préparation comme ça l’a été. En realité, cette compétition (La Can) se prépare durant les éliminatoires. C’est sur ça qu’on a pu anticiper pour avoir un peu plus de certitude sur notre groupe et plus on va avancer, plus le groupe va se réduire ».
DOSAGE ENTRE JEUNES ET VIEUX ?
Je n’aime pas ce mot vieux. Il ne faut pas les sortir de l’équipe. Cette équipe nationale du Sénégal vit bien. On n’a pas de problème. Les garçons quand ils viennent en regroupement, ils sont heureux d’y être. Ils écoutent ce qu’on leur dit. Ils ont envie de réaliser des choses. Personne ne peut se mettre entre ces joueurs. Ils ont vécu de très gros moments. Donc, rien ne change. On va continuer à travailler dans cet état d’esprit, de solidarité, d’amour de respect, de considération mutuelle».
LES DATES ET LIEU POUR LA PRÉPARATION
«On est en train d’y réfléchir dans la mesure où on n’a pas beaucoup de temps. On verra si on va faire la préparation ici ou partir ailleurs pour revenir prendre le drapeau national. On va en parler avec le directeur technique national et le président de la Fédération pour essayer de trouver la meilleure solution. La préparation est primordiale alors il ne faut pas qu’on se loupe sur l’endroit».
L’Equipe Nationale U17 du Sénégal engage ce samedi 11 novembre la 19ème Coupe du Monde de la catégorie qui se déroule du 10 novembre au 2 décembre, en Indonésie. Comme lors de la Coupe du Monde de Russie en 2018 et de la Coupe du Monde U-20, le Sénégal et le Japon sont dans le même groupe D. Pour leur entrée en lice, les champions d’Afrique sénégalais affronteront l’Argentine (12h).
L’équipe Nationale U17 du Sénégal entame la Coupe du Monde ce samedi contre l’Argentine, premier adversaire dans la poule D. Comme lors de la Coupe du Monde en Russie 2018, le Sénégal, le Japon et la Pologne partageront encore le même groupe D.
Champions d’Afrique de la catégorie U20, titre remporté au mois de mai dernier, les poulains de Serigne Saliou Dia participent pour la deuxième fois consécutive au Mondial. Ce sera avec l’ambition de passer le premier tour et de faire mieux que la Génération 2019. Alors mené par Pape Matar Sarr, actuellement chez la sélection A, les Lionceaux s’étaient arrêtés en huitième de finaliste de l’épreuve. Après l’Albiceleste, Amara Diouf et ses coéquipiers effectuent leur deuxième sortie ce mardi contre la Pologne, (9h GMT). Le Sénégal va terminer la phase des poules vendredi avec le duel qui va les opposer au Japon (9h GMT).
LES SUJETS JEUNES DE PLUS EN PLUS TOUCHES
La prévalence du diabète est en hausse dans la région de Sédhiou, constat fait par Dr Kéba Thiam, médecin au centre de santé de Sédhiou
La maladie du diabète s’étend de plus en plus dans la région de Sédhiou. Même si les statistiques ne sont pas connues avec précision, mais les techniciens de la santé s’accordent à attester de l’ampleur et des proportions que connait la pathologie et dans tous ses types de manifestation. Les jeunes sont de plus en plus touchés, ajoutent-ils. Une journée de dépistage gratuit est prévue mardi prochain, 14 novembre, journée consacrée à la lutte contre cette maladie de par le monde.
La prévalence du diabète est en hausse dans la région de Sédhiou, constat fait par Dr Kéba Thiam, médecin au centre de santé de Sédhiou. «Ici, à Sédhiou, on ne peut pas déterminer avec précision le nombre de diabétiques ; mais nous constatons qu’il y a une forte prévalence. Au niveau des consultations générales, on découvre de nouveaux patients porteurs de la maladie. C’est en constante augmentation», dit-il. Certes, les personnes âgées sont les plus touchées. Mais Dr Thiam relève une prévalence de plus en plus élevée chez les sujets jeunes. «Il est plus fréquent chez les sujets âgés ; mais de plus en plus on constate que des jeunes sont aussi touchés. La semaine dernière nous avons décelé deux cas de diabète chez des jeunes de trente et de vingt ans.»
Il explique qu’il y a deux types de diabète dont le traitement dépend de chaque spécificité. «Il y a deux types de diabète. Pour le diabète de type 1, c’est chez les sujets jeunes, et le type 2, chez les personnes âgées. Et la prise en charge dépend de ces deux tableaux. Chez les sujets jeunes, la prise en charge consiste à donner de l’insuline. L’insuline est une hormone secrétée par le pancréas et qui sert à réguler la glycémie. Le diabète de type 2, c’est une insulino-résistance, donc une résistance au niveau des cellules.» LE TRAITEMENT ACCESSIBLE, AVEC UN SPECIALISTE A L’EPS Au sujet justement du traitement du diabète, la région de Sédhiou dispose d’un Etablissement public de santé de niveau 2 (EPS 2). Un médecin-diabétologue y a pris fonction depuis bientôt un an, précise Dr Kéba Thiam, médecin au centre de santé de Sédhiou. Il rassure que la prise en charge est effective et adéquate à Sédhiou. «La prise en charge se fait bien à Sédhiou, depuis bientôt un an, car il y a un diabétologue, Dr Niang, qui assure les traitements au niveau de l’hôpital régional de Sédhiou. Et moi, je prends en charge tout ce qui est maladie diabétique au niveau du centre de santé de Sédhiou. Donc, nous rassurons les malades à ce sujet.»
Enfin, Dr Kéba Thiam recommande la pratique régulière du sport et une alimentation équilibrée, pour rester en bonne santé. «Nous recommandons la pratique régulière du sport mais aussi une prise en charge diététique et une alimentation équilibrée.» Ce mardi 14 novembre, consacré à la lutte contre la maladie du diabète de par le monde, la journée sera marquée par des séances de dépistage gratuit et des conseils pratiques pour prévenir la maladie.